• Pendant ce temps, en Hongrie ... un autre drame se joue !

    Le monde s' émeut de cette photographie du petit Aylan Kurdi gisant mort, sur une plage de la station balnéaire de Bodrum ....

    Pendant ce temps, en Hongrie ...

    mais pendant ce temps, se joue un autre drame !

    Les autorités magyares empêchaient des migrants d’accéder à des wagons en l’absence du visa nécessaire pour voyager dans l’espace Schengen.

    Ces migrants, pour la plupart des réfugiés syriens, font partie des quelque 2 000 personnes qui attendaient dans les gares de Budapest, transformées en camps de réfugiés improvisés ces derniers jours.

    Des centaines de migrants ont pu embarquer, lundi 31 août, en Hongrie dans des trains à destination de l’Autriche et de l’Allemagne.
     
    Quelques 200 migrants ont embarqué à bord d’un train. Leur espoir : atteindre la frontière autrichienne. Depuis deux jours, la gare de Keleti avait gardé portes closes, les autorités hongroises invoquant des problèmes de sécurité. Mais au final, les migrants n’atteindront leur destination. Leur train a été immobilisé à une quarantaine de kilomètres de la capitale à Bicske. Ils ont ensuite dû montés à bord d’autobus, direction : un camp de réfugiés.

    Alors que la police interdisait depuis deux jours l’accès à la gare centrale de Budapest aux migrants, l’entrée principale du bâtiment a été rouverte jeudi 3 septembre peu après 8 heures, provoquant une certaine confusion. Un premier train avec environ 200 migrants à son bord a quitté la gare à destination de Szombathely et Sopron, deux villes proches de la frontière avec l’Autriche.

    La Hongrie est devenue un point de passage pour les migrants, dont 50 000 ont afflué dans le pays pour le seul mois d’août. « Personne ne veut rester en Hongrie, en Slovaquie, en Estonie, en Pologne. Tous veulent aller en Allemagne. Notre job est juste de les enregistrer et nous les enregistrerons », a déclaré jeudi 3 septembre le premier ministre hongrois, Viktor Orban. Il a ajouté que l’accueil des migrants n’était pas un problème « européen mais allemand ».

    Pendant ce temps, en Hongrie ... un autre drame se joue !

    Mais au final, les migrants n’atteindront leur destination. Leur train a été immobilisé à une quarantaine de kilomètres de la capitale à Bicske. Ils ont ensuite dû montés à bord d’autobus, direction : un camp de réfugiés.

    Pendant ce temps, en Hongrie ... un autre drame se joue !

    La police anti-émeute a ordonné aux réfugiés de quitter le train, mais beaucoup d'entre eux ont résisté, certains s'allongeant sur la voie ou prenant la fuite. Ceux qui refusaient de descendre tambourinaient sur les vitres des wagons, criant "SOS" et "No camp ! No camp !" (pas de camp).

    D'autres ont affronté les forces de l'ordre pour tenter de regagner le train. Lors de ces échauffourées, il a fallu une dizaine de policiers pour relever un homme, son épouse et leur nourrisson blotti dans les bras de sa mère, allongés sur les voies après avoir échappé à la police.

    « Après le poids des mots, le choc des images ?« Une photo pour ouvrir les yeux » »

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