• Les Bleus ont été battus par la Roja d'un monstrueux Gasol, auteur de 40 points sur cette demi-finale de l'Euro.

    Le basket est un sport cruel, parfois !

    L'équipe de France a longtemps mené face à l'Espagne en demi-finale mais a craqué dans les dernière minutes et laissé Pau Gasol faire la décision en prolongation (80-75 a.p.), jeudi à Villeneuve d'Ascq.

    Du grand spectacle dans une chaude ambiance, mais une fin cruelle. Au delà de l’enjeu, il fallait du jeu, du suspense et des performances individuelles. Cela a été le cas dès le début du match, attaqué avec la meilleure des attitudes par les Bleus. Portés par un excellent Nando de Colo, ils créent un premier écart sur un dunk de Nicolas Batum (13-6, 6e). Mais l’Espagne, arc-boutée sur Pau Gasol (13 points à la mi-temps), s’accroche (22-22, 13e) et passe furtivement devant (31-32, 18e) sur un 7-0 dont cinq points de Rudy Fernandez, malgré son mal de dos.

    Durant la première moitié du troisième quart-temps, on continue sur les mêmes bases: la France semble jouer plus fort, plus vite, mais l’Espagne reste au contact (39-39, 36e). Nikola Mirotic, qui a laissé Boris Diaw lui rentrer dans la tête, craque et lui donne un coup de coude. Son équipe, à court de rotations, vacille (51-40, 28e). Les Bleus conservent cette avance (61-52, 35e) jusqu’à ce soudainement, la machine se grippe. Gasol porte la Roja sur ses épaules et lui permet de passer devant sur un dunk à 1’50 de la fin (63-64).

    À 16 secondes de la fin, la France est trois points derrière mais Nicolas Batum réussit un tir primé dans le coin gauche (66-66). L’Espagne a une occasion de conclure mais Gobert réussit un contre magistral sur Pau Gasol. Les deux équipes partent en prolongation. Celle-ci est un remake des quatre premières périodes: les Français prennent l’avantage mais Pau Gasol fait passer la Roja devant dans la dernière minute grâce à deux dunks (75-78). Encore une fois, il reste 15 secondes mais cette fois Nicolas Batum est envoyé sur la ligne des lancers. Il rate les trois, l’Espagne parvient à éviter la faute, le match est bouclé.

    Les raisons de l' énorme déception ...

    - Parce que Pau Gasol a été énorme
    Rendons à César ce qui lui appartient : si la France a perdu, c’est d’abord parce que l’Espagne a gagné. Enfin, l’Espagne… Disons plutôt Pau Gasol, qui a inscrit 40 points jeudi soir. Oui, la moitié des points de son équipe. C’est globalement colossal, surtout quand on a 35 ans. La star des Bulls est une légende de ce sport et l’a prouvé une nouvelle fois en martyrisant le secteur intérieur français. C’est bien simple, les Espagnols se sont contentés de lui donner le ballon tout le match. Et ça a payé.

    - Parce que Pau Gasol a arbitré
    Disons-le tout net : si Pau Gasol s’est autant baladé face à la France, c’est aussi parce qu’on lui a tout sifflé. Dès qu’un Français s’approchait à moins de trois mètres, c’était faute sur le géant espagnol. Résultat, sur ses 40 points, 16 ont été inscrits derrière la ligne des lancers-francs. Nicolas Batum sur RMC : « On ne sera jamais respecté et ils (les Espagnols, ndlr) seront toujours les rois du monde. C’est un peu rageux ce que je dis, je sais, mais ça m’énerve. » « C’est dur de jouer quand quelqu’un peut vous toucher mais que vous ne pouvez pas le toucher » a enchaîné sur son compte Twitter Rudy Gobert, son adversaire du soir. Bon, après, on comprend que le statut de star de Pau Gasol lui permette d’avoir quelques faveurs. On s’attend juste à ce qu’en face, Tony Parker obtienne les mêmes. Ce qui ne fut pas vraiment le cas.

    - Parce qu’on a été nul aux lancer-francs
    Le match aurait pu être perdu avant sans un trois points miracle de Nicolas Batum. Mais ensuite, en prolongations, c’est bien à cause de sa maladresse aux lancers que l’équipe de France s’est inclinée. Parker deux fois, Diaw une fois et Batum trois fois (de suite !) ont raté le plus facile. Ca fait beaucoup de points en route sur un mini-match de cinq minutes. Globalement, la France termine son match à 10/17 (58%) derrière cette ligne des lancers, quand l’Espagne place un joli 24/26 (oui, 26 lancers, cf le point précédent) à 92%.

    - Parce que Tony Parker s’est complètement planté
    Jusqu’au bout, on a pensé que le meilleur joueur de l’histoire du basket français allait redevenir lui-même dans les matchs importants. Puis dans les quarts temps important. Puis sur les possessions importantes. Puis sur la balle la plus importante. Et rien ne s’est jamais produit. En difficulté depuis le début de l’Euro, le meneur français a sombré contre l’Espagne, en dehors d’un tir à trois points réussi dans la meilleure période des Bleus. Impuissant en pénétration, mangé par Rodriguez de l’autre côté du terrain, « TP » a tout raté (4/17), jusqu’aux deux derniers lancer-francs qui auraient pu remettre une première fois la France à hauteur en prolongations. A 34 ans, le quadruple champion NBA semble clairement sur le déclin. Mais on le voit mal ne pas revenir l’été prochain pour tenter de qualifier les Bleus aux JO, malgré un tournoi de qualification qu’on imagine compliqué…


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  • EURO BASKET 2015 - demi-finale France-Espagne, ce soir

    Après sa victoire face à la Lettonie (84-70) mardi 15 septembre, l’équipe de France tentera de décrocher une nouvelle fois sa place en finale de l’Euro Basket.

    Pour y arriver, les Bleus devront battre l’Espagne, vice-championne olympique en titre !

    C’est devenu une habitude ... pour la sixième fois en sept ans, basketteurs français et espagnols se retrouvent face à face, jeudi 17 septembre, à Lille, lors d’un match décisif d’une compétition internationale. Un nouveau chapitre dans l’histoire d’une rivalité qui s’est exacerbée au fil des ans.

    Quart de finale du championnat d’Europe 2009 : l’Espagne bat la France 86-66

    Finale du championnat d’Europe 2011 : l’Espagne bat la France 98-85

    Quart de finale des Jeux olympiques 2012 : l’Espagne bat la France 66-59

    Demi-finale du championnat d’Europe 2013 : la France bat l’Espagne 75-72

    Quart de finale de la coupe du monde 2014 : la France bat l’Espagne 65-52

    Pour plus d' info :

    http://www.france24.com/fr/20150917-france-espagne-basket-eurobasket-2015-rivalite-tony-parker

     


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  •  Mort de Guy Béart, troubadour intransigeant

    Le chanteur Guy Béart, père de la comédienne Emmanuelle Béart, est décédé mercredi matin à Garches, en région parisienne, après un malaise. L'auteur de "L'eau vive" était âgé de 85 ans.

    Guy Béart, figure de la chanson française et auteur de "L'eau vive", succès appris par des générations d'enfants ( dont je fais partie ! ), est mort, ce mercredi 16 septembre dans la matinée, à Garches (Hauts-de-Seine) où il résidait, à l'âge de 85 ans, a annoncé son attaché de presse à l'AFP.

                       
    "Je viens d'avoir ses filles au téléphone, il est décédé ce matin en allant chez le coiffeur. Il est tombé sur le trottoir, il n'a pas pu être ranimé", a indiqué son attaché de presse Fabien Lecœuvre, confirmant une information du "Parisien". Le chanteur, père de la comédienne Emmanuelle Béart, avait fait ses adieux à la scène en janvier dernier à l'Olympia.

    Né le 16 juillet 1930 au Caire, fils d'un expert-comptable, Guy Béart, de son vrai nom Béhart, a passé son enfance au Proche-Orient, en Italie et en Grèce.

    À son arrivée en France, il exerce divers métiers (copiste de musique, professeur de mathématiques, ingénieur des ponts et chaussées) tout en écrivant des chansons pour Patachou ("Bal chez Temporel"), Zizi Jeanmaire ("Il y a plus d'un an", "Je suis la femme") ou Juliette Gréco ("Qu'on est bien").

    Un "amoureux du verbe" fait Chevalier de la Légion d’honneur

    Guy Béart finit par se lancer lui-même dans la chanson dans des cabarets parisiens. En 1957, il enregistre son premier disque. Un an plus tard, "L'eau vive", composée pour le film du même nom de François Villiers, avec des dialogues de Jean Giono, lui vaut un immense succès populaire.

    La voix voilée, s'accompagnant à la guitare, Guy Béart chante des textes souvent poétiques, parfois mélancoliques. Cet amoureux du verbe, qui créé sa propre maison de production en 1963, interprète "Il n'y a plus d'après", "Chandernagor", "Couleurs vous êtes des larmes", "Les grands principes", "À Amsterdam", "Les souliers", "Poste restante", "Le grand chambardement", "La vérité"....

    Guy Béart est également auteur et producteur des émissions télévisées "Bienvenue" de 1966 à 1972. Atteint d'un cancer dans les années 1980, il s'éclipse quelque temps avant de refaire surface au milieu des années 1990. Son dernier album studio en date, "Le meilleur des choses", est paru en 2010.

    Guy Béart a également publié un recueil de poésies ("Couleurs et colères du temps", en 1976) et deux autres livres ("L'espérance folle", en 1987 et "Il est temps", en 1995). Il était Chevalier de la Légion d'honneur et père de deux filles, dont la comédienne Emmanuelle Béart qu'on avait entendu fredonner sa chanson "Il n'y a plus d'après" pour le président François Hollande à l'occasion de la Fête de la musique en juin dernier.


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  • Victimes de la guerre et de la pauvreté, des milliers de personnes cherchent à atteindre l’Europe dans l’espoir d’une vie meilleure. Depuis janvier, le Vieux Continent doit gérer une forte poussée migratoire favorisant les parties d’extrêmes droites qui crient à l’invasion.

    Contre la haine et les idées reçues, le cinéma, qui a vite compris les enjeux humains qui se jouent derrière le drame de ces réfugiés, a très tôt mis en scène les injustices forçant des familles entières à quitter leur maison et leur pays. Découvrez ci-dessous une dizaine de films sur les migrants.

    - L’ÉMIGRANT (1917)

    - EL NORTE (1983)

    - LA PROMESSE (1995)

    - BABEL (2006)

    - LES FILS DE L’HOMME (2006)

    - EDEN À L’OUEST (2008)

    - LA RIVIÈRE TUMEN (2009)

    - WELCOM ( 2009 )

    - LA PIROGUE (2012)

    - DIEGO STAR (2012)

    Pour en savoir plus, lire l' article sur :

    http://www.huffingtonpost.fr/2015/09/10/films-migrants-cinema-culture-videos_n_8090176.html

    Pour le plaisir :

    L’ÉMIGRANT (1917)

    Charlie Chaplin réalise une œuvre personnelle dans lequel il interprète un émigrant anonyme sans le sou. Ce très beau court métrage muet de 30 minutes qui ne manque pas d’humour revient sur la grande aventure que fût l’immigration humaine au début du siècle dernier.

    Par cargos, des millions d’entre eux, malchanceux, pauvres ou victimes des injustices, sont venus construire les rêves de l’Amérique.

                       


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  • Ce n’est pas tous les jours qu’un auteur de bande dessinée, et même un auteur tout court, décide de faire mourir symboliquement une partie de ses personnages pour les besoins d’une histoire. Zep l’a fait. Afin de dénoncer le drame des réfugiés en Europe, le dessinateur et scénariste suisse a publié mercredi 9 septembre sur son blog (hébergé par Le Monde. fr) une longue page bouleversante où son héros Titeuf se retrouve plongé dans une situation de guerre puis de fuite. En décalage total avec le ton humoristique et potache de la série, la violence des scènes représentées a marqué les internautes qui ont beaucoup fait circuler cette page sur les réseaux sociaux.

    Suite sur :

     


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