• Dès vendredi, Nancy fête le 30ème anniversaire du classement de la Place Stanislas et de l’ensemble 18ème au patrimoine mondial de l’UNESCO…

    En 1983 l'UNESCO décide de classer « L'Ensemble XVIIIème » de la Ville de Nancy au patrimoine mondial de l'humanité. Pour l’organisation, cet ensemble architectural composé des trois places Stanislas, de la Carrière et d'Alliance constitue  «une réalisation artistique unique», «un chef d'œuvre de l'esprit créateur de l'homme » A l’époque, Nancy est le premier ensemble urbain de France à faire son entrée sur la prestigieuse liste des sites mondiaux labellisés par l’UNESCO. Depuis des dizaines de sites français sont classés au patrimoine mondial. Les rives de Seine à Paris, le château de Versailles, la Grande Ile de Strasbourg ou encore le port de Bordeaux. Metz attend d’ailleurs aussi son classement à l’UNESCO. A noter que Nancy a été classée au patrimoine mondial bien avant la Grande Muraille de Chine, joyaux d’histoire de l’Empire du Milieu.

    Trente ans après ce classement, il constitue «un tournant dans l’histoire récente de la ville» selon l’Office du Tourisme qui capitalise sur ce classement prestigieux pour faire venir des visiteurs. Pour l’occasion, Nancy et le Grand Nancy invitent les Lorrains et tous les visiteurs à célébrer la beauté de ce patrimoine et à s’imprégner du sens de ce majestueux héritage du 18ème siècle, au travers d’une série d’événements sur les mois d’octobre et de novembre. 

    A partir du 11 octobre, des expositions photos en plein-air, sur L'Ensemble XVIIIème et à l’Hôtel de Ville.Sur la Place de la Carrière, un tour du monde des grands sites classés à l’UNESCO, pour illustrer la diversité et la richesse du patrimoine mondial est proposé.

    Place Stanislas, sur les Façades de l’Hôtel de Ville, un voyage dans le temps entre 1983 et 2013, pour redécouvrir l’histoire récente de L'Ensemble XVIIIème. Sous l’Arc Héré, un hommage aux liens particuliers que Nancy a créé avec Padoue, Fes et l’Ile de Gorée, trois sites exceptionnels classés par l’UNESCO. Dans le Grand Hall de l’Hôtel de Ville, un Tour de France des sites français classés à l’UNESCO. Enfin, Place d’Alliance, L'Ensemble XVIIIème sera croqué par les étudiants de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Nancy.

    Le samedi 26 octobre, la Nuit de l'UNESCO. Dans le cadre de ce trentième anniversaire, la Ville de Nancy et le Grand Nancy invitent le public à une soirée exceptionnelle, qui mettra en scène et en lumières L'Ensemble XVIIIème. Conçu comme un moment de contemplation et de poésie, un parcours sonore et visuel sera proposé de 20h à 23h au cœur du périmètre UNESCO, avec des mini-conférences dédiées à chacun de ses lieux emblématiques.

    Enfin, jusqu’au 3 novembre, le Jardin Ephémère se met aux couleurs de l’UNESCO.Pour sa dixième édition et pour le trentième anniversaire de «Nancy, patrimoine Mondial», le Jardin éphémère de la Place Stanislas reproduit le logo de l'Unesco.

    Découvrez la programmation de cet anniversaire :

    http://www.nancy-tourisme.fr/?id=1020

    Espérons que le temps saura se montrer clément ! Pour l' instant :

    Dès vendredi, Nancy fête la beauté de la Place Stanislas classée à l’UNESCO ...


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  • Mort de l'acteur et réalisateur Daniel Duval

    A l'âge de 68 ans, le comédien, réalisateur et scénariste Daniel Duvals 'est éteint des suites d' une longue maladie, laissant derrière lui un parcours bien rempli et un visage buriné et touchant qui aura marqué les écrans. Habitué aux rôles sombres, les effets d'une enfance douloureuse qu'il portera au cinéma dans Le Temps des porte-plumes (2005), Daniel Duval avait très tôt montré son envie de passer à derrière la caméra, en réalisant son premier long métrage en 1974.


    LE TEMPS DES PORTE-PLUMES - Bande-annonce VF par CoteCine

    C'est dans les années 1970 que Daniel Duval se lance dans le monde du spectacle. Ambitieux et passionné, il réalise son premier film, Le Voyage d'Amélie, en 1974. Il a 30 ans et joue également devant sa caméra, raconte l'histoire d'un groupe de jeunes désoeuvrés tentant de dérober une vieille dame, une victime qui s'avère encore plus pauvre qu'eux. Un an plus tard, en 1975, il écrit et réalise L'Ombre des châteaux avec Philippe Léotard, et obtient le 2e prix au festival de Moscou. Son succès sera public avec La Dérobade, un drame adapté du roman de Jeanne Cordelier, dans lequel il joue un proxénète, face à Miou-Miou.

    Alternant à partir des années 1980 entre cinéma et télévision, Daniel Duval se plaira dans l'univers du film noir et avec d'autres "gueules cassées" comme Richard Bohringer dans Le Juge en 1984. Plus tard, Sandrine Veysset en fera un mari et père instable dans Y aura-t-il de la neige à Noël ? (1996), tandis que Xavier Durringer le fera gangster pour son film J'irai au paradis car l'enfer est ici (1997).

    Tournant pour Michael Haneke dans Le Temps du loup et Caché, deux films avec Isabelle Huppert ou François Ozon (Le Temps qui reste), Daniel Duval jouera aussi dans de grosses productions comme 36 quai des orfèvres d' Olivier Marchal - il retournera avec lui dans Les Lyonnais - et Le Deuxième Souffle d'Alain Corneau, et même dans les comédies RTT avec Kad Merad et De vrais mensonges avec Audrey Tautou. Dernièrement, on l'avait vu dans les drames intimistes deJalil Lespert, Vents contraires, et dans Beau rivage, sorti début 2012. La télévision profitera également de son talent et de son charisme inquiétant, jouant dans les séries policières Mafiosa, Engrenages et dans la saison 2 de No Limit attendue cet automne.

    Daniel Duval a été marié de 1978 à 1981 à Anna Karina, la chanteuse et actrice que Jacques Rivette avait portée au sommet dans La Religieuse. Avec ses allures d'écorché-vif, c'est à travers son long métrage Le Temps des porte-plumes avec Jean-Paul Rouve et Anne Brochet, qui s'était le plus dévoilé, abordant son enfance difficile. Dans le dossier de presse, il ouvrait son coeur sur son oeuvre et sur son vécu. Il raconte comment il a été arraché à ses parents par les services sociaux car ils buvaient et se battaient et comment personne n'a tenu compte de ce que l'enfant qu'il était ressentait : "Voilà ma plus grande plaie. Je me sentais cassé, brisé. Je parlais très peu, sauf quand je rencontrais quelqu'un. Mes amis, comme dans le film, étaient toujours des gens blessés. Ça correspondait à une sorte d'appel, à un refus des choses construites. Je ne voulais pas marcher dans les clous. Toute ma vie j'ai répondu à ce refus des adultes de m'expliquer les choses : 'vous ne m'expliquez pas, vous ne m'avez jamais expliqué, vous ne m'avez pas demandé mon avis, alors ne me le demandez plus. A partir de maintenant, je ferai ce que je veux. Mais je ne ferai rien comme tout le monde'. J'ai toujours été au bord des choses."

    Daniel Duval a été marié un temps avec l'actrice Anna Karina.


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  • Si l’hiver est rigoureux, le black-out menace la France.

    A l’approche de l’hiver, la menace de black-out est prise très au sérieux. Si dans les semaines à venir une grosse vague de froid venait à s’abattre sur le pays, le réseau électrique pourrait ne pas tenir le coup! L’alerte est lancée par le cabinet de conseil Capgemini dans la quinzième édition de son Observatoire européen des marchés de l’énergie, dévoilée ce matin et que « le Parisien » - « Aujourd’hui en France » a pu se procurer en exclusivité.

    « La situation est devenue extrêmement critique, s’alarme Colette Lewiner, la spécialiste de l’énergie du cabinet. Les marchés de l’électricité et du gaz se trouvent dans une situation tellement chaotique qu’ils menacent clairement la sécurité d’approvisionnement. » Au point que le pays pourrait se retrouver plongé dans le noir ? « Oui, si les températures chutent trop brutalement, affirme l’experte. L’Europe a voulu jouer les apprentis sorciers et a fait des choix qui nous mettent aujourd’hui en péril. »

    En cause notamment des subventions aux énergies renouvelables trop importantes, qui ont fait perdre à de très nombreuses centrales à gaz une grande partie de leur rentabilité. « Résultat, en France six d’entre elles ont mis la clé sous la porte en deux ans, dénonce encore Colette Lewiner. Au total, c’est une bonne centaine de ces centrales à travers toute l’Europe qui ont arrêté de produire. » De quoi déséquilibrer le réseau, du fait des interconnexions entre les pays.

    « Les énergies renouvelables sont par définition aléatoires, reprend-elle. On ne peut prévoir à l’avance l’intensité de l’ensoleillement ou la force du vent. Il faut donc des énergies de secours, un peu comme les moteurs Diesel dans les hôpitaux. » Si l’Allemagne pouvait auparavant nous vendre facilement quelques milliers de mégawattheures (MWh), au moment des heures de pointe, l’hiver à 19 heures, ce n’est plus aussi simple aujourd’hui avec la fermeture de leurs centrales nucléaires. Quant aux nôtres de centrales, elles ne sont pas toujours disponibles. Il suffirait d’une maintenance au mauvais moment pour que tout bascule.

    Si l’hiver est rigoureux, le black-out menace la France.

    Si l’hiver est rigoureux, le black-out menace la France.


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  • C’est donc à la Caisse d’Eparge de la place Dombasle qu’a eu lieu, comme toujours, le lancement du Festival Nancy Jazz Pulsations, quarantième du nom. Pourquoi l’Ecureuil ? Parce qu’il fut le premier à apporter ses noisettes, étant le premier partenaire historique privé de la manifestation. Rejoint par bien d’autres qui ont même leur club maintenant sous le chapiteau…

    Mais outre ces mécènes, les principaux sont l’Etat et les collectivités territoriales. Le premier, en ces temps de disette, comme l’a noté Claude Jean Antoine, n’a pas lâché ce festival éminemment démocratique malgré la disette ambiante, car NJP n’oublie personne parmi les publics possibles, et parfois difficilement imaginables. Quant aux collectivités que sont Région, Département, Ville et Cugn, elles ont toutes fait un effort exceptionnel pour qu’on se souvienne de ce millésime. La Région, comme l’a rappelé le vice-président Jean-Pierre Moinaux aide aux concerts décentralisés. Le Département, remarque la vice-présidente Nicole Creusot a fait revivre dans une soirée exceptionnelle la série Treme se passant au moment du cyclone qui a dévasté la Nouvelle-Orléans. On y trouve d’ailleurs un personnage qui était hier soir en chair et en os et devant son piano : le pianiste Tom Mac Dermott, natif de Saint-Louis, mais depuis trente ans à New Orleans, et disciple de ce style qui est la marque de ce 40e NJP. « J’aime le ragtime et le rythm and blues de la Nouvelle-Orléans », expliquait-il hier soir, alors qu’il ponctuait les discours des personnalités par quelques accords de standards anciens. Des personnalités ? Assez peu cette année, les ténors étant en vadrouille. Laurent Hénart et André Rossinot étaient en Israël et Mathieu Klein également en déplacement. De sorte que Jocelyne Rebout, déléguée à la Culture s’est acquittée du discours de ses pairs en expliquant que la municipalité s’était mobilisée de son côté pour que la parade de samedi, de la porte de la Craffe à la place Charles-III, soit un succès. On n’a pas entendu la Cugn, mais son effort a consisté cette année à étendre davantage encore le réseau des Quartiers Musiques avec, cette année, un tapis magique qui fait de la musique, inventé par les jeunes de Vandœuvre, Malzéville, Laxou, etc.

    Jocelyne a en tout cas été la seule à sortir les chiffres. Résumant ces années de festival, elle a rappelé ce qu’elles représentaient : « Cinq mille concerts, trois millions de spectateurs, six mille bénévoles en quarante ans »

    Elle était la dernière de ces dames, la première ayant été la représentante de l’Ecureuil, Valérie Raynaud, membre du directoire.

    Pour son 40ème anniversaire, Nancy Jazz Pulsations met le cap sur la Nouvelle-Orléans pour un retour aux origines. Celles du jazz, bien sûr, à travers une plongée dans l’ambiance festive et chaude de la Louisiane et du Mississipi, berceau d’artistes emblématiques d’un courant musical toujours aussi vivant et vibrant aujourd’hui. C’est aussi un retour aux premières années du festival, avec une programmation renforcée cette année sur le jazz, la soul, la funk et le blues, sans oublier les musiques actuelles.

    Toutes les infos sur le festival : www.nancyjazzpulsations.com/


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  • alors, qu' hier, à la même heure ...

    Les après-midi se suivent mais ne se ressemblent pas ...

    Donc, ce n' est pas , cet après-midi, que je sortirais ...

    ( si j' en avais eu l' envie ! )

    Les après-midi se suivent mais ne se ressemblent pas ...


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