• ... toutes ces questions que vous vous posez peut-être (sans oser les demander) !

    Un élément de réponse sur cet article du huffingtonpost :

    http://www.huffingtonpost.fr/2015/09/07/crise-migrant-question_n_8083460.html?ncid=fcbklnkfrhpmg00000001

    Syriens, Irakiens, Afghans, Lybiens, Erythréens... Ils sont des dizaines, des centaines de milliers, voire des millions à quitter leur pays, chassés par la guerre et la misère. La plupart trouve refuge dans les pays voisins, les plus aventureux tentent leur chance en Europe.

    Un phénomène d'une telle complexité est difficile à appréhender, même pour les gouvernements européens. Autant dire que Monsieur-Tout-le-Monde a peu de chance de s'y retrouver. À côté des questions de fond, sur l'origine de ces vagues de réfugiés, sur la guerre en Syrie, certaines questions plus triviales ne trouvent pas toujours réponses.

    - S'ils ont tous des smartphones, sont-ils si pauvres?

    - Pourquoi ne prennent-ils pas simplement l'avion ?

    - L'Europe accueille-t-elle tant de migrants que ça ?

    - Pourquoi veulent-ils tous aller en Angleterre ?

    - Pourquoi cette affluence si soudaine?

    - D'où viennent tous ces passeurs ?


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  • La Commission européenne vise à répartir 160.000 demandeurs d’asile arrivés en Italie, en Grèce et en Hongrie.

    Quatre mois après une première tentative qui avait suscité une levée de boucliers à l’Est, la Commission européenne va mercredi revenir à la charge pour tenter d’imposer un système de répartition des demandeurs d’asile en Europe, permanent et obligatoire. Jean-Claude Juncker présentera dans un discours au Parlement européen les détails de ce plan dont les grandes lignes ont déjà été ébruitées.

    Combien de personnes concernées ?

    Depuis quelques jours, les chiffres de réfugiés dont l’Europe devrait assurer la répartition se bousculent : Donald Tusk, le président du Conseil européen, a évoqué « au moins 100.000 demandeurs d’asile », quand l’ONU a appelé vendredi à la prise en charge de quelques 200.000 personnes via des quotas.

    Les chiffres évoqués à la Commission en fin de semaine dernière se situent dans cette fourchette : il s’agirait de 120.000 réfugiés, en plus des 40.000 déjà proposés en mai, soit 160.000 au total. Sont concernés les demandeurs d’asile – en priorité Syriens et Erythréens – arrivés en Italie et en Grèce, mais aussi – c’est nouveau par rapport à mai – en Hongrie.

    Quelle répartition entre Etats ?

    Les demandeurs d’asile de ces trois Etats ont donc vocation à être transférés dans les autres pays membres de l’UE – sauf le Royaume-Uni, l’Irlande et le Danemark qui sont en droit de ne pas participer à ce mécanisme. Pour les autres, la répartition devrait se faire en fonction d’un savant calcul dont les bases avaient été posées en mai.

    Chaque pays se voit affecté un coefficient différent, en fonction de son nombre d’habitants, son PIB, son niveau de chômage et les efforts déjà consentis dans le passé pour l’accueil de réfugiés. Si le calcule reste le même qu’en mai, la France devrait hériter d’environ 27.000 demandeurs d’asile au total, contre un peu moins de 7.000 en mai.

    L’Allemagne sera la première destination, dans un niveau sans doute proche de 35.000 personnes. Le pays qui refuserait de prendre sa part serait obligé de verser une aide financière en échange.

    Ces migrants resteront-ils dans les pays où ils sont envoyés ?

    C’est l’un des principaux arguments de Viktor Orban le Premier ministre hongrois : les quotas sont inefficaces, car un migrant envoyé en Slovaquie s’enfuira dès qu’il peut pour l’Allemagne. Un faux argument selon Bruxelles, qui rappelle qu’un réfugié à qui l’asile a été reconnu dans un pays doit y travailler et y vivre pour au moins 5 ans.

    Intercepté en Allemagne, notre réfugié relocalisé en Slovaquie y serait renvoyé aussitôt. La création de « hot spots » (des centres d’accueil) doit permettre – outre de faire un tri entre migrants économiques et réfugiés – de prendre les empreintes digitales des arrivants , pour s’assurer que ces règles sont bien respectées.

    Le Québec revoit sa politique

    De son côté, le Québec (Canada) se dit prêt à accueillir « des centaines, voire des milliers » de réfugiés syriens, selon le Premier ministre de la province, Philippe Couillard. « C'est tragique qu'on ait eu besoin de la photo d'un enfant mort pour réveiller notre conscience », a-t-il ajouté en évoquant le sort du petit garçon syrien noyé dont la photo a fait le tour du monde.

    Depuis le début de l'année, le Québec a accueilli 643 réfugiés de Syrie sur un total de « plus de 1 900 » prévus d'ici la fin 2015. « Mais je crois qu'on peut et qu'on doit faire mieux, et beaucoup mieux », a-t-il estimé.


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  • Des centaines d’entre eux, abandonnant l’espoir d’un départ direct en train vers l’Allemagne, le trafic ferroviaire international étant interrompu depuis le jeudi 3 septembre, ont entrepris vendredi de gagner à pied la frontière autrichienne – située à environ 175 km – où les organismes de secours s’attendent à une nouvelle vague d’arrivées.

    Vendredi après-midi, la police hongroise n’entravait pas leur marche, mais elle a annoncé qu’elle ne les laisserait pas atteindre la frontière. La situation pourrait donc devenir très tendue en fin d’après-midi.

    Des volontaires hongrois ont décidé d’aider, y compris en les prenant dans leurs véhicules, les plus fragiles des réfugiés, notamment les vieillards et les enfants. En Autriche, quelque 2 000 personnes avaient souscrit vendredi matin sur le réseau social Facebook à une initiative citoyenne proposant de former un convoi de voitures particulières pour « chercher », à partir de dimanche, des milliers de migrants bloqués en Hongrie. Les chemins de fer autrichiens, l’ÖBB, ont envoyé plusieurs trains et du personnel à la frontière, à Hegyeshalom, pour recevoir et transporter les gens – s’ils arrivent de l’autre côté.

    Isolement des demandeurs d’asile récalcitrants

    De la gare de Keleti de Budapest, où campaient dans des conditions déplorables des milliers de personnes venues du Moyen-Orient, l’abcès s’est déplacé vers la petite gare de Bicske, à l’ouest de la capitale. La police hongroise y a attiré jeudi un convoi de demandeurs d’asile, pour les amener ensuite par bus dans un camp d’internement provisoire.

    Mais vendredi en milieu de journée, quelque 500 réfugiés refusaient toujours de descendre des wagons arrêtés sur les voies, ou même de prendre l’eau et les provisions proposées par les policiers. L’attitude de la police hongroise, qui a isolé le convoi des demandeurs d’asile récalcitrants, empêchant tout contact avec les ONG et les médias étrangers présents sur place, est déconcertante. Car elle laisse aussi passer sans difficulté des réfugiés qui parviennent à Bicske avec les trains régionaux pour se diriger ensuite vers l’ouest du pays, rapporte un journaliste de la radio publique autrichienne.

    Quelque 300 personnes internées dans le camp de transit de Röszke, à la frontière avec la Serbie, se sont par ailleurs échappées vendredi matin de l’enceinte où elles étaient retenues. La police a repris une partie d’entre elles.

    Gardienne de l’espace Schengen, dont elle est la pointe la plus avancée sur la route des Balkans qu’empruntent les réfugiés, la Hongrie est tenue, en vertu des accords communautaires de l’Union européenne, d’enregistrer les empreintes digitales de tous les demandeurs d’asile qui parviennent sur son territoire. Mais l’attitude du premier ministre conservateur Viktor Orban, qui a mobilisé depuis des mois son opinion avec des accents xénophobes, a exacerbé les tensions.

    « Race européenne, blanche et chrétienne »

    Vendredi, le Parlement hongrois a renforcé sa législation anti-migrants. Proposée par le gouvernement, la nouvelle législation accroit notamment les possibilités de déploiement de l’armée aux frontières, rend l’immigration illégale et alourdit considérablement les peines pour les passeurs. Le fait de franchir ou endommager la clôture de barbelés sera considéré comme un délit et le franchissement illégal de la frontière sera passible d’une peine maximale de trois ans de prison.

    « Nous ne voulons pas que nos enfants vivent dans un califat européen », a ainsi déclaré Antal Rogan, le chef de la fraction parlementaire du Fidesz, le parti de M. Orban. Un autre proche du premier ministre, le polémiste Zsolt Bayer, a exigé que l’Europe soit « libérée de cette horreur, si besoin par les armes », traitant les réfugiés de « sauvages » et d’« animaux » qui menacent « la race européenne, blanche et chrétienne ».

    Pour la première fois depuis la chute du communisme, le trafic ferroviaire et routier est perturbé, pour des raisons politiques, entre la Hongrie et l’Autriche. Jeudi 3 septembre, il fallait prendre trois trains différents et compter neuf heures de trajet pour regagner Vienne au départ de Budapest, une situation qui s’est prolongée vendredi. Des policiers hongrois inspectent systématiquement les wagons de voyageurs, mais les contrôles sont aussi renforcés sur la route du côté autrichien. Quatre militants autrichiens qui voulaient prendre des réfugiés dans leur véhicule ont été interpellés à Budapest, soupçonnés d’être des passeurs. Ils ont été relâchés vendredi.

    Ironie de l’histoire, la locomotive du train dans lequel sont montés jeudi matin à Keleti les réfugiés attirés à Bicske portait des inscriptions commémorant le « pique-nique paneuropéen », organisé au printemps 1989 sur le rideau de fer par les autorités autrichiennes et hongroises de l’époque, qui avaient découpé à la cisaille un morceau de barbelés – un acte symbolique qui a précédé de quelques mois la chute du mur.

    La fracture est-ouest se manifeste aussi dans l’Eglise catholique. Alors que la Caritas se trouve en première ligne, en Autriche, pour accueillir les réfugiés et défendre le « droit d’asile », l’archevêque de Budapest, le cardinal Péter Erdö, est sorti de son long silence, cette semaine, pour désavouer ceux qui prennent le risque d’aider concrètement des migrants.


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  • Fini de rire pour Sylvie Jolie ...

     

    L'actrice et humoriste Sylvie Joly est décédée ce jeudi à l'âge de 80 ans. Avant tout comique de scène, elle a néanmoins promené son visage et son talent dans une trentaine de longs métrages entre 1972 et 2007.

    D'abord avocate, Sylvie Joly devient comédienne spécialisée dans l'humour, et notamment le one woman show. Des sketches elle passe au théâtre et au cinéma. D'abord actrice chez Bertrand Blier (Les Valseuses, Calmos, Préparez vos mouchoirs), elle interprète évidemment beaucoup de rôles comiques, notamment pour Jean-Pierre Mocky, qu'elle retrouvera à quatre reprises au cours de sa carrière.

                              

    C'est d'ailleurs Le Miraculé, tourné par Mocky, qui vaut à Sylvie Joly une nomination au César de la meilleure actrice dans un second rôle en 1988.

    Elle participera à des oeuvres moins placées sous le signe du rire avec Les Misérables de Claude Lelouch ou 588, rue Paradis d'Henri Verneuil. Le grand public la connaît pour ses scènes avec Jacques François dans Les Visiteurs 2, dans le rôle de touristes souhaitant séjourner au château des Montmirail et vivant quelques déboires à cause d'Hubert et de Jacquouille. Son dernier film fut la nouvelle adaptation de L'Auberge rouge (2007).

    Sylvie Joly s'est éteinte le jeudi 3 septembre 2015 à l'âge de 80 ans des suites de sa maladie de Parkinson, qu'elle avait révélée en 2010 dans son autobiographie.


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  • " Ce matin, comme bon nombre d'entre-nous je pense, j'ai la gerbe... la bonne grosse gerbe... l’hypocrisie, à ce niveau, c'est du foutage de gueule... allez, on sort les pancartes "je suis Aylan" et on schouine... le monde ira mieux... ou pas... de toute façon on s'en branle en fait ! "

    Moi aussi, je me suis indignée et j' ai pensé : combien de temps durera cette indignation  ? Quelles en seront les conséquences ?

    François Hollande et Angela Merkel veulent imposer des quotas de réfugiés, les ministres des Affaires étrangères se réunissent vendredi 4 septembre, autour de la crise des migrants : les Européens sont contraints de réagir, malgré leurs profondes divergences, après l'émotion suscitée par la terrible photo d'un petit Syrien noyé.

    • L'ONU appelle à la répartition d'au moins 200 000 demandeurs d'asile dans l'Union européenne via des quotas obligatoires.

    "Les personnes qui ont une demande de protection valide (...) doivent ensuite bénéficier d'un programme de réinstallation de masse, avec la participation obligatoire de tous les Etats membres de l'UE", a estimé le haut-commissaire de l'ONU pour les réfugiés (HCR), Antonio Guterres, dans un communiqué. 

    • Deux réunions sur le sujet, dans une Europe divisée.

    Les ministres européens des Affaires étrangères doivent se retrouver vendredi à Luxembourg autour de ce dossier, tandis que quatre pays de l'Est, réticents à ouvrir leurs frontières et opposés aux quotas, se réunissent de leur côté à Prague, risquant d'aggraver des divisions déjà profondes.


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