• Rappellez-vous cet excellent dessin d' Honzec en 2012 ...

    Le président de la République François Hollande a réuni jeudi 20 juin autour de la table les partenaires sociaux pour évoquer les moyens de relancer la croissance et de renforcer le dialogue social.

    Dans son discours en séance plénière, le président a dégagé les grands axes de la conférence. Doivent suivre six tables rondes jusqu'à vendredi après-midi, où Jean-Marc Ayrault donnera la feuille de route.

    Voici ses principales déclarations :

    - DEUX URGENCES

    François Hollande a promis que "le sérieux budgétaire ne sera pas en France l'austérité", en fixant deux urgences: le retour de la croissance et le désendettement.

    - ENJEU DE LA CONFERENCE SOCIALE

    "Si je ne devais retenir qu'un seul enjeu, c'est celui de l'emploi, c'est un défi qui nous concerne tous. Plus de 10% de la population active privée d'emploi, 3 millions de demandeurs (d'emploi), 5 millions si on inclut toutes les catégories, c'est un gâchis pour l'économie", a-t-il déclaré.

    "Le chômage, qui progresse depuis cinq ans, va continuer hélas à progresser jusqu'à la fin d'année", a convenu le président, tout en ajoutant: je veux ici réaffirmer ma volonté et aussi vous dire ma conviction" sur la possibilité d'"inverser durablement la courbe du chômage à la fin de l'année".

    - EMPLOIS D'AVENIR ET CONTRATS DE GENERATION

    François Hollande a lancé "un appel" aux collectivités, entreprises et partenaires sociaux pour que les deux dispositifs lancés pour les jeunes que sont les emplois d'avenir et les contrats de génération décollent. Selon lui, 33.000 emplois d'avenir seront signés fin juin, sur un objectif de 100.000 à la fin de l'année.

    - PLAN D'ACTION POUR POURVOIR LES EMPLOIS SANS CANDIDATS

    Relevant qu'il y a "200.000 à 300.000 recrutements" pour lesquels il n'y a pas de candidat, par exemple dans l'aéronautique, le chef de l'Etat a proposé "une action conjointe - Etat, Pôle emploi, régions, partenaires sociaux, organismes de formation et entreprises-", pour former les demandeurs d'emploi "rapidement". Il n'a pas exclu des incitations financières et des facilités de logement pour régler les problèmes de mobilité et les problèmes d'écarts de salaires.

    - PRIME POUR L'EMPLOI ET RSA

    François Hollande a appelé le gouvernement à décider "d'une nouvelle articulation entre la prime pour l'emploi et le RSA activité pour favoriser autant que possible l'incitation à l'emploi".

    Il a souhaité que la prochaine réforme menée par les partenaires sociaux à l'automne soit l'occasion "de simplifier les mécanismes, de mettre en oeuvre les droits rechargeables prévus par la loi de sécurisation de l'emploi, de faire en sorte qu'il n'y ait pas d'inquiétudes nouvelles pour les demandeurs d'emploi".

    - APPRENTISSAGE

    Le président a lancé "l'idée" d'"un contrat d'apprentissage avec engagement d'embauche" pour les entreprises "qui souhaitent être davantage associées aux contenus des formations qui sont délivrées". Il a fixé comme objectif "au moins d'arriver à 500.000" apprentis "dans les trois prochaines années", contre 435.000 aujourd'hui en formation.

    - RETRAITE

    François Hollande a affirmé que l'allongement de la durée de cotisation était "la mesure la plus juste à condition qu'elle soit appliquée à tous et à tous les régimes", ajoutant qu'il fallait aussi "tenir compte de la pénibilité des tâches" et que l"'allongement de la période des études" appellerait "nécessairement un effort contributif calculé d'une manière différente d'aujourd'hui".

    Il a à nouveau écarté l'option d"'augmenter l'âge légal de départ à la retraite", qui revient "à pénaliser ceux qui ont commencé tôt à travailler".

    Il a aussi évoqué le fait qu'il fallait "retenir les seniors dans l'emploi".

    S'agissant des retraites des salariés du privé et des fonctionnaires, M. Hollande a fait valoir que le "taux de remplacement (différence entre le salaire et la pension) servi aux fonctionnaires est équivalent à celui d'un salarié du secteur privé". Ainsi, "il ne s'agit pas de faire silence sur le sujet mais de regarder objectivement la réalité et de voir les conclusions qu'il convient d'en tirer".

    La réforme des retraites "ne nous est imposée par personne" et "s'il y a une réforme des retraites, ce n'est pas parce qu'elle nous aurait été exigée dans le cadre d'un programme de stabilité", a martelé le président.


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  • Le 21 juin 2013 : Faites de la Musique !

    Le 21 juin, c'est la 32eme édition de la Fête de la Musique ! Toute la France devrait vibrer au rythme des groupes, chanteurs, musiciens et orchestres, qu'ils soient amateurs ou professionnels : il y en aura pour tous les goûts.

    L’occasion de décompresser et de passer une soirée sous le signe de la musique, des concerts et de la bonne humeur. Des manifestations sont organisées partout en France, mais il ne faudra pas oublier de surveiller la météo car la pluie pourrait bien gâcher la fête.

    Même s’il est encore un peu tôt pour avoir des certitudes au sujet de la météo du 21 juin prochain, il semble que les prévisions ne soient pas très clémentes pour la région parisienne qui devrait se retrouver sous la pluie une bonne partie de la journée. Dans le sud de la France, le soleil devrait être au rendez-vous pour sublimer les concerts.

    Mais, on sait très bien que les prévisions ne sont pas fiables à 100 % !

    La ville de Saint-Nicolas-de-Port vient d' annoncer l' annulation de la fête qui devait se dérouler ce jeudi soir ...

    " En raison des conditions météo et de l' alerte orange ( maintenue jusqu' à vendredi matin ), la ville annule ses festivités " a-t-on appris de l' Office du Tourisme. Il s' agit de la première annulation de la fête de la musique édition 2013 en Lorraine.


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  •  Qui se souvient de la Grande Conférence Sociale ?

    En 2012, la Grande Conférence Sociale s’est tenue au Palais d’Iéna, les 9 et 10 juillet.
    Durant deux jours, elle a réuni l’Etat, les partenaires sociaux et les collectivités territoriales autour de « sept tables rondes » thématiques.

    Bilan de ce qui a été mis en oeuvre, et de ce qui est resté sans suite.

    Emploi :

    Les emplois d' avenir (loi promulguée en octobre 2012 ), le contrat de génération (mars 2013) et enfin la loi sur la sécurisation de l' emploi (applicable depuis le 17 juin): les trois outils anti-chômage du gouvernement figuraient dans la "feuille de route" issue de la conférence sociale de 2012.

    Comme promis, les lois sur le contrat de génération et la sécurisation de l'emploi sont des transcriptions, fidèles, d'accords conclus par les partenaires sociaux.

    Est resté lettre morte, en revanche, un projet de négociation interprofessionnelle sur l'accès à l'emploi et à la formation professionnelle des travailleurs handicapés.

    Salaires :

    Comme il s'y était engagé, le gouvernement a "modernisé", sans les révolutionner, les règles de revalorisation automatique du Smic, touché par près de 2,6 millions de salariés. L'évolution de la croissance économique est désormais "un élément d'appréciation" afin de décider d'éventuels "coups de pouce" supplémentaires.

    A contrario, le projet de loi sur les "rémunérations abusives" a été abandonné. Seul un décret plafonnant la rémunération des dirigeants des entreprises publiques, à 450.000 euros brut par an, a été pris en juillet.

    La suppression de la " primes dividendes " -octroyée aux salariés par les entreprises de plus de 50 personnes ayant versé un dividende en progression - reste elle aussi en suspens, et est toujours en vigueur en 2013.

    Formation professionnelle :

    La feuille de route prévoyait l'ouverture d'un "chantier sur le compte individuel de formation " : ce dispositif figure dans la loi sur la sécurisation de l'emploi et sera concrétisé par la future réforme de la formation professionnelle, annoncée pour la fin de l'année.

    Retraites et protection sociale :

    La commission Moreau, qui vient de présenter au gouvernement des pistes pour la réforme des retraites attendue à l'automne, figurait dans la feuille de route. Cette dernière prévoyait aussi "une réforme législative du financement de la protection sociale" en 2013. Le Haut Conseil du financement de la protection sociale a remis début juin à Jean-Marc Ayrault ses premières recommandations. Un autre rapport est attendu à l'automne, l'échéance devrait donc être repoussée...

    Compétitivité :

    Louis Gallois, ex-dirigeant de la SNCF et d'EADS, s'était vu confier lors de la conférence une mission sur la compétitivité des entreprises. C' est sur la base de son rapport remis au mois de novembre au gouvernement qu'a été élaboré le Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi. Il instaure notamment, à partir de 2013, 20 milliards de crédit d' imôt aux entreprises ( CICE ) afin de réduire le coût du travail.

    Afin de financer et d'accompagner les entreprises, la Banque publique d'investissement a en outre été installée en février, en même temps que le Conseil national de l' industrie.

    Dialogue social :

    Le projet d'inscription du dialogue social dans la Constitution a été adopté en Conseil des ministres et devrait devenir effectif après le vote d'une loi constitutionnelle.

    En revanche, la promesse de "dispositions législatives" sur la transparence financière dans les comités d'entreprise, annoncée pour début 2013, reste à concrétiser.

    Égalité professionnnelle femmes-hommes :

    Comme promis, un décret rendant effectives dans les entreprises les pénalités de 1% de la masse salariale en matière d'égalité professionnelle a été publié.

    La négociation syndicats-patronat sur l'égalité professionnelle et la qualité de vie au travail, qui devait aboutir au premier trimestre, peine quant à elle à se conclure. Une réunion de "la dernière chance" est prévue dans les prochains jours.

    Fonction publique :

    Un accord sur l'égalité professionnelle dans la Fonction publique a été signé le 8 mars.

    En matière de rémunérations, alors que le point d'indice qui sert de base de calcul aux salaires des fonctionnaires a été gelé pour 2013 et devrait l'être en 2014, "un cycle de négociations sur les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations" a été lancé. Elles viseront en priorité à améliorer la situation des plus bas salaires (catégories C).


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  • La Fondation pour l'Enfance lance, ce mardi 18 juin, sa nouvelle campagne de sensibilisation contre les violences éducatives.

    A compter du 22 juin, un clip de trente secondes sera diffusé sur plusieurs grandes chaînes de télévision françaises.

    C’est un petit film qui frappe… Pour vous faire réfléchir à deux fois le jour où vous serez tenté de frapper ! Le nouveau clip de la Fondation pour l’enfance contre les violences éducatives ordinaires mettra en scène, sur quinze chaînes télévisées à partir de samedi, les effets d’une claque au ralenti… Un visage d’enfant surpris et impuissant filmé au rythme de 1000 images par seconde, qui dévisse littéralement sous la main de sa mère, excédée par quelques vroum vroum alors qu’elle est au téléphone… Les lèvres du garçonnet, la mâchoire, la chair, tout est violemment impacté et le spectateur reçoit, lui, un choc au moins aussi fort : vu sous cet angle, c’est de la violence, pas de l’éducation.

    Un visage d’enfant surpris et impuissant filmé au rythme de 1000 images par seconde, qui dévisse littéralement sous la main de sa mère, excédée par quelques vroum vroum alors qu’elle est au téléphone… Les lèvres du garçonnet, la mâchoire, la chair, tout est violemment impacté et le spectateur reçoit, lui, un choc au moins aussi fort : vu sous cet angle, c’est de la violence, pas de l’éducation.

    C’est un fait, alors que 33 pays dans le monde interdisent aux parents d’infliger le moindre châtiment corporel — pas même une tape sur la main —, l’Hexagone reste drapé dans sa certitude qu’une « bonne fessée n’a jamais fait de mal à personne ». Il n’existe pas de statistiques, mais, en gros, 85% des parents français avouent avoir la main plus ou moins leste. Beaucoup n’en sont pas vraiment fiers et regrettent ces gestes qui leur échappent.
    Un cercle vicieux. Avec un risque d’escalade réel, puisque les adultes qui pensent que les violences leur ont été profitables ont tendance à taper plus tôt, plus souvent et plus fort. Et si une petite minorité glisse vraiment vers la maltraitance pénale, aucun ne bascule dans l’enfer sans être d’abord passé par la case « claque ». Alors, certes, il est difficile de culpabiliser tous ceux qui cèdent, parfois, à ce mauvais réflexe, surtout quand ils agissent sous le coup de la peur parce que l’enfant s’est mis en danger.

    Tous les médecins qui se sont penchés au long court sur le supposé effet positif d’une claque sont formels. « Une gifle interrompt l’activité cérébrale, tente de résumer le docteur Lazimi. Elle empêche l’enfant de penser, elle l’inonde d’hormones de stress, le dépossède de son corps, ce qui, à terme, peut l’inciter à mettre son corps en danger (vitesse, alcool…). Mais surtout, il finit par penser que frapper est un mode de communication, qu’aimer, c’est frapper. Et le jour où il sera parent à son tour, il lèvera la main sur ses enfants… »  Pour ma part, Maman avait la main leste et j' ai pris plus d' une giffle qu' à mon tout ! Papa a seulement levé la main sur moi et j' ai été tellement surprise que la vexation a été la plus forte ...

     Et bien, je peux vous dire que je n' ai jamais frappé mon fils, à part une ou deux giffles que je n' ai jamais regretté ! Peut-être parce qu' on dit : " qui aime bien, chatie bien !" ....« Mais une loi interdisant les claques permettrait aux parents de prendre conscience que ce n’est pas la solution », plaide Gilles Lazimi, médecin du centre de santé de Romainville (Seine-Saint-Denis) et coordinateur de cette campagne.


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  • Dessin de Plantu

    Le Monde mensuel Octobre 2012

    Émission exceptionnelle, audience décevante !Le gros coup du magazine Capital sur M6 qui invitait en exclusivité le président François Hollande, dimanche soir dans l'émission Capital, s'est transformé en flop d'audience.

    L'émission exceptionnelle présentée par Thomas Sotto n'a rassemblé que 2,8 millions de téléspectateurs, soit 12,5 % de part d'audience ! Or, la chaîne espérait faire un gros score d'audience en atteignant la barre des cinq millions de téléspectateurs. Non seulement, cet objectif n'a pas été atteint, mais en plus, ce numéro exceptionnel a fait un score inférieur à la moyenne de l'émission!

    D'habitude, Capital fait beaucoup mieux. Ainsi, dimanche 2 juin, l'émission qui portait sur l'espionnage des salariés avait rassemblé 3,1 millions de téléspectateurs. Une semaine après, Zone Interdite, l'autre magazine d'enquête de la rédaction avait rassemblé 3,4 millions de téléspectateurs soit 13,2 % d'audience.

    Pourtant, la prestation de Thomas Sotto tout au long de l'émission a été saluée sur les réseaux sociaux. Le présentateur, en partance pour la matinale d'Europe 1, a posé des questions précises et a fait preuve de pugnacité. Mais, le président Hollande n'avait pas grand chose de neuf à annoncer et n'a rien dit sur les grands sujets à venir comme la réforme des retraites. François Hollande a eu beau faire remarquer qu'il était honoré d'être invité dans une émission suivie depuis 20 ans par des téléspectateurs attentifs à l'économie, il n'a pas réussi à les séduire.

    Le format mixte entre enquêtes traditionnelles de Capital et interview plateau du président de la République a désarçonné les habitués des magazines d'enquête de M6 et n'a pas attiré les fans des débats politiques. M6 n'a pas l'image d'une chaîne sur laquelle on se retrouve pour les grands débats politiques. C'est France 2 qui s'est forgé cette image avec son émission des Paroles et des Actes.


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