• C’est un pataquès diplomatique dont les gouvernements se seraient bien passés. Un impressionnant regain de tension militaire après que la Russie a révélé ce matin avoir repéré le tir de deux missiles balistiques en Méditerranée "à 10H16 de Moscou (06H16 GMT)". Ces tirs ont été détectés "par les stations radar à Armavir" (sud de la Russie), selon le ministère de la défense russe, et étaient lancés "de la partie centrale de la Méditerranée vers la côte est", sans préciser si la Syrie était visée ou non. Le président Poutine a été prévenu, précise le ministère.

    Il n’en fallait pas plus pour affoler l’aréopage de la défense mondiale, sur les dents depuis le renforcement de la flotte américaine en Méditerranée, et l’envoi par la Russie de plusieurs navires de renseignement et lance-missiles. Une source russe évoquait même la possibilité que les missiles aient été tirés "par un navire américain".

    Interrogé par Challenges, le ministère de la défense français affirmait ce mardi matin n’avoir "pas d’information" à ce stade sur ce tir, qu’il "ne confirme ni n’infirme". Le tir était en revanche confirmé par le ministère de la défense britannique, qui a nié toute implication de la Royal Navy. L’OTAN a annoncé vérifier les informations sur le tir des deux engins.

    Israël a juste testé son bouclier anti-missiles

    Que s’est-il passé? Les missiles fantômes semblent avoir retrouvé leur propriétaire : Israël vient de confirmer un exercice militaire, en partenariat avec les Etats-Unis. Mais les missiles tirés n’ont rien de balistiques, et n’ont pas été délivrés de "navires" : Israël testait en fait son bouclier anti-missiles Arrow 3, en tirant des missiles Sparrow de chasseurs F-15, missiles israéliens simulant des Scuds. Pas d’attaque américaine contre la Syrie donc, pas plus que de tests de missiles balistiques sur ce qui est en train de devenir une poudrière : on avait  affaire à de simples tests d’un bouclier anti-missiles israélien, auquel les Etats-Unis contribuent largement en moyens financiers et en technologies.

    L’affaire prêterait à sourire si elle ne révélait un surprenant amateurisme des deux côtés. Si la Russie a été prompte à repérer les tirs, elle a été bien moins efficace pour les caractériser, qualifiant de balistiques des missiles conventionnels. Or les missiles "balistiques" sont des armes de longue portée (plusieurs centaines à plusieurs milliers de kilomètres), dont certaines sont équipées de charges nucléaires, comme le M51 français, le Trident américain ou le Boulava russe.

    Tout cela n'est pas vraiment rassurant

    Ces armements sont délivrés par des sous-marins lanceurs d’engins (SNLE). Un tir d’essai en Méditerranée de ces missiles était plus qu’improbable : les essais se sont toujours en prévenant les états-majors militaires, et en vidant les zones autour de l’impact prévu (sans charge nucléaire, évidemment). La Russie s’est donc perdu dans les missiles : "Un missile-cible a des caractéristiques similaires à un missile, mais il n’intègre pas d’armement et est destiné à simuler un tir pour tester ses propres capacités de détection, de suivi et d’interception", explique Ben Goodlad, analyste de défense au cabinet IHS Jane’s DS Forecast.

    Les armées occidentales ne sortent pas plus grandies de l’épisode : plusieurs heures ont passé sans qu’elles aient fait la lumière sur ces tests mis à l’index par une Russie sur les dents, ce qui aurait pu provoquer des conséquences bien plus graves. Israël avait même nié, par la voix d’un porte-parole du ministère de la défense, tout tir de missile en Méditerranée ce matin, avant de reconnaître ces essais en mer. Pas vraiment rassurant en cette période de tension militaire autour du théâtre syrien.


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  • Située entre la place de la Carrière et le parc de la Pépinière, la rue des Ecuries est un de ces endroits de Nancy un peu caché mais qui retranscrit bien l'ambiance de la vieille ville d'autrefois et nous laisse facilement imaginer tous les mystères qu'il y a pu avoir au cours des siècles derniers. 

    La rue des Ecuries démarre à gauche de la Cour d' Appel et se termine derrière le pavillon d' Emmanuel Héré.

    C' est une ruelle qui a été créée en 1751, entre les nouveaux remparts et les maisons de la Carrière. Elle abritait à l'origine les écuries ducales, situées idéalement à côté de la place de la Carrière.*

    Les grilles de Jean Lamour, situées aujourd'hui sur la carrière, étaient au départ destinées à fermer la rue des écuries. Elles furent transférées à leur place actuelle après la construction de l'hémicycle et de la Conciergerie. 
    Les écuries quant à elles n'ont pas bougé et sont, à présent, devenues des garages, mais la rue n'a  rien perdu de son cachet !

    S'y promener procure une sensation de découverte, l'impression de se trouver transporté dans une autre ville, à une autre époque - à quelques voitures près. Les passerelles qui la surplombent intriguent, elles mènent en fait à quelques terrasses et jardins installés au dessus des "écuries".

    Une rue calme, presque déserte, à un demi-pas (!) de la Pépinière et à peine plus de la place Stanislas. Un complément pittoresque pour les touristes, et un lieu incontournable pour tout nancéen désireux de mieux connaître la ville. 

     

     

    * La place de la Carrière accueillait au XVIème siècle, tournois, courses, carrousels, joutes et fêtes équestres.


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  • Découvrez le street art de  Sylvestre Pejac avec ces photos ...

     

    Le Street Art de Pejac ...

    L’artiste a réalisé une superbe fresque sur le mur d’un bâtiment, une fresque en harmonie avec le paysage. Pejac a en effet utilisé un arbre voisin de l’immeuble pour élaborer sa peinture.

    Si vous aimez, je ne peux que vous recommander de vous rendre sur son site :

    http://pejac-blog.blogspot.com.es/


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    La comédienne Valérie Benguigui est décédée ce mardi à 47 ans des suites d'un cancer, a informé Paris Match. Contactée par 20 Minutes, l'agence de la comédienne a confirmé l' information.

    Née le 6 novembre 1965 à Paris, l'actrice entre au Cours Florent à l'âge de 24 ans. Elle poursuit sa formation de comédienne à l'école du théâtre national de Chaillot.

    Elle obtient son premier rôle au cinéma dans un film d'un grand du théâtre, Francis Huster, " On a volé Charlie Spencer " en 1986. Elle apparaît furtivement à la télévision dans la série " Palace " de Jean-Michel Ribes en 1988.

    Sa carrière s'accélère en 1997 lorsqu'elle interprête la sœur de Dov (Vincent Elbaz) dans La Vérité si je mens. Elle enchaîne alors les seconds rôles. Michel Hazanavicius (Mes amis), Charlotte de Turckheim (Mon père, ma mère, mon frère et mes sœurs), Coline Serreau (Chaos) ou Nicole Garcia (Selon Charlie) lui font confiance. Elle rayonne dans Comme t'y es belle de Liza Azuelos.

    Années 2000, au théâtre, elle met en scène les spectacles de Valérie Lemercier, à la télévision, elle apparait régulièrement dans la série " Avocats & Associés ".

    En 2010, elle interprète, sous la direction de Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière, Elisabeth dans Le Prénom. La pièce est un véritable triomphe. Son rôle lui vaudra une nomination aux Molières. L’adaptation à l’écran, un César en 2013.

    Après avoir joué dans Le Dindon au théâtre, Valérie Benguigui était attendue dans 24 jours, la vérité sur la mort d'Ilan Halimi d’Alexandre Arcady et dans la comédie Fiston.


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