• Nicolas Sarkozy : le « ni-ni » est d'abord un déni !

    La loi de la pesanteur est dure, mais c'est la loi. Nicolas Sarkozy pensait revenir aux affaires, et il n'en finit pas de revenir sur terre. Après une arrivée brinquebalante à la tête de l'UMP, le voilà confronté à l'impasse de son « ni-ni ».

    « Ni PS ni Front national », c'est la doctrine officielle de l'ancien président et d'une partie de l'UMP dans l’élection partielle du Doubs. Doctrine qu'il a d'ailleurs répétée ce mardi devant les députés UMP. Elle consiste à refuser le « Front républicain », c'est-à-dire l'alliance de la droite et du PS (ou de toute force de gauche) pour faire barrage à l'extrême droite.

    Le problème, c'est que cette posture se présente comme une attitude politique mais qu'elle en est la négation. La politique consiste à choisir. Le « ni-ni » revient à s'en laver les mains. Ni vraiment Ponce, ni tout à fait Pilate ...

    «Nous disons a nos électeurs, ‘c'est à vous de décider' (mais) il n'y aura pas de complaisance avec le Front national dont la victoire nationale n'est plus impossible», a expliqué l'ex-chef de l'État selon des propos rapportés par BFM-TV.com. «Nous ne donnons pas de consignes de vote» aux électeurs du Doubs «mais nous leur demandons de prendre en compte cette dimension», rapporte encore l'AFP. Et Nicolas Sarkozy d'ajouter: «Il faut affirmer un choix politique. Mais si nous ramenons tout à un problème de conscience, nous risquons de faire du problème de la législative partielle dans le Doubs un risque d'explosion de l'UMP». Le président de l'UMP a dit souhaiter «combiner quelque chose qui nous rassemblerait», en disant d'une part qu'»on ne peut pas accepter de complaisance avec le FN» et que «l'élection d'un député FN ne serait pas une bonne chose», d'autre part que «nous laissons la liberté de choix des électeurs» du Doubs. «Avec cela, nous barrons la route au FN qui souhaite notre mort», a-t-il dit, ajoutant qu'il n'y avait «pas de consigne non plus pour le PS».

    L' UMP n'a pas besoin de cela pour se morceler ... Si François Fillon a prôné le «ni-ni» : ni Front national, ni Parti socialiste, Alain Juppé s'est exprimé en faveur du PS. Le maire de Bordeaux «aurait dû attendre et ne pas diviser», a taclé Nicolas Sarkozy.

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