• Comme le restaurant où j' ai mes habitudes le week-end faisait relâche, je suis allée chercher fortune un peu plus loin ...

    De prime abord, l' extérieur est surprenant et ne fait pas penser à un restaurant !

    Et pourtant ...

    Depuis maintenant 4 générations (1924), le restaurant Le Mail, situé à 50m de la plage de la Concurrence et du casino, vous accueille pour une escale gourmande.

      Loin du piège à touriste, propose entre autre une cuisine de la mer avec de bons produits, cuisson parfaite (cuisine visible), cadre original et sans chichi pour un prix correct, service souriant et efficace.


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  • Pendant la Première Guerre mondiale, le Bleuet désignait les jeunes recrues françaises qui arrivaient sur le champ de bataille avec des uniformes d’un bleu horizon, encore épargnés par la boue.

    « Les voici les p’tits « Bleuets »,

    Les Bleuets couleur des cieux

    Ils vont jolis, gais et coquets,

    Car ils n’ont pas froid aux yeux.

    En avant partez joyeux ;

    Partez, amis, au revoir ! Salut à vous, les petits « bleus »,

    Petits « bleuets », vous notre espoir ! »

    écrivait Alphonse Bourgoin dans Bleuets de France en 1916.

    Depuis, l’appellation est devenue un insigne par l’action de deux infirmières de l’hôpital militaire des Invalides à Paris en 1925. Souhaitant venir en aide aux mutilés de la Première Guerre mondiale, Charlotte Malterre et Suzanne Leenhardt créent des ateliers de confection de bleuets en tissu afin de les aider à reprendre goût à la vie.

    Un geste symbolique et caritatif

    En portant aujourd’hui le Bleuet de France, chacun peut exprimer sa solidarité envers les familles des morts pour la France. Au-delà du geste symbolique, cet acte s’avère également caritatif : en achetant l’une de ces fleurs à la Fondation Bleuet de France, les donateurs soutiennent financièrement les familles de militaires et de policiers blessés ou morts pour la France.

    Le 11 novembre 1934, les fleurs fabriquées par les anciens combattants sont vendues pour la première fois. 128 000 Bleuets partent ce jour là. L’année suivante, l’État officialise la vente du Bleuet de France pour le jour de l’Armistice. Un second jour de collecte sera créé en 1957 pour le 8 mai, date d’anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale.

    Les Britanniques comme exemple

    Au fil des ans, la tradition du Bleuet de France s’est perdue. Contrairement au Royaume-Uni, où le coquelicot, l’équivalent anglais, est aujourd’hui encore porté par de nombreux Anglais en ce « Remembrance Day ».


    La Reine Elizabeth II en 2011 à Londres, lors des commémorations de l’Armistice de 1918

    Chaque année, la Royal British Legion récolte plus de 50 millions d’euros avec la vente de ses coquelicots. Tandis qu’en 2011, la fondation Bleuet de France ne réunit qu’un peu plus d’un million d’euros. Cette année là, Nicolas Sarkozy, le président français de l’époque, ne porte pas l’insigne pour le jour de l’Armistice.

    Le grand retour du Bleuet de France

    Le 8 mai 2012 pourtant, au lendemain de l’élection présidentielle, le nouveau président François Hollande portait déjà le Bleuet de France à la boutonnière, contrairement à son prédécesseur à ses côtés.


    François Hollande et Nicolas Sarkozy le 8 mai 2012 à Paris

    La cause de ce retour du Bleuet ? Une loi votée le 22 février 2012 sous Nicolas Sarkozy, visant à faire du 11 novembre une journée d’hommage à tous les morts pour la France, et non plus seulement une célébration de la fin de la Première Guerre mondiale. Suite à cette loi, l’amiral Edouard Guillaud, chef d’état-major des Armées, a appelé l’ensemble des unités à porter le Bleuet de France sur leur tenue ce 11 novembre 2012.


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  • Les animaux, et tout particulièrement les animaux sauvages, n’ont ni la vanité humaine ni la discipline de poser de longs moments pour réaliser des photos de famille bien organisées ! Et pourtant, des photographes ont tout de même réussi à capturer l’essence de ce qui pourrait être une photo de famille version carte-postale-à-envoyer-aux-amis-pour-Noël : des clichés très impressionnants !

    La petite collection ci dessous vous proposer ainsi de découvrir les meilleures portraits de familles, soit les animaux comme vous les avez probablement rarement vus… Que ce soit des oiseaux, des chevaux ou des toutous, le rendu est tout aussi incroyable et évoque tout en douceur la tendresse et l’amour de nos amis les bêtes. Quel est votre préféré ?

    Suite :

    https://www.kingpet.fr/blog/web/1414059334-Animaux-magnifiques-portraits-de-famille/


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  • 28 octobre 2014 Kader Arif, secrétaire d’État auprès du ministre de la Défense chargé des Anciens combattants et de la Mémoire a présenté, mardi 28 octobre à Creuzier-le-Neuf dans l’Allier, le nouveau Bleuet de France.

    Le nouveau Bleuet de France désormais fabriqué en France !

    Auparavant fabriqué en Chine, ce symbole de la mémoire combattante est désormais confectionné en France par des ESAT, des établissements réservés aux personnes en situation de handicap.

    Au cours d’une visite dans l’un de ces établissements, Kader Arif a expliqué la volonté qui a été la sienne depuis deux ans de relocaliser la production de cette fleur symbole, afin de valoriser le savoir-faire industriel français. En confiant la production du Bleuet de France à des ESAT, Kader Arif a également aussi voulu agir en faveur de l’insertion professionnelle des travailleurs en situation de handicap.

    Le Bleuet de France est la seule oeuvre à agir concrètement pour aider des milliers de ressortissants de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG) qui rencontrent des difficultés. Les fonds collectés permettent ainsi de contribuer au maintien à domicile des anciens combattants et de leurs veuves, de participer au financement des études des pupilles de la Nation, mais encore de soutenir des militaires gravement blessés en opérations extérieures ou d’accompagner les familles endeuillées de nos soldats.

    Le Bleuet de France avec l’ONACVG, est aussi l’un des acteurs majeurs de la politique de transmission de la mémoire et des valeurs républicaines aux jeunes générations. Ce soutien se concrétise par le financement sur le plan national ou local de centaines de projets mémoriaux.

    Plus que jamais, le Bleuet de France a besoin de votre appui pour promouvoir ses valeurs de mémoire et de solidarité.
    Confier la fabrication du « bleuet de France » aux établissements du secteur du travail protégé et adapté (STPA) pour le centenaire de la guerre de 14 – 18 est un acte symboliquement fort !

    Une même histoire unie l’Oeuvre Nationale du Bleuet de France et la création des premiers « Centre d’aide par le travail » (aujourd’hui ESAT) et ateliers protégés (aujourd’hui Entreprises adaptées »). Comme pour l’OEuvre Nationale du Bleuet de France, c’est dans l’immédiat aprèsguerre, à la fin des années 20, que vont se créer les premiers CAT qui accueilleront notamment des « Gueules cassées ».

    Aujourd’hui encore, le recours aux ESAT et aux EA rentre dans le champ de l’Obligation d’emploi de 6% de travailleurs handicapés. Obligation héritière de la législation de l’après Première Guerre mondiale mettant en place ce qu’on appelait à l’époque les « emplois réservés ».

    En favorisant le recours aux ESAT et aux EA, c’est donc aussi une manière de répondre à cette obligation d’abord créée pour permettre le retour au travail des blessés et invalides de guerre. Elle démontre également la capacité du Secteur du Travail Protégé et Adapté à répondre aux exigences de la commande publique et, parallèlement, la volonté du secteur public d’engager une commande socialement responsable.

    Moment de célébration patriotique, il était important que la fabrication des 300 000 bleuets annuels soit réalisée par des établissements français. Les ESAT et EA en répondant à cette demande ont prouvé que les établissements du STPA avaient non seulement le savoir-faire industriel pour la fabrication en grand nombre de cette fleur mais aussi la capacité d’être compétitifs même comparativement à une fabrication dans des pays à bas coûts. Ainsi pour la Fabrication du Bleuet, ce sont au total 5 établissements employant 350 travailleurs en situation de handicap qui interviendront sur cette opération.

    Le Secteur du Travail Protégé et Adapté (STPA) regroupe les établissements de travail pour adultes en situation de handicap. Il y a actuellement en France 2 100 établissements de ce type dont l’objectif commun est l’insertion professionnelle et sociale des travailleurs en situation de handicap.

    Au total, pour le 11 Novembre, 300 000 bleuets ont été fabriqués par 350 travailleurs de quatre établissements, répartis sur l’ensemble du territoire. Pour ses 80 ans, le Bleuet de France s’offre donc une nouvelle fleur aux pétales en papier, plus simple et re-stylisée. À l’image du poppy en Grande-Bretagne, le Bleuet ne cesse de se populariser : très prochainement un timbre lui sera consacré et, comme la saison dernière, plusieurs sportifs porteront le Bleuet sur leurs maillots à l’occasion du 11 Novembre.


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  • François Hollande inaugurera, ce mardi 11 novembre, à 15 heures, le Mémorial international de Notre-Dame-de-Lorette, à Ablain-Saint-Nazaire, près d’Arras. Sur un anneau de métal, conçu par l’architecte Philippe Prost, ont été gravés les noms de 580 000 soldats morts dans le Nord-Pas-de-Calais pendant la Grande Guerre. Le président a prévu de s’arrêter devant les noms de trois d’entre eux : un Français, un Britannique et un Allemand.

    Le modeste 11 Novembre de François Hollande

    Situé sur une colline qui fut le théâtre de sanglants combats entre 1914 et 1918, cet « anneau de la mémoire » se trouve en face du cimetière Notre-Dame-de-Lorette, plus grande nécropole militaire de France (20 000 tombes individuelles et 22 000 inconnus en ossuaires), où M. Hollande prononcera ensuite un discours. « Le président rappellera le caractère riche et rassembleur des commémorations du centenaire en France, indique l’Elysée. Il tentera également de tirer les leçons de cette histoire pour l’avenir. Sur ce territoire, des hommes venus de toutes les contrées se sont battus, mais aujourd’hui, quand les nations peuvent se parler, quand elles peuvent essayer d’éviter la violence, elles doivent le faire à tout prix. »

    Le modeste 11 Novembre de François Hollande

    Point d’orgue de l’année d’ouverture du centenaire de 1914-1918 en France, ce 11-Novembre ne revêtira pas la dimension politique et diplomatique que le président voulait lui conférer. Pour ce 96e anniversaire de l’armistice, l’Elysée avait convié la chancelière allemande, Angela Merkel, et le premier ministre britannique, David Cameron, le président du Bundestag, Norbert Lammert, et l’héritier du trône britannique, le prince Charles. Aucun ne devait finalement être présent !

    « Chacun chez soi »

    Pour les leaders allemands, difficile de commémorer la Grande Guerre deux jours après le 25e anniversaire de la chute du mur de Berlin, de loin la commémoration la plus importante outre-Rhin cette année. Les Britanniques, surpris de ne pas avoir été invités aux célébrations de la bataille de la Marne, le 12 septembre, après que la France a commémoré avec l’Allemagne le début de la première guerre mondiale, le 3 août, organiseront de grandes cérémonies en France, en juillet 2016, pour le centenaire de la bataille de la Somme, qui tient une très grande place dans leur mémoire collective.

    L’invitation des chefs d’Etat et de gouvernement aura occupé l’Elysée pendant des semaines. Finalement, seuls sept ministres étrangers – britannique, allemand, belge, portugais, canadien, australien, néo-zélandais – seront présents à Notre-Dame-de-Lorette. « On a beau dire que chacun commémore le 11-Novembre chez soi, c’est toute cette mémoire internationale de la Grande Guerre qu’on va retrouver à travers cette cérémonie », assure Joseph Zimet, directeur de la Mission du centenaire. S’inspirant du bicentenaire de la Révolution française, qui avait attiré 33 chefs d’Etat à Paris, le 14-Juillet 1989, la Mission du centenaire espérait organiser de grandes commémorations officielles internationales. Le rapport rendu le 15 septembre 2011 par M. Zimet au président Nicolas Sarkozy prévoyait d’inviter les chefs d’Etat des pays belligérants pour le centenaire de l’attentat de Sarajevo et pour le 14-Juillet. Ceux-ci ont préféré se rendre aux célébrations du 70e anniversaire du Débarquement, le 6 juin.

    Les tensions géopolitiques en Europe de l’Est et au Moyen-Orient montrent que le monde n’en a pas fini avec les conséquences du premier conflit mondial. « La mémoire de la Grande Guerre ravive les plaies des minorités, explique l’historien Rémi Dalisson. Le problème des nationalités, mis sous le boisseau pendant l’ère communiste, resurgit aujourd’hui. On le voit avec la redécouverte du nationalisme en Hongrie, l’éclatement des frontières en Ukraine. Dans ce contexte, il est difficile d’inviter des chefs d’Etat à Paris, où furent conclus les traités de paix en 1919-1920. La seconde guerre mondiale est plus facile à commémorer : on peut mettre tout le monde à la même table pour célébrer la victoire contre le nazisme. »

    C’est la deuxième fois que le 11-Novembre sera célébré en province. En 2008, Nicolas Sarkozy avait déplacé la cérémonie à Verdun. François Hollande ne rompt pas pour autant avec la tradition : le matin, il se rendra devant la statue de Georges Clemenceau, au rond-point des Champs-Elysées, ravivera la flamme sous l’Arc de triomphe, puis se recueillera devant la tombe du Soldat inconnu. Le 11 novembre, devenu journée nationale d’hommage à tous les morts pour la France en 2012, le président saluera les familles des six soldats morts depuis un an.

    La cérémonie se fera sous haute surveillance policière : en 2013, M. Hollande avait été hué par des partisans du Printemps français et des groupes d’extrême droite. Soixante-treize personnes avaient été interpellées, quatre placées en garde à vue.

    « Paradoxalement, ce type de manifestation maintient un intérêt pour les fêtes nationales parce que ça montre qu’elles sont un enjeu, une tribune pour s’exprimer », estime M. Dalisson. M. Zimet s’attend pour ce 11-Novembre à une plus grande mobilisation des Français que lors des éditions précédentes. A Paris, mais surtout en province. « La surprise de ce centenaire, c’est la réappropriation de la mémoire de 14-18 par les familles et les territoires », affirme-t-il.


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