• Gros bisous et à demain.

    Annick

     


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  • Une autre vue de notre coin de paradis ..

    Il fait beau et les hirondelles n' arrêtent de voler et de faire des des witt ou des tsvitt  répétés !

    Salade composée à midi, cela vous tente ?

    La semaine prochaine, nous recevrons le barbecue ...

    Très bonne journée à tous et gros bisous.

    Annick


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  • Vendredi 16 mai, 17 heures et des poussières, salle du Soixantième. On y donne un film nommé Eau argentée, Syrie autoportrait. Les coréalisateurs, tapis dans la pénombre des marches qui mènent à la salle, attendent qu'on les appelle sur scène. Lui est replet, une barbe grise mange son visage aux yeux brûlants, il porte une chemise blanche. Elle est d'une beauté vulnérable et fiévreuse, semble au bord de l'épuisement, a jeté une étole rouge sur sa robe noire. Ils se tiennent comme des enfants, les visages tout proches. Elle est blottie dans ses bras, il l'enlace, lui caresse paternellement les cheveux. Dans la salle, où des spectateurs avertis connaissent leur histoire, l'émotion n'est pas moins intense. Il faut dire que ce couple, voici encore quelques heures, n'avait jamais été mis en présence !

     Jamais « séance spéciale » n'aura donc à ce point mérité son nom !

    Wiam Simav Bedirxan et Ossama Mohammed

    Bien malin celui qui saura déterminer le genre sous lequel ranger "Eau argentée, Syrie autoportrait". Document ? Témoignage ? Essai ? Poème ? Chant ? Ou, comme le suggère son sous-titre, description d’un pays par lui-même. Peu importe finalement. Présenté ce 16 mai dans le cadre des séances spéciales du Festival de Cannes, l’unique long-métrage arabe de la sélection officielle est un pur objet de cinéma, territoire où image et parole se mobilisent ici pour tenter de dire l’indicible : l’horreur de la guerre, l'exil coupable, l’espoir sans cesse contraint de se renouveler...

     Jamais « séance spéciale » n'aura donc à ce point mérité son nom. D'abord, le film est un incontestable chef-d'œuvre. Ensuite, il vient de Syrie, pays dont le martyre, toujours en cours sous nos yeux qui se détournent, est une plaie vive qui entaille l'humanité tout entière. Son auteur, Ossama Mohammed, 60 ans, réfugié à Paris depuis 2011, l'a coréalisé à distance avec une Syrienne de Homs de 35 ans inconnue de lui, Wiam Simav Bedirxan, qui a filmé le quotidien de la ville assiégée depuis trois ans. Et voici que la récente reddition de la « capitale de la révolution », quelques jours avant le Festival de Cannes, rend soudain possible leur rencontre. La jeune femme, très affaiblie, a été conduite jusqu'en Turquie, et a atterri vendredi matin à l'aéroport de Nice pour présenter le film dans l'après-midi.

    Cette histoire magnifique, parce qu'à la fois tragique et miraculeuse, pourrait faire l'objet d'un film hollywoodien dont on stigmatiserait l'invraisemblance. Elle est pourtant telle que le hasard et la nécessité l'ont rendue possible. Tout commence à ce même Festival de Cannes, le samedi 14 mai 2011. Ce jour-là, alors que le conflit monte en puissance en Syrie, Ossama Mohammed est invité par la Quinzaine des réalisateurs à participer à un débat portant sur le cinéma sous la dictature. Tempérament lyrique au verbe de feu, il n'y mâche pas ses mots, au point que les amis restés au pays lui déconseillent d'utiliser son billet de retour. Le cinéaste s'installe alors à Paris.

    Reconnaissons aux organisateurs la sagesse d’avoir exempté de compétition le travail du duo de cinéastes syriens que forment Ossama Mohammed et Wiam Simav Bedirxan, tout en lui réservant une place de choix. Le film syrien fait effectivement partie de ces œuvres qu’il est délicat de soumettre à la concurrence mais que le Festival tient toutefois à mettre en avant parce qu’elles sont une fenêtre ouverte sur des drames contemporains auxquels le cinéma n’avait encore eu ni le temps ni les moyens de se consacrer.

    Les moyens d’"Eau argentée" se réduisent peu ou prou à ceux d’un banc de montage. La première partie du film, qui s’attache de suivre les premières heures du soulèvement syrien, trouve en effet sa matière première dans les images amateur que les opposants à Bachar al-Assad captaient à l’aide de leurs téléphones portables. Nous sommes en mars 2011, l’onde de choc du printemps arabe vient tout juste d’arriver en Syrie, et les protestataires, conscients de l’extraordinaire caisse de résonnance que représente Internet, filment leur révolte afin de montrer au monde entier qu’eux aussi ont brisé le mur de la peur.

     

    Jamais « séance spéciale » n'aura donc à ce point mérité son nom !

     

    Les vidéos de ces "Youtubeurs" ont ouvert les journaux télévisés avant de se perdre dans le fatras de l’actualité. C’était il y trois ans mais qu’elles semblent loin ces images d’hommes et de femmes défilant dans les rues de Deraa, Lattaquié et Banias afin de réclamer la chute du régime de Damas.

    Car, aux scènes de contestation ont succédé, depuis, celles de la répression : les hélicoptères de l’armée survolant les cortèges de manifestants, les premières salves de mitraillettes, les blessures par balles, les corps ensanglantés gisant sur le sol…

    Aux images des victimes tombant sous les balles répondent, comme un jeu de champ-contre-champ, celles, tout aussi insoutenables, des bourreaux mettant en scène leur barbarie. On y voit les nervis du régime d’Al-Assad molestant des "opposants", les obligeant à embrasser les portraits du raïs ou les bottes de leurs tortionnaires. Seuls témoins de l’horreur qui se joue chez eux, les Syriens sont devenus les cinéastes de leur guerre. "Et le cinéma fut", commente en voix-off Ossama Mohammed, qui a décidé d’en être le grand rapporteur.

    Contraint de quitter la Syrie pour la France dès mai 2011, le réalisateur fabrique "Eau argentée" loin du drame. De son exil parisien vécu comme une désertion, Ossama Mohammed filme la culpabilité de ne pas "y être". Son Paris est à mille lieues du Paris des cartes postales. Le ciel y est lourd, la pluie incessante, les toits de la capitale vus à travers des grillages. "Tu n’as rien vu de la Syrie", semble se répéter à lui-même le réalisateur comme en écho à "Hiroshima mon amour" d’Alain Resnais.

    C’est alors qu’une jeune cinéaste kurde du nom de Wiam Simav Bedirxan se propose via Internet de tourner pour lui. "Je suis à Homs, lui écrit-elle par mail. Qu’aurais-tu filmé là-bas ?" Le dialogue qui s’engage entre les deux réalisateurs ouvre alors la seconde partie.

    Lui évoque les tourments du déracinement, elle déambule dans la ville qu’un long siège a totalement défigurée. Elle y filme les immeubles éventrés, les rues désertées et, grand moment de pudeur, des chats mutilés ne semblant rien comprendre à la fureur des hommes. Mettant de côté pour un temps sa fonction de cinéaste, Simav crée une école de quartier que les islamistes finiront par faire fermer. La révolution est en train de dévorer ses enfants, déplore-t-elle impuissante. Mais, malgré leur âpreté, jamais les images ne cèdent au désespoir.

    Alors qu’il se promène en plein après-midi à travers les ruines d'une Homs désertée, un orphelin de guerre pour lequel la cinéaste s’est pris d’affection décrit innocemment le spectacle de désolation qu’il retrouve chaque jour sous ses yeux : "On dirait la nuit, mais il y a la lumière." La lumière du cinéma pour tenter de sortir la Syrie des ténèbres.

    Jamais « séance spéciale » n'aura donc à ce point mérité son nom !

     

     


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  • C' est parti pour neuf jours ...

    Un événement commercial et festif : à partir d'aujourd'hui samedi et jusqu'au dimanche 25 mai, la 80e foirexpo de Poitiers ne dérogera pas à la règle. Pas moins de 260 exposants ont annoncé leur participation. « Qu'ils représentent une marque nationale ou leur propre établissement, ils viennent sur la foire pour faire des affaires, indique Fernand Bonin, commissaire de la manifestation. Certains y enregistrent le quart, voire un tiers de leurs commandes annuelles. La foire est essentielle pour eux. Les animations qu'ils proposeront à leur stand pendant les neuf jours sont à la mesure de leur engagement. »

     La 80ème Foirexpo de Poitiers du 17 au 25 mai 2014

     A l'occasion de cette 80ème édition, le thème de la Féérie des Automates est mis à l'honneur.

    La Féérie des Automates

    La 80ème Foirexpo de Poitiers du 17 au 25 mai 2014

    Les automates proviennent du musée de La Rochelle. - (Photo sd, Musée des Automates)

     Une collection issue du Musée des Automates de La Rochelle présente des automates de 1890 à 1950, des automates publicitaires, à clé ainsi que de grandes scènes animées.

    Une exposition retraçant 80 ans de Foire Expo

    Le hall d'accueil est dédié à l'histoire de la Foire Expo, à travers une exposition d'affiches publiées de 1922 à 2014 et de photos d'époque.

    De nombreux espaces thématiques

    • ARENES : Un univers de l’auto moto dans les Arènes fera la part belle aux marques automobiles avec des espaces aménagés pour chacun des concessionnaires représentés / Un espace loisirs extérieurs.

    • HALL B : Un espace artisanat d’art, décoration, ameublement / Un espace « Invités d’honneur » réservé cette année aux artisans du Maroc: cuir, tapis, poterie, bijoux, objets de décoration, épices, salon de thés, pâtisserie et animations / Un espace gastronomie, vins… Les boulangers de la Vienne.

    • HALLS A ET B : Un espace habitat, jardin (construction, rénovation, chauffage...) / Un espace petites ventes à emporter.

    • LE VILLAGE GASTRONOMIQUE et ses restaurants ouverts jusqu’à minuit

    • HALLS A : pour les enfants : l’Espace Playmobil

    • LA FETE FORAINE et ses nombreux manèges

    Pour en savoir plus : http://www.capexpo-poitiers.com/

    Parc des Expositions
    11 rue Salvador Allende
    86000 Poitiers


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