•  

    Dessin de Olivero-Source Le Point.fr et Le Monde.fr

    On connaîtra le successeur de l’Olympique Lyonnais ce vendredi 31 mai 2013 aux alentours de 23 heures, sous réserve de prolongations, voire de tirs au but bien sûr. Avant cela, les Girondins de Bordeaux et le club d’Evian-Thonon-Gaillard auront livré bataille au moins 90 minutes sur la mythique pelouse du Stade de France.


    votre commentaire
  •  C'est ce qui s'appelle préparer le terrain à une mauvaise nouvelle...

    Le nombre de demandeurs d' emploi, qui grimpe depuis deux ans, devrait encore progresser de plus de 40.000 en avril, ont indiqué Les Echos sur leur site internet, jeudi, quelques heures avant la publication des chiffres officiels.

    "Il faut s'attendre à +plus de 40.000+ nouveaux inscrits à Pôle emploi le mois dernier", affirme le quotidien économique, citant "une source officielle" sans plus de précision. Le ministère du Travail n'a pas souhaité commenter cette information.

    Le nombre de demandeurs d' emploi sans activité en métropole avait bondi en mars de 36.900, atteignant un pic historique, avec 3,224 millions d'inscrits, plus qu'en 1997 (3,195 millions).

    Les chiffres d'avril seront publiés à 18H00. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a d'ores et déjà prévenu qu'il s'attendait à ce "qu'ils ne soient pas bons".


    1 commentaire
  • Les 10 commandements de Bruxelles à François Hollande

    La Commission européenne a officialisé son accord pour reporter de deux ans l'objectif de la France de ramener son déficit public sous la barre des 3 % de PIB. Désormais, elle compte sur un effort de Paris qui permettrait de passer d'un trou budgétaire de 3,9 % cette année à 3,6 % l'an prochain, puis 2,8 % en 2015.

    Cette flexibilité n'est pas un traitement de faveur. D'une part, il s'agit pour Bruxelles de ne pas asphyxier la deuxième économie européenne en lui demandant des efforts budgétaires supplémentaires - et de ce fait entraîner avec elle une bonne partie de la zone euro. D'autre part, ce délai est assorti de fortes recommandations pour que Paris mène de profondes réformes afin de réduire les dépenses et ­doper la compétitivité. Le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn, a résumé très clairement la situation: «l'heure des réformes courageuses a sonné». «C'est un message d'exigence» si l'on veut s'attaquer sérieusement à la panne de la croissance et à la chute de l'emploi, a renchéri le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.

    C'est une copie empreinte d'une dizaine de recommandations, regroupées en six chapitres, que la Commission a rendue hier. Elle insiste d'abord sur la remise en ordre des finances publiques et rappelle que la France dispose de marges de manœuvres pour diminuer ses dépenses et simplifier la structure de l'État. Elle recommande de prendre de nouvelles décisions pour abaisser le coût du travail, en réduisant le poids des contributions sociales des employeurs. Elle déplore, dans la foulée, la dernière hausse du SMIC décidée en 2012.

    La Commission veut aussi renforcer la compétitivité des services en agissant sur les professions réglementées (avocats, notaires, taxis…). Elle préconise également de simplifier la législation sur les heures d'ouverture des magasins. Elle souhaite que Paris supprime les tarifs réglementés sur le gaz et l'électricité et introduise enfin la concurrence sur le rail et l'énergie. Après la mise en œuvre de l'accord sur la réforme du marché du travail conclu en janvier, Bruxelles insiste aussi sur la nécessité de «lancer en urgence une réforme de l'assurance-chômage avec les partenaires sociaux pour assurer qu'elle rende attractif le retour au travail». Elle attend aussi une poursuite des ­efforts de simplification de la fis­calité.

    Mais surtout, Bruxelles demande à Paris de prendre des mesures dès cette année pour réformer son ­système de retraites et le ramener à l'équilibre pour 2020 au plus tard. Il suggère «d'adapter les règles d'indexation, les âges minimums et de taux plein, la période de contribution et les régimes spéciaux, mais en évitant d'augmenter les contributions des employeurs aux régimes des ­retraites». Une petite phrase qui, de ce côté de la frontière, n'a pas vraiment plu. «La Commission n'a pas à nous dicter ce que nous avons à faire», a vivement réagi François Hollande, en marge d'un déplacement à Rodez (voir ci-contre). Un peu plus tôt, Jean-Marc Ayrault, avait déjà prévenu: «Nous ferons les réformes à notre manière.» S'agissant de celle des retraites, justement, il a ajouté que cette réforme serait menée non pas parce que c'est «Bruxelles qui nous le ­demande, mais parce que nous ­savons qu'il y a nécessité de sauver notre système par répartition». Sur le reste, «nous faisons des choix dans les réformes que nous menons ; nous ne pouvons pas tout mener de front», confiait au Figaro il y a quelques jours le ministre de ­l'Économie, Pierre Moscovici.

    La feuille de route de la Commission, pour la France et ses partenaires de l'UE, doit désormais être validée politiquement par un sommet européen, les 26 et 27 juin. L'ambiance s'annonce déjà pesante…

    Pauvres de nous !


    votre commentaire
  • Le PSG tient sa première recrue et il s'agit de Jonathan Calderwood.  Si son nom est inconnu du grand public, c'est parce que cet homme n'est pas un joueur de football mais... un jardinier.

    Le champion de France est allé le chercher du côté d' Aston Villa *.

    La première recrue du PSG est ... un jardinier !

    Ce dernier va débarquer dans la capitale française avec un CV bien garni puisqu'il a été désigné deux fois meilleur jardinier de Premier League en 2008 et 2012. 

    A Paris, son défi sera de mettre la pelouse du Parc des Princes à la hauteur des joueurs qui la fouleront et réhabiliter la réputation désastreuse des terrains de la Ligue 1.

    * Pour information, l' Aston Villa Football Club est un club de football anglais basé à Birmingham. Le club a remporté par sept fois le Championnat d'Angleterre et par autant de fois la Coupe d'Angleterre ...


    votre commentaire
  • UN VERRE DE PRÉVERT !                                                      

    On a beau boire tous les matins un bol de Jules Renard, une tasse de Devos, ou un vers de Prévert, en écoutant Bobby Lapointe ou Charles Trénet, il y a des jours où le ciel, qui reste désespérément… « bas et lourd comme un couvercle », invite à l’anaphore.

    On se dit alors qu’entre faux prétextes, couardises penaudes et hasardeuses promesses, les mots nous embarquent trop souvent vers des horizons brumeux.
    On se dit que les politiques culturelles, pensées pour des disciplines et des strates administratives surannées, s’accommodent mal des centaines d’initiatives atypiques et généreuses qui sourdent dans le pays.

    On se dit qu’il faudra encore voir couler beaucoup d’eau sous le pont de La Charité avant que les investissements culturels soient reconnus comme un élément à part entière du développement économique local et régional.

    Et puis, on voit nos plus anciens mécènes qui demeurent à nos côtés, on apprécie la constance de certaines aides publiques, on rencontre le sourire d’un bénévole fidèle, on croise un spectateur des années passées qui s’enquiert en salivant du programme de 2013… Et le ciel se dégage !


    Loin des modes et des chapelles, revient la joie de provoquer l’envie, de proposer la surprise, de promouvoir l’inattendu. Le plaisir de donner visibilité à ceux qui, loin de la télévision, dessinent empiriquement et avec la ténacité des défricheurs la carte d’une nouvelle géographie culturelle.


    On bataille pied à pied avec les chiffres et un budget tristement en baisse, on refuse les productions aux tarifs parfois plus qu’indécents (La transparence, côté culture, ça pourrait être rigolo, non ?), et on tente d’équilibrer émotion et réflexion, avec l’orgueilleuse ambition de produire discernement et douce pollinisation du désir.

    Vient le temps de rédiger le programme, d’écrire un éditorial. On se voudrait enthousiaste, fût-ce par défi. On oublie les couacs de la Cité du Mot qui nous fait toujours rêver. Et on termine optimiste, pour lancer un ironique pied de nez à ceux qui nous rendent parfois la vie un peu duraille.

    Allez, un verre de Prévert et on garde le cap ! Avec vous. Grâce à vous.

    Valérie MOY
    Marc LECARPENTIER
    Et l’équipe du Festival

    Ce Festival 2013 est dédié à Jean-Bernard CHARLOT, dit Charlie.

    Du 26 avril au 20 mai La Charité-sur-Loire, divers lieux ...

    Le jury présidé par Alain REY élit le « MOT DE L’ANNÉE », tandis que les Internautes désignent leur propre mot. Les 75.000 votants dans 84 pays… de cette année ont considéré que MENSONGE(S) était le mot de l’année, tandis que le jury de lexicologues, sociologues et journalistes a préféré TRANSPARENCE.

    TRANSPARENCE, mot du jury

    Le Jury a choisi la TRANSPARENCE. Alain REY commente ce choix : « Parmi les mots qui ressemblent à ce qu’ils expriment, en voici un, TRANSPARENCE, qui réclame la visibilité de ce que l’on soupçonne caché. Une matière parfaitement transparente, le verre, le cristal le plus pur ne révèlent nulle forme et nul aspect dans les ténèbres. Ainsi réclamer la transparence n’a aucun sens si on néglige d’apporter la lumière. Au sens figuré, la TRANSPARENCE est parée d’une vertu active, alors qu’elle ne marque qu’une virtualité. En tant que caractère physique, la TRANSPARENCE est passive ; laisser transparaître est encore plus faible que laisser paraître et n’a presque rien à voir avec montrer ni avec éclairer ou clarifier. En outre, on ne réclame la TRANSPARENCE que lorsque l’opacité règne. »

    MENSONGE(S), mot de l'année du public

    Les Internautes de 20 Minutes, France Inter, TV5MONDE, du Festival du MOT, et les Charitois ont opté pour MENSONGE(S) » qui recueille près de 37% des voix, tandis que TRANSPARENCE arrive en cinquième position, après FRAUDE, COUAC et DÉFICIT. Il est aussi intéressant de noter que les votants se sont mobilisés dans 84 pays, le Canada, les États-Unis et le Royaume Uni figurant parmi les 10 nationalités les plus actives…

    Pour Alain Rey, aussi surprenant que cela puisse paraître, TRANSPARENCE et MENSONGE(S) ne sont peut-être pas aussi éloignés qu’il n’y paraît : « Apparemment claire, la signification de TRANSPARENCE est ambiguë. Les humoristes en ont profité : se rendre transparent, c’est aussi se rendre invisible ; on devient vitre. A quelqu’un qui empêche de voir, on dit « ton père n’était pas vitrier », mêlant bizarrement l’ouvrier et son œuvre. A quelqu’un qu’on soupçonne de cacher ses actes ou ses biens on pourrait déclarer : «  Ton père n’était pas détective – ou journaliste pour Mediapart ! » De toute façon, ni transparence ni clarté ne sont héréditaires. On peut craindre que ces artistes en apparences que sont les candidats au pouvoir et à l’argent (on s’étonne naïvement que ces deux appétences puissent se mêler) ne fassent paraître, au cœur de l’ombre, que de flatteuses apparences. Vaut-il mieux subir le secret, ou le mensonge ? »

     Le mot de l'année et le festival du mot

    Le mot de l'année et le festival du mot

     

    Le mot de l'année et le festival du mot


       


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique