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  • L'Italie entre officiellement en récession

    L'institut de la statistique italien, l'Istat (Istituto nazionale di statistica), a annoncé, ce mercredi 6 août, une très mauvaise nouvelle au gouvernement de Matteo Renzi. Le produit intérieur brut (PIB) de l' Italie a en effet baissé de 0,2 % au deuxième trimestre 2014 par rapport au précédent. Ce résultat renvoie techniquement en récession la troisième économie de la zone euro.

    Il s'agit du second trimestre consécutif de recul du PIB de l'Italie (après - 0,1 % au premier trimestre). Les économistes s'attendaient à une variation quasi nulle de l'indicateur (entre - 0,1 et + 0,1 %). Le PIB s'est en outre contracté de 0,3 % par rapport au deuxième trimestre 2013.

    Il s'agit d'une très mauvaise nouvelle pour le gouvernement de Matteo Renzi, qui comptait beaucoup sur le retour de la croissance pour boucler son budget, combattre le chômage et tenter de contenir la gigantesque dette du pays.


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  •  Situé dans le fond du Val Sans Retour, l’Arbre d’Or est une œuvre d’art créé par François DAVIN.

    En 1990, un terrible incendie à dévasté plus de 400 ha de landes.

    Suite à l’incendie, l’Association de Sauvegarde du Val sans Retour a organisé le reboisement des zones sinistrées et 30 000 arbres furent replantés durant l’hiver 1991-92. En mémoire de ces événements et pour maintenir la légende de la forêt, l’artiste François Davin a créé l’Arbre d’Or. C’est un tronc de châtaignier calciné qui fût doré à la feuille (90 grammes d’or le recouvrent).

    Cet arbre représente la tête et les bois d’un cerf, animal mythique de la forêt qui aimait se transformer Merlin pour hanter les bois. Inauguré le 10 août 1991, il est entouré de cinq arbres noirs. L’arbre d’or symbolise la renaissance de la forêt, tandis que les arbres noircis rappellent la forêt brûlée.

    Cet arbre d’or connut bien des vicissitudes, tantôt amputé d’une branche, gratté par des vandales en mal de souvenirs ; il est maintenant, après restauration, entouré d’un grillage et ses abords plantés d’aiguilles de schiste pourpre pour empêcher son approche.

    Mais, on associe également à cet arbre la légende d’Henriette ...

    " Dans une clairière au milieu de la forêt, se trouvait un arbre doré. Chaque nuit, des feuilles d'or poussaient sur cet arbre, et chaque matin, des lutins venaient les ramasser. Avec ces feuilles d'or, les lutins fabriquaient une potion magique. La recette consistait à faire fondre l'or et à le mélanger à l'eau d'une source secrète dont seuls, ils avaient connaissance. Cette potion leur servait ensuite à rendre la vie aux malheureux arbres arrachés par les tempêtes ou blessés par les hommes.

    Un jour, une fillette nommée Henriette vint ramasser du bois dans cette forêt. En s'enfonçant au beau milieu des arbres, elle aperçut l'arbre d'or. Éblouie et étonnée, elle s'en approcha et le toucha. Malheureusement, elle ne savait pas que cet arbre était ensorcelé, et elle fut immédiatement transformée en arbre brûlé, tout près de l'arbre d'or.

    Ce soir-là, trois jeunes hommes, inquiets de ne pas voir Henriette revenir, se mirent à sa recherche. Assez vite, ils retrouvèrent sa trace et s'approchèrent de l'arbre d'or. Très surpris à leur tour, ils ne purent s'empêcher de le toucher et furent immédiatement transformés, eux aussi, en arbres brûlés.

    Le lendemain matin, comme d'habitude, les lutins vinrent pour ramasser les feuilles. Quand ils arrivèrent près de l'arbre d'or, ils furent très intrigués par ces quatre arbres brûlés qui l'entouraient. Imaginant que dans la nuit, l'un d'entre eux avaient voulu leur faire une farce, ils se mirent à ramasser les feuilles. Aussitôt ils furent transformés en pierres et figés comme les quatre jeunes gens près de l'arbre d'or.

    Depuis cette date, sur l'arbre d'or les feuilles ne poussent plus. Pour conjurer le maléfice, on dit qu'il faudrait qu'un enfant retrouve le secret de la potion magique: il pourra alors, grâce à la formule et à l'eau de source, délivrer Henriette, ses trois amis et tous les lutins ... "

    Texte écrit par Nicolas et Pierrick, lauréats d'un concours organisé par l'Office du Tourisme du Pays de Mauron.


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  • Dans un entretien au Monde publié ce lundi, le chef de l' Etat a souligné un «vrai risque déflationniste en Europe», précisant qu'«en France, l'inflation n'a jamais été aussi basse».

    François Hollande déclare qu'il attend de l'Allemagne «un soutien plus ferme à la croissance», ajoutant que «ses excédents commerciaux et sa situation financière lui permettent d'investir davantage». «C'est le meilleur service que l'Allemagne peut rendre à la France et à l'Europe» !

    La croissance vue par François Hollande et par Angela Merkel

    Si Angela Merkel n'a pas souhaité répondre à cette injonction, une porte-parole du gouvernement allemand s'en est chargée lors de sa conférence de presse hebdomadaire, mercredi : "Les déclarations très générales en provenance de Paris ne fournissent aucune raison pour de quelconques corrections dans la politique économique" du gouvernement allemand, a déclaré Christiane Wirtz, interrogée par des journalistes.

    "L'Allemagne est déjà une locomotive importante, la plus importante même pour la conjoncture de la zone euro", a encore justifié la porte-parole. Autrement dit, Berlin donne déjà beaucoup, c'est désormais à ses partenaires, et en premier lieu à Paris, de faire des efforts. Cette position s'esquissait déjà mercredi matin dans la presse allemande, dont certains articles citaient des "sources" proches de l'exécutif de leur pays. Dans son éditorial, le quotidien de centre gauche Süddeutsche Zeitung a ainsi estimé que le président français attendait à tort "le salut de l'extérieur".

    "Le danger d'une aide de l'extérieur est qu'elle ne masque que temporairement l'arriéré de réformes à l'intérieur", poursuivait le journal, résumant assez bien le sentiment allemand. Le quotidien conservateur Die Welt, souvent critique à l'égard de François Hollande, a réagi de façon encore plus dure, voyant dans l'article du Monde "un document étonnant car il s'agit finalement de l'aveu du président français que sa politique économique a échoué".

    Sur fond de crise en zone euro, l'Allemagne s'est souvent vu reprocher de ne pas en faire assez pour stimuler la croissance chez elle, et par ricochet chez ses partenaires, alors qu'elle les soumettait à de rudes exigences de discipline financière. Le gouvernement actuel d'Angela Merkel, qui associe conservateurs et sociaux-démocrates, a promis des investissements dans les infrastructures et l'éducation, et mis sur les rails un salaire minimum généralisé en Allemagne, qui pourrait dynamiser un peu la demande intérieure.

    Mais, Berlin continue à tenir fermement les cordons de la bourse pour arriver l'an prochain à un budget fédéral à l'équilibre. Ce qui pourrait entraîner, à en croire François Hollande, "un risque déflationniste en Europe". Pour le président français, l'Union européenne a besoin de plus d'investissements, créant ainsi de l'inflation, pour une véritable reprise économique.

    Or, cette notion d'inflation est traumatisante pour les Allemands. Après la Première guerre mondiale, la République de Weimar avait connu une "hyperinflation" (la monnaie n'avait plus aucune valeur), qui avait plongé le pays dans la crise et mené à l'avènement du nazisme. C'est à cause de ce fait historique que les chanceliers Helmut Kohl, Gerhard Schröder et aujourd'hui Angela Merkel ont souhaité une inflation limitée en Europe. Quitte à limiter les marges de manœuvre de ses partenaires européens ...

     

    La croissance vue par François Hollande et par Angela Merkel

     


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  • L'équipe de France dames a pris une option sur la qualification pour les demi-finales du Mondial après avoir balayé l'Afrique du Sud (55-3) avec neuf essais à la clé, mardi à Marcoussis (Essonne) lors de la 2e journée de la phase de poule.

    Comme attendu, les Bleues joueront leur billet samedi (20H45) face aux Australiennes au Centre national du rugby de Marcoussis. Mais avec deux victoires et 10 points dans l'escarcelle, elles ont un petit matelas d'avance sur les Wallaroos (8 points) qui leur offrira l'avantage en cas de match nul.

    Et même en cas de défaite face aux Australiennes, elles pourraient encore viser le billet dévolu au meilleur deuxième des trois poules engagées, à condition de prendre au moins un bonus. Mais autant ne pas risquer ce genre de calcul hasardeux.

    Les entraîneurs des Françaises Christian Galonnier et Nathalie Amiel pourront en tous cas se satisfaire de la large revue d'effectif réalisée contre les Sud-Africaines, adversaires réputées les plus faibles de la poule C, ce qui a permis de confirmer cinq jours après le succès initial contre le pays de Galles (26-0).

    Il n'aura en effet fallu aux partenaires de Laetitia Salles qu'une petite demi-heure pour sceller le sort de la partie avec le bonus offensif en prime.

    Les Bleues, supérieures physiquement, se sont avant tout appuyées sur leur pack, plus puissant et précis en conquête, qui permit de creuser l'écart sur une mêlée fermée (Safi N'Diaye 13e) puis un ballon porté (essai de pénalité 24e).

    Libérées, les trois-quarts françaises donnèrent du rythme à la partie, notamment sur un superbe mouvement ponctué de passes redoublées qui aboutit à un essai d'Elodie Portaries (28). L'essai en force d'Assa Koita (33), synonyme de bonus, puis celui de l'ouvreur Christelle Le Duff (36), offraient une bonne dose de sérénité à la mi-temps (31-3).

    Cela permit aussi aux Bleues de faire tourner rapidement pour garder de la fraîcheur, alors que l'impeccable N'Diaye (50e), Le Duff (59e), Elodie Poublan (72e) et Camille Grassineau (80+1) aplatissaient encore dans l'en-but de Sud-Africaines complètement débordées.

    Les Françaises pourront regretter quelques déchets dans les transmissions, un jeu au pied parfois défaillant qui les privaient d'un triomphe total. Mais sans doute ces petits réglages à effectuer les maintiendront sous pression pour leur dernier rendez-vous de poule, déterminant pour rejoindre le dernier carré et le stade Jean-Bouin.

    Un million et demi de téléspectateurs ont suivi, sur France4, l'écrasante victoire des Bleues sur l'Afrique du Sud (55-3), soit 7,4% de part de marché. Un record historique pour du rugby féminin à la télévision. D'autant plus que, sur la soirée, la chaine a atteint 5,3% de PDM au lieu des 1,6% en moyenne. Une semaine plus tôt, pour le match d'ouverture entre la France et les Pays de Galles (26-0), ils étaient 1 million à suivre la première victoire des Tricolores dans cette Coupe du monde féminine de rugby organisée en France, à Marcoussis (Essonne).

    Coupe du monde féminine de rugby 2014 : 2ème victoire pour les françaises


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