• Tout le monde sait ce qu' est un funiculaire qui est une remontée mécanique équipée de véhicules circulant sur des rails en pente et dont la traction est assurée par un câble pour s'affranchir de la déclivité du terrain. 

    Mais, j' étais loin de m' imaginer que Nancy avait eu un funiculaire !

     

    Le funiculaire de la Cure d'Air était un funiculaire, situé à Nancy et aujourd'hui disparu. En service de 1905 à 1914, ce funiculaire reliait le cimetière de Préville au parc de la Cure d' Air Saint-Antoine.

    En 1904, les actionnaires de la Société anonyme la Cure d'Air Saint-Antoine, alors propriétaire du parc de la Cure d'Air, décident de réaliser un funiculaire pour faciliter l'accès au parc. La conception et la réalisation du funiculaire sont confiées à l' ingénieur civil G.-E. Bernardet. Les travaux sont exécutés en une année, pour un coût total d'environ 60 000 Francs.

    Le funiculaire est inauguré les 23 et 24 avril 1905, et connaît un franc succès dans les années qui suivent. Il crée immédiatement un véritable engouement pour cet endroit à la mode qu’est devenu le parc. 

    En période d'affluence, le funiculaire compte environ 1700 voyageurs par jour, et jusqu'à 15000 voyageurs en un mois. Un billet aller-retour coûte 0,20 Francs. Aux heures de pointe, le funiculaire peut proposer un départ toutes les 45 secondes.

    Un accident mortel se produit le 31 mai 1908. Lors de son ascension, une voiture se détache accidentellement du câble de traction et part à la dérive le long de la pente, percutant les voitures qui la suivent. L'accident fait un mort et plusieurs blessés.

     

    Le funiculaire perd alors de son attrait !

    La fermeture définitive du funiculaire survient peu de temps après le début de la Première Guerre mondiale. Les infrastructures sont abandonnées et finissent par être détruites dans les années 1960, lors d'opérations d'urbanisation du quartier.

     

                    


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  • TVA : le taux normal passe de 19,6% à 20%, le taux intermédiaire de 7% à 10% (hôtellerie, restauration, transports ...). Pas de changement pour le taux réduit (5,5%). Pour les tickets de cinéma, la TVA baissera de 7 à 5,5%, comme les livres et les spectacles vivants. Pour les centres équestres, elle augmente de 7 à 20% pour se conformer à la réglementation européenne.

    SMIC : il passe de 9,43 à 9,53 euros brut de l’heure (+1,1%). En net pour un temps plein, le gain est de 12 euros environ par mois.

    RETRAITE : les pensions complémentaires du privé (Agirc et Arrco) seront versées chaque mois et non plus chaque trimestre. Les cotisations acquittées par les entreprises et les salariés, augmentent, ainsi que celles du régime général de base. Les majorations de pension des retraités ayant eu au moins trois enfants sont désormais soumises à l’impôt.

    QUOTIENT FAMILIAL : le plafond de ce dispositif réduisant l’impôt des familles en fonction du nombre d’enfants et des revenus baisse de 2.000 à 1.500 euros par demi-part.

    RSA : le revenu de solidarité active « socle » augmente de 1,3% à 499 euros pour une personne seule, 749 euros avec un enfant.

    PRESTATIONS FAMILIALES : les plafonds d’attribution pour les prestations familiales (allocation rentrée scolaire, prestation d’accueil du jeune enfant...) augmentent de 1,9%.

    FONCTIONNAIRES : abrogation de la journée de carence, non indemnisée en cas d’arrêt maladie. En outre, les fonctionnaires les moins bien payés (catégorie C, 47% des agents) bénéficient d’un coup de pouce (au 1er février) de 4,6 euros à quelque 46 euros mensuels.

    TEMPS PARTIELS : la durée minimale des temps partiels passe à 24 heures hebdomadaires (pour les contrats en cours, les entreprises ont jusqu’au 1er janvier 2016 pour se conformer).

    EMPLOI - UNION EUROPENNE : les Bulgares et Roumains sont désormais libres de venir travailler en France, au nom du principe de la libre circulation des travailleurs européens. Ces deux pays sont membres de l’UE depuis 2007.

    TIMBRE : les plus courants vont coûter 3 centimes de plus. La lettre verte passe à 0,61 euro et la lettre prioritaire à 0,66 euro.

    TABAC : à partir du 6 janvier, le paquet de cigarettes augmente de 20 centimes, portant le plus onéreux à 7 euros. Le tabac à rouler grimpe de 50 centimes.*

    BOISSONS ENERGISANTES : une taxe (1 euro par litre) entre en vigueur.

    ÉNERGIE : Les factures d’électricité devraient augmenter d’environ 2%, en raison d’une hausse de la Contribution au service public de l’électricité (CSPE), une taxe sur la facture d’électricité. En outre, les tarifs TTC de l’énergie vont répercuter les variations de TVA. Le gaz et l’électricité passent ainsi de 19,6 à 20%. Les abonnements restent au taux de 5,5%.

    ENVIRONNEMENT : chacun pourra faire mesurer l’exposition aux ondes électromagnétiques dans les habitations et lieux publics. Il suffira d’en faire la demande à l’Agence nationale des fréquences.

    TRANSPORTS EN COMMUN : les tarifs sont majorés de 3% en Ile-de-France. Deux exceptions : le ticket à l’unité reste à 1,70 euro et le pass mensuel Navigo des zones 1-5 est maintenu à 113,20 euros.

    POLICE : policiers et gendarmes disposent d’un nouveau code de déontologie, qui préconise le vouvoiement, encadre les contrôles d’identité, la palpation des suspects, et prévoit que les forces de l’ordre portent sur leur uniforme un numéro permettant de les identifier.

    CARTE D’IDENTITÉ : sa validité passe de 10 à 15 ans, sauf pour les mineurs.

    JUSTICE : suppression du timbre fiscal à 35 euros. Depuis octobre 2011, il devait être acquitté par tout justiciable (sauf les éligibles à l’aide juridictionnelle) désirant saisir la justice pour un problème civil, commercial, prud’homal, social, rural ou la justice administrative.

    JEUX : c’est désormais la chaîne privée TF1, et non plus France 2, qui retransmet les tirages du Loto (en direct) et d’Euro Millions (en différé).

    * La hausse de 20 centimes du prix de toutes les marques de cigarettes en France a été repoussée au 13 janvier, au lieu du 6 comme initialement prévu, a-t-on appris vendredi auprès du gouvernement.


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  • ( Photo de Patrice Saucourt )

    Durant les vacances de fin d’année, les accueils de loisirs de la Ville de Nancy sont ouverts du lundi au vendredi, de 7 h 30 à 18 h 30, à Charlemagne, Braconnot, Paul- Friederich, Ory et Charles III. Ils seront fermés le mercredi 1er janvier ainsi que le 31 décembre à 18 h, en raison de la fête du nouvel An.
     
    Pour les derniers jours avant 2014, chaque accueil de loisirs orientera principalement ses activités autour du thème de Noël et de la nouvelle année, mais aussi autour des joies de la glisse, puisque les enfants pourront profiter cette année de la grande patinoire de la place Charles III.
     

    Quand Nancy se met au patinage ...

    À Charlemagne :
    « Au camping ! » (Rallye camping, maquillage au club, spectacle de danse, « Chat sapin »…) 
    « Moteur, Action ! » (Tournage publicitaire, « Classe mannequin »...) 
    « Les Vosgiens font du ski ! » et tournois sportifs.
     
    A Braconnot :
    Quizz et contes de Noël, fabrication de flocons et de cartes de voeux, confections de lanternes, jeux et chants 
    « Pôle Express » (dans le train, les lutins, les habitants et la magie du Grand Nord.) 
    Enquête policière, rallye photo et grand tournoi de football.
    A Ory/Charles III : « Joyeuses Fêtes ! » (décorations de Noël, Père Noël géant, Noël dans le monde, comment préparer le réveillon, les bonnes résolutions, calendrier 2014…) 
    « Mon beau sapin » (« Qui es-tu ? », « Où sont les rennes ? », l’apprenti Père Noël, « Allumez les projecteurs ! »…)
     
    À Paul-Friederich : 
    Course de lutins, création d’un sapin géant, cartes de voeux. 
    Création d’un traîneau de Noël et déguisements. 
    Fabrication de la couronne de la galette des Rois.
     
    PATINOIRE : tous les matins de 10 h à 11 h 30 :
    Lundi 23 décembre : Charlemagne et Braconnot.
    Mardi 24 décembre : Ory.
    Jeudi 26 décembre : Braconnot.
    Vendredi 27 décembre : Charlemagne et Paul-Friedrich.
    Mardi 31 décembre : Ory et Braconnot.
    Jeudi 02 janvier : Braconnot et Charlemagne.
    Vendredi 03 janvier : Paul-Friedrich               

    Quand Nancy se met au patinage ...

     

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  • NANCY : le Hall du Livre repris par Gallimard

    La décision, attendue, est cette fois officielle : le tribunal de commerce a accepté l'offre de reprise de la librairie Chapitre de Nancy par la maison d'édition Gallimard. En un mot : le Hall du Livre est sauvé.

    Cette institution nancéienne était menacée après le dépôt de bilan de l'enseignen Chapitre, ce qui, dans la cité ducale, mettait en jeu 62 emplois pour le Hall du Livre et  dix autres au centre commercial Saint-Sébastien. Le public et les élus s'étaient aussi mobilisés pour l'avenir du Hall du Livre.

    NANCY : le Hall du Livre repris par Gallimard

    Soulagement pour les employés de l'établissement bien connu à Nancy, véritable librairie promenade, mais également pour les clients, qui se sont mobilisés avec les élus, et le personnel du Hall du Livre, pour assurer la pérennité de la librairie du centre ville.

    C' est un endroit où vous êtes sûr de trouver tout ce vous voulez ... Car, hormis cette librairie et la FNAC qui est trop " industrielle ", il n' y a plus aucune librairie à Nancy. Et quel plaisir de pouvoir traîner entre les rayons et parler de livres ....


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  •  Arthur Conte, un destin français

    Avec la disparition d'Arthur Conte, la France perd un personnage hors norme. Un Catalan à l'accent rocailleux, dont le talent aux multiples facettes lui permit de briller comme journaliste, écrivain, historien, mais aussi comme homme politique. Un destin si français pour celui qui fut député à 31 ans, ou encore président de l'ORTF, et dont la réussite illustre ce que la méritocratie républicaine peut produire de meilleur. Sa passion de la vie, le défunt l'avait transmise à ses enfants: Dominique Bona, académicienne et romancière ayant obtenu le prix Renaudot en 1988, et Pierre, naguère PDG du Figaro Médias.

    Né le 31 mars 1920 à Salses-le-Château, village des Pyrénées-Orientales dont il fut maire, le petit Arthur Conte, fils de modestes viticulteurs, parlait catalan en famille. Le français, il l'apprit à l'école, et le perfectionna au lycée Louis-Arago de Perpignan. Devenu auteur à succès, grand vulgarisateur de l'histoire de France, il se souviendra toute sa vie de son père qui lui racontait la guerre de 14-18 à laquelle il avait participé.

    Un arrière-grand-père simple berger

    «La rugosité de la langue catalane, dans la bouche de mon père -un solide tout trapu, qui n'avait peur de rien, pour autant pas flambard pour un sou - rendait plus épique encore le courage et le martyre de ces millions d'hommes englués dans la boue des tranchées», écrivait Arthur Conte dans une chronique parue dans Le Figaro en mars 1993. Nul doute que l'écrivain devait la force évocatrice de sa plume, quand il racontait l'histoire de son cher pays, aux discussions qu'il partageait avec son père, mais aussi avec ses grands-parents, et même avec son arrière-grand-père qui fut un simple berger.

    Profondément enraciné dans sa région et sa famille, l'historien était capable de ressentir la France, son âme, à travers la vie des plus humbles. En même temps, grâce à une soif de connaissances inextinguible, celui qui avait étudié à l'université de Montpellier avait acquis une vaste érudition qui lui permettait de rivaliser avec les meilleurs intellectuels. Ce profil de savant resté simple, proche des gens, lui permit de signer des ouvrages à la fois brillants et accessibles, où les anecdotes se mêlaient à la grande histoire. On peut citer en particulier la série de livres intitulée 1er janvier. Parut ainsi Le 1er janvier 1789, à l'occasion du bicentenaire de la Révolution, et d'autres volumes furent publiés, consacrés au premier jour des années 1800, 1900, 1920, 1940, 1960 ou encore de 1980 et 1983.

    Outre de grandes fresques historiques, telles que Bâtisseurs de la France, de l'an 1000 à l'an 2000, paru en 2004, Les Paysans de France: de l'an 1000 à aujourd'hui, sorti en 2000, ou encore Les dictateurs du XXe siècle publié en 1984, Arthur Conte signa plusieurs essais, dont un intitulé L'après-Yalta. Il s'essaya aussi à la biographie, avec notamment un ouvrage consacré, en 1991, à Joffre, comme un hommage d'un Catalan à un autre Catalan.

    Président de l'ORTF en 1972

    Homme de conviction et de caractère, Arthur Conte débuta sa carrière politique en devenant secrétaire de la fédération SFIO de son département en 1946. L'année suivante, il était élu maire de Salses. Puis en 1951, il accédait à la députation. Il fut nommé ensuite secrétaire d'État à l'Industrie et au Commerce, en 1957, dans le gouvernement Bourges-Maunoury. Mais, en 1963, Arthur Conte quittait la SFIO parce qu'il n'approuvait pas la tactique d'alliance avec les communistes. Il se présenta alors aux élections législatives de 1968 sous l'étiquette UDR. Il redevint député et le resta jusqu'en 1973.

    Partisan de Pompidou à l'élection présidentielle de 1969, il fut nommé président de l'ORTF en 1972 et resta en poste seize mois. Favorable à une radio et télévision indépendantes du pouvoir politique, il fut destitué de ses fonctions en 1973. Il raconta cette expérience dans un livre, Hommes libres. Par la suite, il sera un proche de

    Valéry Giscard d' Estaing. Il signera en 1981 un ouvrage, L'Homme Giscard, pour soutenir le président en quête d'une réélection. La politique restera ensuite omniprésente dans la vie d'Arthur Conte qui lui consacrera encore régulièrement des livres. À l'image de la galerie de portraits publiée en 1985, où il étudie Les Présidents de la Ve République.

    Esprit curieux et brillant, il s'était hissé jusqu'aux sommets à la seule force de son intelligence. Arthur Conte se voyait comme Un provincial à Paris, titre de l'un de ses livres sorti en 1997. En réalité, il était avant tout Français et fier de l'être, avec ses particularités et son franc-parler. À l a fois attaché aux traditions et tourné sans relâche vers l'avenir, il fut un homme véritablement moderne.

                                

     


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