• Le gouvernement a tenté de couper la poire en deux lundi en décidant d’une hausse de 5% des tarifs de l’électricité pour les particuliers le mois prochain et en août 2014, ces plus fortes hausses des dix dernières années restant inférieures aux injonctions du régulateur.

    L’augmentation annoncée tard dans la soirée à l’AFP par le ministère de l’Ecologie et de l’Energie reste en effet inférieure aux préconisations de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE), qui avait recommandé le mois dernier une hausse de 6,8% à 9,6% des tarifs au 1er août de cette année, plus un rattrapage de 7,6% pour combler les hausses insuffisantes des années précédentes.

    «Le gouvernement a décidé de lisser, sur plusieurs années, les hausses de tarifs nécessaires à la couverture des coûts d’EDF, prévue par la loi, afin de protéger autant que possible le pouvoir d’achat des ménages», a souligné le nouveau ministre de l’Energie Philippe Martin dans un communiqué.

    M. Martin a reçu ce lundi les principales associations de consommateurs pour leur présenter les modalités de ces hausses, a-t-il précisé.

    Pour limiter la note, le gouvernement a également décidé d’un geste envers les petits consommateurs en révisant à la baisse le coût des abonnements de faible puissance (3 kVa et 6kVa) auxquels souscrivent une majorité de Français. {#}

    Le montant de cette réduction n’a pas été détaillé. La hausse de 5% des tarifs au 1er août correspond elle à une augmentation moyenne de la facture annuelle d’un ménage d’environ 35 euros, et de 50 euros s’il se chauffe à l’électricité.

    En attendant, suite à cette annonce, le titre EDF prenait près de 8% ( + 9.10 ° à 10 H 43 ) ... No comment !!!!


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  • Blog de oasis54 : OASIS DE PAIX, Albert Simon, la voix légendaire d'Europe 1, est mort ... Sa voix éraillée était plus connue que son visage ! Enfin, pour une certaine génération qui écoutait Europe 1, station qu'il avait rejoint en 1958.

    Albert Simon, journaliste météo de radio à la célèbre voix éraillée, est mort aujourd'hui, selon une information d'Europe 1 où il régna sur le beau et mauvais temps durant les années 70 et 80. 

    Albert Simon, qui était né en 1920, avait été hospitalisé ces derniers jours, alors qu'il était depuis des années dans une maison de retraite de la région parisienne.
    Albert Simon avait débuté à Europe 1 dans les années 50, écrivant des bulletins météo qui étaient ensuite lus par des présentateurs. 

    Puis dans les années 70, la direction de la chaîne eut l'idée de le mettre à l'antenne, faisant de sa voix caractéristique l'un des emblèmes de la station comme à l'époque l'astrologue Mme Soleil ou le scientifique Albert Ducrocq. 

    Il avait quitté Europe 1 en 1986, remplacé alors par Laurent Cabrol, qui officie encore aujourd'hui à la météo.

    Une vidéo ? Albert Simon et Jean Breton prédisent la météo pour tout l'été - Archive vidéo INA

    http://youtu.be/RLJokgP-EM8


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  •                                       Dessin trouvé sur : http://www.agoravox.fr

    Sondage en mai :

    Seuls 62% des Français ont l’intention de partir en vacances cet été. Un record pour le pays depuis 2005 (63%). En cause, la crise économique qui plombe les budgets des familles consacrés aux loisirs. Mais aussi la météo maussade, qui n’incite pas à faire des projets pour les vacances.

    Pas vraiment cette impression quand on voit les reportages qui tournent actuellement en boucle sur les différentes chaînes de TV ...

    En tout cas, je résumerais ma situation que comme la bonne du curé chantée par Annie Cordy en disant : " je voudrais bien, mais je peux point ! "


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  •                              Blog de oasis54 :OASIS DE PAIX, Retraite: 22 ans de débat, rapports et réformes 

     Les dates clés

    1982 : L'âge légal de départ à la retraite à la retraite a été ramené à 60 ans
    Les salariés du privé et de la fonction publique doivent cotiser 37,5 annuités pour bénéficier d'une retraite à taux plein. La pension dans le privé est calculée sur les 10 dernières années, et celles dans le public et les régimes spéciaux, sur les 6 derniers mois de traitement. 
    1991 : Livre blanc Rocard sur les retraites  
    Ce rapport présente la situation de l'ensemble des régimes de retraite et leurs perspectives d'évolution. Il propose également différentes réformes pour faire face aux effets du vieillissement démographique. A sa sortie, Michel Rocard déclara : « avec la réforme des retraites, il y a de quoi faire sauter plusieurs gouvernements »   1993 : Réforme Balladur (privé)  
    Par ordonnances au mois d'août, le premier ministre Édouard Balladur modifie deux éléments fondamentaux du calcul de la retraite des salariés du privé. Il fait passer des 10 dernières aux 25 meilleures années la période de référence pour calculer leur pension, et de 37,5 à 40 annuités la durée de cotisation nécessaire pour prétendre à une retraite à taux plein. Les pensions seront également indexées sur les prix et non plus sur les salaires. Cette réforme des retraites, la première d'une longue série, se fera sur quinze ans afin d'être effective en 2008.    
    1995 : Projet de réforme des régimes spéciaux d'Alain Juppé  
    Dans le cadre de sa réforme de la sécurité sociale, Alain Juppé, alors premier ministre, évoque la possibilité de réformer les régimes spéciaux de retraite. Aucun projet n'est sur la table mais la France se retrouve bloquée pendant trois semaines. Trains, bus et métros à l'arrêt, stations essence fermées, camions bloquant les routes et autoroutes, ports sans bateaux... la contestation est telle qu'Alain Juppé renonce à lancer une telle réforme. C'est à cette époque qu'apparait l'expression « grève par procuration », les Français soutenant très largement le mouvement social bien qu'ils étaient alors les victimes du blocage généralisé.  
    1999 : Rapport Charpin et création du F2R (Lionel Jospin)  
    Ce rapport dresse un tableau noir de l'évolution des régimes de retraite et formule des propositions drastiques de réforme, comme d'allonger la durée de cotisation dans tous les régimes, de modifier les règles d'indexation des pensions ou d'élargir l'assiette de financement à d'autres revenus des ménages. Il en résultera la création du Fonds de réserve des retraites (FRR), censé être doté de 150 milliards de réserve en 2020 pour aider à financer les déficits futurs des régimes. Il ne disposera au final que de très peu de ressources pérennes. En 2010, ses réserves d'un montant de 36 milliards ont été utilisées pour financer les déficits prévus de 2012 à 2018.    
    2000 : Rapport Teulade et création du COR (Lionel Jospin)  
    Ce rapport dresse un tableau beaucoup plus optimiste de l'avenir des retraites, en se basant notamment sur des hypothèses macroéconomiques beaucoup plus positives. Il en résultera la création du Conseil d'orientation sur les retraites (COR), un lieu permanent d'études et de concertation entre les principaux acteurs du champ des retraites (partenaires sociaux, administration...). Le COR suit l'évolution des régimes et fait des propositions au gouvernement pour assurer leur solidité financière et leur fonctionnement solidaire. Leurs rapports serviront de cadrage à toutes les réformes à venir.    
    2003 : Réforme Raffarin/Fillon (public)
    Cette réforme étend aux fonctions publiques certaines des mesures arrêtées en 1993 par Édouard Balladur. Les fonctionnaires devront notamment avoir cotisé 40 ans en 2008 et même 41 ans en 2012 (une option alors à confirmer) pour pouvoir prétendre à une retraite à taux plein. Un dispositif dit des carrières longues est également instauré pour les salariés du privé ayant commencé à travailler très jeunes et qui pourront donc cesser leur activité sans attendre d'avoir 60 ans. Des incitations au maintien dans l'emploi des seniors, comme la mise en place d'une surcote, sont également instaurées. Des produits d'épargne de long terme sont créés. Cette réforme provoquera des mouvements sociaux. Plus de trois millions de personnes manifesteront ainsi en France au mois de mai 2003.    
    2007 : Réforme Fillon/Bertrand (régimes spéciaux)   
    Cette réforme est mise en place juste après l'arrivée de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République. L'ex-chef de l'Etat voulait démontrer qu'il était capable de faire en six mois ce que son prédécesseur, Jacques Chirac, n'avait pas fait en 12 ans... Elle vise à appliquer aux salariés des régimes spéciaux, fortement déficitaires, les mêmes règles (mais avec un décalage dans le temps) que celles prises pour le privé en 1993 et le public en 2003. Comme un allongement de la durée de cotisation à 40 annuités en 2017 pour pouvoir bénéficier d'une retraite à taux plein. Cette réforme provoquera une grève de neuf jours dans les transports.  
    2008 : Réforme Fillon/Bertrand  
    Cette réforme était prévue dans la loi de 2003. Elle fut un point d'étape, un rendez-vous d'ajustement. Plusieurs décisions furent arrêtées : confirmation du passage de la durée de cotisation à 41 ans (prévue dans la loi de 2003), majoration des pensions de réversion, suppression de tous les freins au cumul emploi-retraite, revalorisation de la surcote, suppression des âges couperet dans la fonction publique, revalorisation des petites pensions... La question de la pénibilité, en chantier depuis 2003 mais sur laquelle les partenaires sociaux n'ont pas réussi à se mettre d'accord pour des histoires de gros sous, n'est pas réglée.
    2010 : Réforme Fillon/Woerth (tous régimes)
    Sous l'effet de la crise, les déficits explosent (40 Mds€ en 2018) et poussent Nicolas Sarkozy à avancer de trois ans le RV prévu dans la loi de 2008. Recul de deux ans de l'âge de départ (62 ans pour tous, 52 et 57 ans pour les services actifs), alignement du taux de cotisation des fonctionnaires sur celui des salariés du privé (qui passera à 10,55% à terme), utilisation anticipée du Fonds de réserve des retraites pour régler la note des déficits à venir, diverses augmentations de prélèvements, transfert à partir de 2015 d'un point de cotisation chômage vers l'assurance vieillesse, maintien du dispositif des « carrières longues », maintien - sur avis médical et selon des critères précis - de la retraite à 60 ans pour les salariés ayant eu des carrières pénibles... sont les principales mesures arrêtées. Cette réforme de 47 milliards€ vise à ramener les comptes de l'ensemble des régimes à l'équilibre en 2018. 20 milliards seront apportés par le seul recul de l'âge légal de deux ans en 2018 (puis 2017 suite à l'accélération en 2011, dans le premier plan de rigueur Fillon, de la montée en charge de la mesure). Cette réforme, combattue par les syndicats, provoquera plus d'une demi-douzaine de mobilisations sur six mois. En septembre, plus de 3 millions de personnes (selon la CGT) défileront dans les rues de France.  
    2012 : Réforme Ayrault/Touraine  
    Sitôt après avoir été élu, François Hollande rétablit par décret le retour à la retraite à 60 ans pour 110.000 salariés «ayant commencé à travailler à 18 ou 19 ans et ayant la durée de cotisation requise». C'est une promesse de campagne, soutenue par l'ensemble des syndicats, qui devrait coûter 3 milliards€ à horizon 2017. Elle porte à près de 200.000 par an, soit un quart des départs annuels, le nombre de salariés qui pourront partir en retraite à 60 ans.    
    2013 : Rapport Moreau
    Pas de nouveau recul de l'âge de départ en retraire, allongement mais à terme de la durée de cotisation requise pour prétendre à une retraite à taux plein, pas de baisse des pensions ni de réforme des régimes spéciaux ou de rapprochement public/privé. «Les mêmes efforts seront demandés à tout le monde», a indiqué le chef de l'État. Ni plus à certains, ni moins à d'autres... Jean-Marc Ayrault, qui s'est vu remettre le Rapport Moreau sur l'avenir des retraites, doit trouver 7 Mds€ à horizon 2020. «Le gouvernement prendra ses responsabilités, a promis  François Hollande. Il faudra bien trouver des recettes».
                                                       Blog de oasis54 : OASIS DE PAIX, Retraite: 22 ans de débat, rapports et réformes

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  • Place Tahrir, au Caire, dimanche 30 juin 2013. (AFP PHOTO/GIANLUIGI GUERCIA)

    Place Tahrir, au Caire, dimanche 30 juin 2013. (AFP PHOTO/GIANLUIGI GUERCIA)

    Comme prévu, des milliers de manifestants hostiles au président islamiste égyptien Mohamed Morsi réclamaient dimanche 30 juin sa démission face à ses partisans également mobilisés, faisant craindre de nouvelles violences un an après sa prise de fonctions. Sur la place Tahrir dans le centre du Caire, site emblématique de la révolte qui fit chuter le régime de Hosni Moubarak en février 2011, une foule affluait agitant des drapeaux tandis que des haut-parleurs diffusaient des chants patriotiques.

    "Le peuple veut la chute du régime", scandaient les manifestants, certains brandissant des cartons rouges à l'adresse du président, accusé de gouverner au seul profit des Frères musulmans, le mouvement dont il est issu. "C'est une deuxième révolution, et Tahrir en est le symbole", affirme Ibrahim Hammouda, un charpentier venu de Damiette (nord) pour se joindre aux rassemblements anti-Morsi dans la capitale.

    Je suis allée voir sur ce lien :

    http://www.livestream.com/ontveglive

    c' est impressionnant ! Et cela m' a rappelé ceci ...

    Blog de oasis54 : OASIS DE PAIX, Place Tahrir ... un air de déjà vu ! En 2011 ...


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