• La tourte lorraine est une tarte faite d’une abaisse de pâte garnie de porc et de veau liés d’une migaine (oeufs battus avec de la crème), recouverte d’un dessus en pâte feuilletée dorée, souvent décorée de motifs géométriques.

    La veille de la préparation, une marinade est confectionnée avec la viande de porc et de veau détaillée en petites lèches, placées dans un récipient avec des échalotes, des gousses d’ail et du persil hachés, rehaussées de thym, de noix de muscade, de poivre, de sel et de vin gris ou de blanc sec.

    Le moment venu, on confectionne une pâte feuilletée, que l’on partage en deux boules. La première est abaissée pour garnir le fond d’une tourtière, en laissant de la pâte bien déborder sur le pourtour. La viande de la marinade est répartie sur le fond. Puis, on abaisse la seconde boule pour en faire un couvercle de pâte, un peu plus petit et plus épais que la première abaisse. On recouvre la préparation avec ce couvercle, on dore à l’oeuf et on passe à four moyen. Dès que la pâte colore, on la ressort du four pour introduire la migaine (appareil assaisonné d’oeufs battus avec de la crème) par l’orifice de la cheminée centrale qu’on aura pris soin de ménager.

    Dans l’assiette

    Cette tourte se propose en entrée chaude, ou bien en plat principal avec une salade.

    Un peu d’histoire

    Les tourtes puisent leur origine dans l’Antiquité. Les Romains parlaient déjà de tortosa (tourtes). A la fin du Moyen Âge, on entourait de pâte toutes sortes de viande, de volailles, de poissons, assaisonnées et accompagnées d’un liant. Ces tourtes, simples tartes recouvertes d’une croûte de pâte, étaient soit sucrées (garnies de crème, de confiture, de fruits), soit salées (garnies de viande, volaille ou de poisson). Pour la tourte lorraine, de nombreux pâtissiers, boulangers et traiteurs n’utilisent plus que de la viande de porc comme garniture.

     


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  • 1953 : quand la Grèce annulait la dette de l'Allemagne !

    Londres, 1953 : lors d'une conférence internationale, 22 pays dont la Grèce, décident de renoncer à la moitié de leurs créances à l'égard d'une Allemagne mal en point après la guerre.

    Aujourd'hui, la question se pose d'une annulation partielle de la dette grecque. Il parait de plus en plus clair qu'Athènes ne sera jamais en mesure de rembourser ces dettes. 

    On sait que les Allemands trainent des pieds et sont peu pressés, comme le montrent les sondages, de "payer" pour la Grèce qui à leurs yeux à jouer trop longtemps les cigales pendant que les fourmis germaniques se serraient la ceinture. 

    Un épisode peu connu relativise un peu la situation actuelle. Car après la guerre, c'est une Allemagne à genoux qui demandaient l'annulation d'une partie de sa dette pour mieux pouvoir financer sa renconstruction.

    A l'époque l'endettement de la RFA représente 21% de son produit intérieur brut soit sept fois moins que ce que la Grèce doit supporter aujourd'hui. Mais par rapport à aujourd'hui, cette annulation partielle de la dette n'a pas été assortie d'une austérité budgétaire extrême. Au contraire, l'Allemagne a bénéficié dans les années cinquante de mesures favorisant sa croissance.

    Bonn avait par ailleurs obtenu d'interrompre le remboursement de ses dettes si le pays devait enregistrer un déficit commercial. Les créanciers s'obligeaient d'une certaine façon à acheter plus de produits allemands pour permettre à l'Allemagne de pouvoir rembourser ses dettes grâce aux revenus tirés des excédents commerciaux et non en puisant dans les réserves monétaires ou en empruntant un peu plus.


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  • Cet objet est un inhalateur ...

    Ce qui donne, pour moi, ceci :

    Car, je souffre de BPCO ...

    La bronchopneumopathie chronique obstructive est l'obstruction généralisée des bronches de petit calibre. Elle s’observe dans la bronchite chronique, l’emphysème pulmonaire chronique et l’asthme à dyspnée continue.

    L'obstruction des voies aériennes est définie par l'élévation de la résistance à l'écoulement de l'air pendant l'expiration forcée. Elle peut être due au rétrécissement ou à l'obstruction des bronches, à un bronchospasme etc...

    Traitement des BPCO

    La thérapeutique permet l'amélioration de la fonction respiratoire, ce qui diminue la dyspnée, l'infection bronchique, l'expectoration et la souffrance du muscle cardiaque.

    La bronchite chronique évolue sans traitement vers une insuffisance respiratoire chronique.

    Le traitement doit être le plus précoce possible.

    Le traitement des poussées aiguës 

    Il associe :

    • Les bêtamimétiques en inhalation ;
    • Parfois les corticoïdes sont utiles ;
    • L'antibiothérapie ;
    • La kinésithérapie respiratoire ;
    • La ventilation non invasive (avec un masque) ou invasive (avec intubation).

    L'hospitalisation est de toute façon nécessaire.

    Le traitement de fond des bronchopneumopathies chroniques obstructives

    L'arrêt total et définitif du tabac est primordial.

    Différents moyens sont utiles : patchs à la nicotine, chewing-gums à la nicotine, (psychothérapie de groupe, acupuncture, auriculothérapie...

    Le climat et la pollution atmosphérique :

    • Respirer l'air le plus pur possible :
    • Changer de poste de travail en cas d'exposition à des vapeurs chimiques ou à des poussières ;
    • Supprimer les irritants bronchiques ;
    • Choisir si possible un domicile loin des zones industrielles, assurer une bonne humidification de l'air en cas de chauffage central..

    Les conseils d'hygiène de vie :

    • Perdre les kilos en trop ;
    • Faire de l'exercice, notamment la marche à pied ;
    • Bien se couvrir quand le temps est froid, éviter les courants d'air et les changements de température brutaux ;
    • Faire quelques séances de kinésithérapie respiratoire pour apprendre à cracher et à respirer ;
    • S'immuniser chaque automne contre les infections respiratoires (immunostimulants, vaccins : contre la grippe, le pneumocoque…) ;
    • Effectuer des cures thermales.

    Les médicaments sont indiqués selon les cas et l'évolution :

    • Antibiotiques au long cours de façon discontinue ;
    • Les asséchants bronchiques ou fluidifiants selon les cas ;
    • Les anticholinergiques en inhalation ;
    • Les bronchodilatateurs : salbutamol, théophylline, anti- inflammatoires, corticoïdes parfois ;
    • Anticoagulants ;
    • L'oxygénothérapie de longue durée est possible, avec prudence ;
    • Le traitement de l'insufisance cardiaque droite repose sur les diurétiques, les saignées dans certains cas, l'oxygénothérapie continue.

    La transplantation pulmonaire peut dans de rares cas être envisagée.


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  • D' où l' expression ...Le lion et le teckel ... Du Jean de La Fontaine en vrai !


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  • Seuls qui connaissent vraiment Nancy le savent : la cour des Arts est le plus court chemin pour aller place Stanislas depuis la rue Saint-Dizier ...

    Approchons-nous et regardons cette photo prise par MamLéa ...

    ( photo http://vuparmam.blogspot.fr )

    Mais, c' est fou ce qu' on peut y trouver ! Notamment ...

    Nancy : la Cour des Arts ...

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