• Avant d' arriver au volcan du Teide, nous avons pu voir ceci :

    Ce contraste de sols arides, de végétations tourmentées et ce manteau de nuages était à couper le souffle ...


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  • Caricature montrant Darwin avec un corps de singe et la grande barbe qu'il se laisse pousser à partir de 1866, magazine Hornet de 1871.

    Un tiers des Américains sont convaincus que les êtres humains "existent sous leur forme actuelle depuis l'origine", révèle une étude d'opinion. Ils ne croient donc pas à la théorie de l'évolution des espèces. Pourtant, critiquée et attaquée, parfois aussi pour de bonnes raisons, elle continue à prouver sa valeur.

    Le centre de recherches Pew, qui a conduit ce sondage, précise qu'environ un quart des Américains pensent que "Dieu ou un être suprême a joué un rôle dans le processus d'évolution", tandis que 32% estiment que l'évolution est le fruit de "processus naturels".

    Les résultats diffèrent peu de ceux de 2009, si ce n'est que les positions suivent davantage des lignes partisanes : quelque 54% des républicains et 64% des démocrates affirmaient croire, en 2009, à la théorie de l'évolution. Or, désormais seuls 43% des républicains et 67% des démocrates croient à l'évolution, soit 24 points d'écart. Environ 65% des sans-étiquette croient à l'évolution, un chiffre inchangé par rapport à 2009.

    La théorie de l'évolution a fait ces dernières années l'objet d'un débat politique enflammé aux Etats-Unis, où les cours de sciences sont devenus des champs de bataille entre partisans d'un enseignement non religieux dans les écoles publiques et chrétiens fondamentalistes soutenant l'enseignement du "créationnisme".

    Et les différences entre démocrates et républicains d'un point de vue ethnique ou religieux "n'expliquent pas toutes les différences partisanes", selon Pew. "Même en tenant compte de ces caractéristiques, les différences partisanes demeurent", selon le centre de recherches.

    Pew a cependant relevé de fortes disparités entre groupes religieux. Deux-tiers des protestants évangéliques blancs ne croient pas à l'évolution, contre 78% des autres protestants blancs qui y croient. Près de sept catholiques blancs non hispaniques sur dix, et 53% des catholiques hispaniques, croient à l'évolution.

    Trois Américains sur quatre qui ne sont affiliés à aucune religion croient à l'évolution et seulement 13% d'entre eux pensent que l'évolution a été guidée par un "être suprême".

    Une longue histoire de remise en question

    Les tenants des religions ne sont pas les seuls à avoir critiqué la théorie de l'évolution de Darwin. Mais ces penseurs non religieux l'ont fait pour d'autres raisons. Parmi eux, et non des moindres, le philosophe et prix Nobel de littérature Henri Bergson. Dans son ouvrage "L'évolution créatrice", il avance que certains organes, comme l'œil, exigent un agencement tellement précis et complexe qu'ils ne pourraient résulter d'une évolution par sélection naturelle. Bergson ne remet pas en cause l'existence du phénomène d'évolution, ni son rôle d'élimination. Mais ils mettent en doute sa capacité à éviter que des mutations génétiques adaptatives se diluent au fil des générations. Ils doutent également que l'évolution puisse produire spontanément des successions d'innovations suffisantes, même sur les durées considérées.

    Mais au contraire, des travaux récents (1994) ont montré qu'un oeil peut se former assez rapidement à partir d'un simple organe photosensible rudimentaire. Moins de 400 000 générations peuvent suffire à former un œil semblable à celui des vertébrés. Ces recherches montrent également qu'un oeil peut apparaître chez des espèces différentes selon des voies indépendantes et aboutir à des "solutions" d'oeil différentes.

    Plus que jamais donc, l'intuition de Darwin semble se confirmer à la lumière de travaux de recherche modernes, n'en déplaise à l'obscurantisme d'un tiers des Américains ou d'autres ...


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  • Le mur des Lamentations et le Dôme du Rocher sous la neige le 13 décembre à Jérusalem. La ville sainte n'avait pas connu de telles chutes de neige (35 cm par endroits) depuis 1953. Les écoles ont été fermées, la plupart des routes ne sont pas déneigées. Les pays de la région ne sont pas épargnés par ces intempéries qui accentuent les difficultés des conditions de vie en Syrie et dans les camps de réfugiés syriens installés au Liban et en Jordanie. (Dusan Vranic/AP/SIPA)

    Alors, qu' à Gaza ...

    La tempête ne s'est pas arrêtée aux portes de Jérusalem. Dans la bande de Gaza, des pluies torrentielles ont inondé les rues, ajoutant aux difficultés des habitants déjà confrontés à une pénurie de carburant et à des coupures de courant. Ci-dessus, de jeunes palestiniens traversent les rues inondées de Gaza le 13 décembre. (MOHAMMED ABED/AFP)


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  •                                Afghanistan-1a

    [...] Il y a un demi-siècle, les femmes afghanes poursuivaient des carrières en médecine, les hommes et les femmes se mêlaient nonchalamment dans les cinémas et les campus universitaires à Kaboul, les usines de la banlieue produisaient des textiles et d’autres marchandises. Il y avait une tradition de loi et d’ordre, et un gouvernement capable d'entreprendre de grands projets d'infrastructures nationales, comme la construction de centrales hydroélectriques et de routes, quoique avec une aide extérieure. Les gens ordinaires avaient un sentiment d'espoir, une conviction que l'éducation pourrait ouvrir des opportunités pour tous et qu’ils avaient un brillant avenir devant eux. Tout cela a été détruit par trois décennies de guerre, mais c’était réel. [...]

    Source : Once upon a time in Afghanistan, par Mohammad Qayoumi, Foreign Policy, 27 mai 2010 ( via Snaphanen).


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  • Il n'aura fallu à l'humanité qu'un peu moins de huit mois, 232 jours exactement, pour consommer toutes les ressources naturelles qu' elle peut produire en un an !

     20 août 2013 : l'humanité entre en période de "dette écologique"Ce mardi 20 août correspond au "Global Overshoot Day" ou "jour du dépassement planétaire" selon l'organisation non gouvernementale Global Footprint Network (GFN), qui calcule chaque année ce "jour triste et solennel".

    Principaux responsables de ces dégâts :

    le rejet massif de CO2 et la surexploitation des milieux naturels.

    Depuis 2003, les experts scientifiques de l'ONG canadienne et le think tank anglais New Economics Foundation calculent chaque année cette empreinte écologique visant à "évaluer l'impact des activités humaines sur les écosystèmes de la planète". Un indicateur créé pour mesurer "l'écart entre ce que la nature peut régénérer et ce qui est requis pour alimenter l'activité humaine". Calculé en hectare global par habitant (hag/hab), il compare la quantité de ressources naturelles disponibles et la consommation réelle dans chaque pays.

    Pour GFN, le premier dépassement est intervenu en 1970. Depuis, la date se fait chaque fois plus précoce, marquant une accélération importante du processus de dégradation de notre planète. En 1980, l'"Overshoot Day" était tombé un 8 novembre, en 2000, un 8 octobre et en 2009, un 7 septembre. "Et il est à craindre que la date va encore avancer au fil des années" ajoute-t-on chez WWF, partenaire de Global Footprint Network.

    Les prévisions de l'ONG canadienne ne sont pas engageantes ! Il faudrait aujourd'hui "plus de 1,5 Terre pour répondre aux besoins d'une population humaine toujours croissante. A ce rythme, nous aurons besoin de 2 planètes bien avant la moitié de ce siècle". Un constat que partage WWF : "Notre empreinte écologique va encore augmenter surtout que d'après les prévisions des Nations unies, la population mondiale atteindra les 9,1 milliards de personnes en 2050." Plus d'individus sur la planète signifiant une consommation accrue et son corollaire, l'aggravation de la "dette écologique".

    "L'humanité vit au-dessus de ses moyens", tranche le Global Footprint Network. "Le seuil critique a été atteint depuis environ trente ans et la consommation des hommes dépasse désormais ce que la nature est en capacité de lui fournir en termes de recyclage de CO2 libéré et de production de nouvelles matières premières."

    La nature n'est donc plus capable de se régénérer suffisamment vite pour absorber  les activités humaines à l'origine de la diminution de la couverture forestière, de la dégradation des réserves d'eau douce ou de l'émission de pollutions. 80 % de la population mondiale vit dans des Etats qui utilisent plus de ressources que ce que leur permettent les écosystèmes de leur territoire national. Parmi ces pays "débiteurs écologiques", le Japon aurait besoin de plus de "7,1 Japon" pour subvenir aux besoins de ses habitants et le Qatar, 5,7 fois sa superficie. La France consomme, elle, l'équivalent de 1,6 France par année.

    Il faut aujourd'hui plus de 1,5 Terre pour répondre aux besoins d'une population humaine toujours croissante.

    Un constat alarmant est très clair ! Ce jour du dépassement arrive de plus en plus tôt et de plus en plus vite ... Ce qui signifie que la terre vit d’une certaine manière à crédit et utilise plus que ce qu’elle ne peut fournir.

    Bientôt, notre seule planète ne suffira plus.

    Cette dette écologique se creuse comme un déficit de dette souveraine, à la différence qu’il sera encore plus difficile de rembourser ! Pas question d' effacement total comme pour une dette, ni de rééchelonnement ... Et, que penser de notre héritage pour les futures générations ?


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