Ce matin, à 8 H 15 ... rien de bien exceptionnel sur la Place sauf ces chapîtaux auprès de la statue de Stanislas  !

Changement de décor, cet après-midi ...

Que diable se passe-t-il ?

Cela a un air de déjà vu puisqu' en 2013 :

 Et oui, comme tous les ans, le jardin éphémère s' invite sur la Place Stanislas !

Simple démagogie , ou rêve de démocratie idéale ? Le maire de Nancy a passé une nuit dans la rue, de 23 h 30 à 7 h, allongé sur la doudoune blanche d’un lit fait en planches de coffrage. Pour entamer un dialogue avec ceux qui le voulaient bien…

« Si c’est démagogue d’aller voir les gens en dehors des campagnes électorales, c’est à désespérer de la démocratie ! » s’exclame Laurent Hénart, venu livrer un retour sur expérience, devant les lits et les tables du trio d’artistes nancéiens Boijeot, Renauld, Turon.

Les Lorrains s' en souviennent ! Le trio a déjà sévi place Stanislas, le lendemain de l’élection de Laurent Hénart. Réalisant une performance avec 50 lits, 50 tables, 200 chaises.

http://oasisdepaix.eklablog.com/une-petite-sieste-place-stanislas-a-nancy-ca-vous-tente-a107354386

Pour en revenir à ce qu' il se passe actuellement ...

Toute l’équipe municipale impliquée

Depuis jeudi dernier, et jusqu’à demain, ils se déplacent sur un axe Trois-Maisons, place Stanislas, place des Vosges, avec six lits et six tables. L’opération est menée en collaboration avec la municipalité.

« On n’a pas l’ambition de faire passer un message. Chacun peut avoir sa propre explication. On ouvre le champ des possibles. C’est une manière de réenchanter la ville… » assure le trio d’artistes, qui réfute l’idée de participer à une opération de relations publiques menée par la municipalité nancéienne.

« Quand tu joues le jeu de dormir dehors la nuit, c’est au moins de la com impliquée ! On habite la rue. Tout ce qui est autour est accessoire… » répondent-ils.

Depuis le début de l’opération « Traversée de Nancy pour les Nancéiens », des élus de l’équipe de Laurent Hénart se relaient sur place pour répondre aux interrogations des passants, discuter avec eux des problèmes de vie quotidienne.

« On rencontre du monde jusqu’à 3 h du matin. On échange avec pas mal de monde. Des étudiants, des adultes, la police. Les sujets abordés sont récurrents… » témoigne Laurent Hénart.

« Une autre relation avec les citoyens »

Sécurité, santé, propreté, logement, mixité sociale, incivilités, les discussions sont ouvertes.

« Un parent d’élève m’a demandé mon avis sur les rythmes scolaires. Et m’a donné le sien. Les gens prennent le temps d’échanger. C’est plus spontané que dans une réunion classique. C’est une autre relation avec les citoyens », poursuit le maire de Nancy, qui renvoie à un petit livre blanc mis à disposition du public, faute d’arriver à citer une idée que lui aurait apportée un ses interlocuteurs, durant sa nuit à la belle étoile.

Les passants ignorant le but de l’opération émettent, en tout cas, des hypothèses sur la signification de ces lits et de ces tables posés dans la rue. « C’est fait pour sensibiliser les gens au problème des sans-abri, c’est ça ? » interroge Sandrine, allongée sur un des matelas.

Mauvaise réponse !

On voit la fin d' une queue près de la statue de Stanislas ...

... du côté de l' Hôtel de ville !

Impressionnant, non ?

Mais, pourquoi ?

Dimanche 14 septembre à 15h15 - Hôtel de ville.

Pour la première fois à Nancy, l’ auteur américain Richard Ford parlera de son huitième roman, « Canada » (L’Olivier) couronné par le Prix Femina étranger et unanimement salué par la critique internationale. Une rencontre exceptionnelle en partenariat avec le Festival America, le CNL et Le Point.

Animé par Françoise Rossinot.

Si vous regardez, attentivement, la photo, vous remarquerez deux drôles d'équipages qui ont pris le départ des 5 et 10 km organisés en préambule du meeting d'athlétisme de Poitiers, à côté du stade Rebeilleau.

Quelques minutes avant le départ simultané des deux courses, deux joëlettes étaient présentes devant la ligne de départ.

Ces fauteuils montés sur roue et équipés de deux longs bras tenus par des porteurs permettent à des handicapés moteurs de partager l'émotion d'une course sur route. Justine Cholet et Alexandre Chenuau, tous deux âgés de 21 ans, portaient respectivement les dossards 171 et 157.

La Joëlette est un fauteuil tout terrain mono-roue qui permet la pratique de la randonnée à toute personne à mobilité réduite, enfant ou adulte même très lourdement dépendant (myopathes, scléroses en plaques, tétraplégiques...), avec l'aide de deux accompagnateurs.

La Joëlette permet : 

- le partage d'une activité en groupe : famille, amis, association...
- la découverte de lieux jusque là inaccessibles.
- de se promener, se changer les idées
- découvrir la nature.
- de faire des raids, des courses

...

L’invention de la Joëlette revient à un accompagnateur en montagne, Joël Claudel, qui voulait pouvoir continuer à emmener en balade Stéphane, son neveu myopathe.

Pour en savoir plus :

http://www.hce.asso.fr/-La-Joelette-

Et, ils ont de l' humour !