• Elles sont indiennes, âgées de 15 et 23 ans, et, parce que leur frère est tombé amoureux de la mauvaise personne, pourraient être condamnées à être violées et humiliées en public. Cette histoire, qui semble tout droit sortie d'un roman médiéval, est pourtant bien réelle, comme le rapporte Amnesty International.

    L'ONG a mis en ligne une pétition pour demander au gouvernement indien d'agir en la faveur de ces deux jeunes filles, qui ont fui leur maison avec leur famille et craignent désormais pour leur vie.

    La sanction, décidée par le conseil de leur village, a été prise car leur frère s'était enfui avec la femme qu'il aimait, laquelle appartenait à une caste supérieure et avait été mariée de force à un autre homme. Et impossible de trouver une protection auprès de la police locale : selon une requête adressée à la cour suprême indienne par la sœur aînée, les forces de l'ordre préfèrent s'en prendre aux deux victimes de cette sentence et à leur famille plutôt que de les protéger.

    Des conseils de village interdits, mais toujours influents

    Devant l'horreur de cette sanction, la cour suprême a demandé à l'Etat d'Uttar Pradesh, où vivent les deux jeunes filles, de statuer. Amnesty International, de son côté, a mis en ligne une pétition pour inciter les autorités locales à venir en aide aux condamnées. Créée il y a deux jours, elle a déjà rassemblé près de 100.000 signatures.

    Reste à savoir si cela sera suffisant pour que les jeunes filles soient épargnées.

    Les conseils de village, composés exclusivement d'hommes issus de castes élevées, sont, en effet, interdits officiellement en Inde ! Mais cela ne les empêche pas d’exercer toujours une influence importante dans  la vie des communautés , surtout dans l'Inde rurale.


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  • C' est avec écoeurement que j' ai lu cette histoire. Une parmi tant d' autres, me direz-vous mais tout de même !

    Les promenades en calèches font partie des attractions touristiques de la ville de Barcelone. Mais, jeudi, sous un soleil de plomb, un cheval épuisé de tirer les touristes a succombé à la fatigue et est mort après deux heures d'agonie, a révélé L'Indépendant. Des faits qui scandalisent une association de défense des droits des animaux, qui demandent l'interdiction des calèches touristiques dans la ville.

    Barcelone: un cheval qui tractait des touristes meurt d'épuisement

    Une agonie de 2 heures

    L'association Faada a déploré que l'animal soit resté 2 heures au sol et à l'agonie, ses propriétaires ayant refusé l'intervention d'un vétérinaire. Ce n'est que face à l'insistance de la foule et de la police dépêchée sur place qu'ils ont bien voulu contacter un soigneur, qui a euthanasié l'animal pour mettre fin à ses souffrances.  

    Faada a déclaré après le drame : "C'est inadmissible que dans une ville comme Barcelone, considérée comme l'amie des animaux, des faits pareils se produisent de nos jours et que des activités archaïques comme les calèches puissent encore exister". Elle réclame d'ailleurs l'interdiction de l'activité dans la ville.

    Une pétition adressée à la mairie de Barcelone a été mise en ligne, et a déjà recueilli près de 24.000 soutiens.

    La ville promet des mesures 

    La ville a elle réagit en expliquant qu'elle allait se pencher sur les circonstances de la mort du cheval, et qu'à avenir elle serait très attentive au sort réservé aux équidés qui circulent dans la cité. Dans un communiqué elle a précisé qu'elle allait étudier les différentes mesures pour éviter que cela ne se reproduise.

    La Guarda urbana (police municipale) a ouvert une enquête pour maltraitance d'animaux. Bien que les policiers soient eux-mêmes critiqués pour avoir tardé à appeler le vétérinaire.     

    Pour signer, comme moi, la pétition, c' est ici :

    https://www.change.org/p/ajuntament-de-barcelona-prohibici%C3%B3-dels-passejos-amb-carruatges-amb-cavalls-a-barcelona?recruiter=1723885&utm_source=share_petition&utm_medium=facebook&utm_campaign=share_facebook_responsive&utm_term=des-lg-no_src-no_msg&fb_ref=Default

     

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  • Le Pakistan exécute Shafqat Hussain, condamné alors qu'il était mineur

    Le Pakistan a fait fi mardi des critiques internationales et exécuté  Shafqat Hussain, devenu un symbole de l’opposition à la peine capitale, condamné à mort encore « adolescent » pour le meurtre d’un enfant reconnu « sous la torture » selon ses défenseurs. 

    Le jeune Shafqat Hussain, condamné en 2004 pour l' enlèvement et le meurtre involontaire  d'un enfant de 7 ans  (alors qu' il n' avait que 14 ans ) a été exécuté, ce mardi, en dépit d'appels de la communauté internationale. Il soutenait qu'il avait "fait des aveux" après des jours de torture policière.
     
    Au lendemain du raid des talibans contre une école de Peshawar (nord-ouest) qui avait fait 154 morts en décembre, le Pakistan avait repris les exécutions de condamnés à mort, y compris ceux n’ayant aucun lien avec des mouvements considérés comme « terroristes ». 

    Réactions

    L’ONU, l’Union européenne (UE) et des organisations de défense des droits de l’Homme avaient aussitôt fustigé cette nouvelle politique, ce qui n’a pas empêché depuis le gouvernement de faire pendre environ 180 condamnés à mort parmi les 8000 qui croupissent dans les geôles pakistanaises. 

    « Le gouvernement a fait preuve d’une indifférence impitoyable non seulement envers la vie humaine, mais aussi le droit international », a dénoncé Amnesty International à propos de son exécution.

    Issu d’une famille pauvre du Cachemire (nord-est), Shafqat Hussain n’avait aucun lien avec le carnage commis par les talibans à Peshawar, mais son cas était devenu emblématique des limites de la politique d’exécution du gouvernement dans un pays où les « aveux » sont parfois arrachés de force aux suspects, qui n’ont d’ailleurs souvent pas de papier d’identité pour prouver leur âge réel. Condamné à mort il y a une décennie pour le meurtre d’un garçon de sept ans à Karachi, métropole du sud du pays, Shafqat Hussain avait plaidé son innocence et soutenu avoir « fait des aveux » après des jours de torture policière.

    Le cas de Shafqat Hussain est devenu emblématique des limites de la politique d'exécution du gouvernement dans un pays où les "aveux" sont parfois arrachés de force aux suspects, qui n'ont d'ailleurs souvent pas de papier d'identité pour prouver leur âge réel. 

    Les autorités pakistanaises avaient toutefois accepté d'enquêter sur l'âge réel de Shafqat Hussain au moment des faits, sans toutefois se pencher sur les allégations de torture. Au terme d'une enquête, les autorités fédérales avaient soutenu qu'il était majeur au moment des faits et ce, en dépit de son certificat de naissance présenté par ses avocats selon lequel il était bien mineur.

    Des organisations de défense des droits de l'Homme ont mené une vaste campagne pour tenter de sauver Shafqat Hussain, et des diplomates européens ont évoqué son cas au sommet de l'Etat en pensant disposer d'un atout particulier. Le Pakistan a en effet obtenu l'an dernier de l'UE un statut lui permettant de vendre son textile sans droit de douane sur le vieux Continent en échange d'engagements en matière de respect des droits de l'Homme, une politique qui a permis à Islamabad d'augmenter d'un milliard de dollars ses exportations. 

    Un groupe d'experts de l'ONU a conclu que son procès ne respectait pas "les normes internationales". Et dans un dernier effort, des responsables pakistanais ont tenté lundi de convaincre le président Mamnoon Hussain de surseoir à son exécution. En vain. Shafqat Hussain a été exécuté mardi au petit matin, après avoir passé une dizaine d'années dans les "couloirs de la mort".  


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  • Le roi de la savane du Zimbabwe est mort. Cecil, magnifique lion à la crinière brune, a été tué un richissime touriste qui aurait payé près de 50 000 dollars pour pouvoir l'abattre. Grâce à des complices se trouvant au sein de la réserve de Hwange, le braconnier a pu chasser l'animal avant de le dépecer et de le décapiter. Le braconnier est activement recherché par les autorités nationales, tout comme ses éventuels complices.

    Le lion majestueux, qui portait un collier pour renseigner les chercheurs qui étudiaient son comportement, était la star de la réserve : "Les visiteurs de Hwange étaient fascinés par sa crinière noire et voulaient toujours savoir où il était", a déclaré Emmanuel Fundira, le président de l'association des opérateurs de safaris. "Qu'un lion aussi emblématique soit tué, c'est une vraie perte pour le tourisme local et une grande source d'anxiété", a-t-il poursuivi.

    "La mort de Cecil est une tragédie", explique Johnny Rodrigues, président de l'ONG Zimbabwe Conservation Taskforce. "Non seulement parce qu'il était un symbole, mais aussi car nous devons donner pour morts ses six lionceaux puisque le nouveau mâle dominant ne tolérera pas leur présence afin d'encourager les femelles de Cecil à s'accoupler avec lui", a-t-il confié au Guardian. Cecil avait 13 ans et était l'un des lions les plus célèbres d'Afrique.

                  


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  • Le 16 juillet dernier, je m' étais indignée quand j' ai appris qu'une plage du sud de la France serait fermée le temps des vacances de la famille royale saoudienne, les bras m' en sont tombés

    http://oasisdepaix.eklablog.com/quand-la-famille-royale-saoudienne-s-accapare-une-plage-publique-en-fr-a118186950

    La présence du roi Salman d'Arabie Saoudite à Vallauris (Alpes-Maritimes) continue de faire parler d'elle ! Un nouveau caprice du monarque qui intervient après la polémique sur la privatisation de la plage publique jouxtant sa villa et les travaux réalisés avant sa venue. Salman ben Abdelaziz Al Saoud a demandé qu'une policière soit écartée du dispositif de surveillance de la plage, selon une information révélée par Marianne. Un émissaire du roi a été envoyé lundi 27 juillet pour faire comprendre à la fonctionnaire de ne pas être présente lorsque sonne l'heure du bain de la dynastie saoudienne.

    Choquée par cette demande, l'agente s'est plainte auprès de ses supérieurs. L'incident est remonté jusqu'au ministère de l'Intérieur et les responsables de la sécurité publique ont alors «insisté pour que tout cela reste off» selon l'hebdomadaire. La Place Beauvau a de son côté souhaité le maintien de l'indésirable fonctionnaire dans le dispositif de sécurité. Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Dimanche matin, les fonctionnaires de police de Vallauris ont été remplacés par une compagnie de CRS qui a eu immédiatement l'instruction de ne pas placer de femmes sur la plage.

    La fonctionnaire a été finalement retirée du dispositif de sécurité de la plage. Joint par Le Figaro, Sylvain Martinache, délégué Unsa-CRS pour la zone Sud, explique que «la collègue féminine a été changée de mission, elle est maintenant affectée au parc, c'est-à-dire à la sécurité du parc automobile». Une décision surprenante qui tient à des questions diplomatiques selon le délégué syndical. «C'est scandaleux» martèle-t-il, regrettant que le roi ait instamment «demandé qu'il n'y ait pas de femmes dans un périmètre proche de la villa».

    Mais ces frasques de monarques ne sont pas nouvelles. D’autres, avant lui, s’étaient illustrés dans des comportements que le Français moyen trouvera à tout le moins excessifs.

    http://www.slate.fr/story/104876/caprices-saoudiens-milliardaires


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