• Entre 230.000 et 370.000 malades en France. Près de 100.000 qui n'ont pas été diagnostiqués. L'hépatite C recule en France depuis 10 ans mais représente toujours un réel danger pour ceux qui en sont atteints.

    Voir mon précédent article :

    http://oasisdepaix.eklablog.com/a-la-rentree-faites-vous-depister-et-plaquez-l-hepatite-c-a98698049

    35% des personnes porteuses d’hépatite C s’ignoreraient encore en France. Pour les experts français réunis en congrès depuis hier, un dépistage systématique s’impose. Et ce pour deux raisons majeures : l’hépatite C est une infection souvent silencieuse, et donc, trop souvent, diagnostiquée de façon fortuite, et grâce aux nouvelles combinaisons d’antiviraux, une grande majorité des personnes atteintes d’hépatite C peuvent désormais guérir !

    Si les experts insistent, cette année, sur l'urgence d'un dépistage systématique, c'est aussi parce que 2 nouvelles molécules doivent obtenir leur autorisation de mise sur le marché en ce début 2014. Les études ont montré qu’elles permettaient une guérison de 80 à 90% des malades de génotypes 1 et 4. Les experts estiment que les progrès sur les traitements et sur le dépistage pourraient aboutir à une éradication de l’hépatite C, qui touchent actuellement 300 000 personnes. Seule ombre au tableau, le coût du traitement qui serait de l'ordre 80 000 à 90 000 euros.

    Lundi 13 janvier, des spécialistes de la maladie réunis à Paris pour le 7e congrès sur l'hépatite ont annoncé qu'ils disposeront bientôt de traitements susceptibles de détruire totalement les virus de l'hépatite C Des traitements testés en France par quelques malades, a indiqué à France Info le professeur Patrick Marcelin, hépatologue à l'hôpital Beaujon à Clichy (Hauts-de-Seine). Les testeurs sont selon lui formels: "On vit normalement, on travaille normalement".

    Ecoutez les précisions du professeur Patrick Marcelin :

    Deux nouvelles molécules devraient ainsi obtenir une autorisation de mise sur le marché en 2014 et plus d'une quinzaine d'autres arrivent à la phase finale de leur développement, précise Le Point. "Il est clair maintenant que, scientifiquement, les conditions sont réunies pour aboutir, à terme, à l'éradication de l'infection du VHC", concluent les spécialistes cités sur le site internet du magazine.

    Un traitement complet devrait revenir en moyenne entre 80.000 et 90.000 euros.

    Les scientifiques plaident par ailleurs pour un dépistage systématique et simultané des trois hépatites.

    J' ai appris que j' avais une hépatite C lors d' un changement de diabétologue ...15 ans après ma transfusion sanguine !


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  • L'œil est un petit organe complexe situé dans la boîte crânienne. Il est responsable de la perception visuelle.

    Les composantes de l'œil sont les principales cibles du diabète.

    Lorsque le diabète est mal contrôlé, il y a un excédent de sucre dans le sang. Les vaisseaux sanguins qui irriguent l'œil épaississent et durcissent. Ils ne peuvent plus accomplir leur travail adéquatement.

    La DLMA ( ou Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge ) est une maladie dégénérative de la rétine d’évolution chronique qui débute après l’âge de 50 ans.
    Elle touche sélectivement la région maculaire, c'est à dire la zone centrale de la rétine, entraînant une perte progressive de la vision centrale. Elle laisse habituellement intacte la vision périphérique ou latérale.

    DMLA signifie Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge, c’est-à-dire un vieillissement trop rapide de la macula.
    La DMLA peut ainsi conduire à une perte de la vision centrale, tout en laissant habituellement intacte la vision périphérique.
    Il s’agit d’une maladie chronique et évolutive. D’après l’Organisation Mondiale de la Santé, une maladie chronique est un problème de santé qui nécessite une prise en charge durant plusieurs années.

    La macula est le centre de la rétine. Elle assure la vision centrale: c’est sur elle que se forme l’image de l’objet que vous regardez.

    L’oeil est l’organe de la vision.

    • La cornée est la partie externe de l’oeil. Ses principales fonctions sont la protection de l’oeil contre les micro-organismes, la transmission et la réfraction de la lumière.
    • L’iris (responsable de la couleur de l’œil) module la quantité de lumière qui va atteindre la rétine par la plus ou moins grande ouverture de la pupille, ouverture située au milieu de l’iris.
    • Le cristallin est responsable de l’accommodation (la perte de l’accommadation avec l’âge s’appelle la presbytie ; l’opacification du cristallin s’appelle la cataracte).
    • La rétine, qui  tapisse la partie postérieure de l’œil,  transforme les images reçues en signaux nerveux qu’elle transmet au cerveau via le nerf optique.

    La macula est la petite zone centrale de la rétine.  Cette zone est indispensable pour l'acuité visuelle centrale, faculté dont on a besoin pour la lecture et d'autres tâches, comme la couture, qui requièrent une vision précise. Elle transmet 90% de l’information visuelle traitée par le cerveau. Quand le fonctionnement de la macula est perturbé, nous notons un flou, des taches sombres ou des déformations de la partie centrale du champ visuel.  A ce moment, les travaux de près comme la lecture deviennent difficiles, voire impossibles avec l’œil atteint. Puisque la dégénérescence maculaire se limite à la partie centrale de la rétine, la vue périphérique de l’œil n'est pas atteinte, c'est-à-dire que cet oeil est toujours capable de percevoir des objets en dehors du centre.  Ceci signifie que la dégénérescence maculaire en soi  n'est généralement pas une cause de cécité totale.

    Beaucoup de gens développent une dégénérescence maculaire dans le cadre du processus naturel de vieillissement.  Plus rares sont les cas de dégénérescence maculaire héréditaire tels que la dystrophie maculaire juvénile. Les traumatismes, les infections, les inflammations ou la myopie extrême peuvent également porter atteinte à la structure délicate de la macula.

    La DMLA peut apparaître dès l’âge de 50 ans.
    Son diagnostic est souvent fait 10 à 15 ans plus tard.

    On distingue deux formes évolutives de DMLA, la forme  atrophique (ou « sèche ») et la forme exsudative (ou « humide »), qui ont les mêmes conséquences sur la vision mais évoluent à des vitesses différentes.

    • La DMLA « sèche » ou atrophique est de loin  la plus fréquente. Cette forme évolue lentement, mais inéluctablement vers une baisse sévère de l’acuité visuelle.
      Elle se caractérise par la disparition progressive des cellules de l’épithélium pigmentaire de la rétine.
      Aujourd’hui, aucun traitement n'existe.
    • La DMLA exsudative ou « humide » est la forme la moins fréquente. Elle se caractérise par la formation de nouveaux vaisseaux (« néovaisseaux ») sous la rétine, gênant ainsi la vision.
      Son évolution peut être particulièrement rapide, conduisant à une perte de la vision centrale en quelques semaines à quelques années.
      Pour cette forme, des solutions thérapeutiques peuvent exister. En effet, des traitements efficaces, prescrits et administrés par un spécialiste en ophtalmologie, ont été mis sur le marché ces dernières années.

    En ce qui me concerne, la DLMA vient d' être détectée à ses tous débuts ...


    3 commentaires
  •  

    4,65 g de glycémie ...

    Il suffit d' un petit rien pour que le diabète atteigne des sommets ...

    Un catheter mal implanté et plié, par exemple !

    Je ne suis pas bien du tout et j' attends que mes glycémies redescendent ...

    Bonne soirée à tous et gros bisous. Annick


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  • Une base de données publique sur les médicaments a été lancée mardi par la ministre de la Santé, Marisol Touraine avec comme objectif d'apporter des "données fiables, transparentes et facilement accessibles" aux médecins et au grand public.

    "L'accès à l'information est une priorité absolue en matière de santé publique. Cette information doit être fiable et indépendante", a expliqué la ministre lors du lancement de cette banque de données publique en France, présentée comme la première dans ce domaine.
    Consultable à l'adresse

    "www.medicaments.gouv.fr"

    ou bien à travers le site internet du ministère de la Santé (www.sante.gouv.fr), la base de données a été élaborée par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), en liaison avec la Haute Autorité de santé (HAS) et l'Assurance maladie. Cette base, qui était une des dispositions prévues par la loi de décembre 2011 sur le renforcement de la sécurité des médicaments après le scandale du Mediator, permet de faire des recherches par nom de médicaments ou bien par nom de substance active, mais pas par maladie.

    Elle donne les indications thérapeutiques, la composition, la présentation du remède, le prix et le taux de remboursement ainsi qu'une éventuelle évaluation du "service médical rendu", élaborée par la HAS.
    Cette banque de données précise aussi si des médicaments génériques sont disponibles pour la substance recherchée, si un remède fait l'objet d'une surveillance renforcée ou d'informations importantes comme des suspensions ou retraits de marché. "Il est important que ce soit la puissance publique qui apporte cette information et en soit la garante" a souligné Marisol Touraine, alors que des banques de données commerciales comme celle du numéro un du secteur, Vidal, sont financées par l'industrie pharmaceutique.

    Ce site devrait s'étoffer, a précisé Marisol Touraine, pour se transformer d'ici au printemps en site général d'information en santé avec notamment les déclarations (désormais obligatoires) des "liens d'intérêt" entre les industriels et les professionnels de santé.
    Il devrait concurrencer, surtout auprès des médecins dans les hôpitaux, la base de données indépendante Thériaque mis au point par l'association CNHIM (Centre national hospitalier d'information sur le médicament). Le président du CNHIM, Xavier Dode, a déploré l'absence d'une concertation pour la mise au point du site public et appelé à la mise en place d'une passerelle entre Thériaque et la nouvelle base de données.


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  • « A la rentrée, faites-vous dépister et plaquez l’hépatite C ! » Tel est le message que l’association SOS hépatites lance en ce début du mois de septembre dans une grande campagne nationale de sensibilisation réalisée avec le soutien du laboratoire Janssen. Pendant tout le mois, des chroniques vont être diffusées sur les radios, à la télévision et sur internet. Réalisées sous forme d’interviews de médecins et de témoignages de patients, ces chroniques veulent informer le public sur la nécessité de se dépister quand on a pu connaitre des situations à risque et sur les traitements.

    Plus on se soigne tôt plus on a des chances de guérir !

    Si 73% de la population sait qu’il existe des traitement contre l’hépatite C, 66% ne sait pas que l’on peut guérir de cette maladie. « Or, pour l’hépatite C on a des traitements avec des combinaisons thérapeutiques à 2 ou à 3 molécules qui permettent de guérir quasiment 3 patients sur 4, et ça c’est une grande révolution » explique le Dr Pascal Mélin, médecin et co-fondateur de SOS-hépatites. « On peut en guérir… mais la première étape c’est de se savoir porteur de la maladie et d’être dépisté. Or, on sait qu’en France, plus de 40% des porteurs du virus de l’hépatite C sont des malades qui s’ignorent » insiste le médecin. Selon un sondage qui avait été mené en mars dernier par l’association, un Français sur 3 pense avoir pu connaître dans le passé une situation de contamination possible par le virus de l’hépatite C mais parmi ces derniers, un sur 2 n’a jamais fait de dépistage.

    « Au vu du nombre de personnes potentiellement touchées non dépistées, nous lançons la campagne « C MAINTENANT, plaquez l’hépatite C » afin de sensibiliser les personnes qui vivent avec l’hépatite C sans le savoir car, plus on se soigne tôt, plus on a de chances de guérir » souligne l’association SOS hépatites.

    Un numéro vert 0800 004 372 est également mis à la disposition du grand public.

    Où se faire dépister ?

    Le dépistage se fait par une simple prise de sang avec ou sans rendez-vous :

    - dans un laboratoire d’analyse biomédicale, sur simple ordonnance d’un médecin généraliste

    - dans un Centre de Dépistage Anonyme et Gratuit (CDAG) ou un Centre d'Information, de Dépistage et de Diagnostic des Infections Sexuellement Transmissibles (CIDDIST)

    Un rappel de ce qu' est l' hépatite C ...

    L’hépatite C est une infection causée par un virus qui s’attaque au foie et entraîne une inflammation. La plupart des personnes infectées par le virus de l'hépatite C, appelé VHC, ne présentent aucun symptôme. En fait, la plupart des gens ne savent pas qu'ils ont une infection de l'hépatite C jusqu'à ce que des dommages au foie se présentent, des décennies plus tard, au cours de tests médicaux courants.

    Le virus de l’hépatite C est généralement considéré comme étant parmi les virus les plus graves. L'hépatite C est transmise par contact avec du sang contaminé, le plus souvent pendant le partage de seringues lors d’injection de drogues.

    Généralement, l’hépatite C ne produit aucun signe ou symptôme au cours de ses premiers stades. Lorsque les signes et symptômes se présentent, ils sont généralement bénins et grippaux et peuvent inclure :

    • De la fatigue
    • De la fièvre
    • Des nausées
    • Des pertes d’appétit
    • Des douleurs musculaires
    • Des douleurs articulaires
    • Une sensibilité au niveau de la partie où se trouve le foie

    L’hépatite C est causée par le virus de l’hépatite C (VHC). Le VHC se transmet lorsqu’on est en contact avec du sang contaminé.

              Exemples de contaminations du VHC :

    • Les transfusions sanguines et les transplantations d’organes avant 1992 : À partir de 1992, les dépistages sanguins ont été améliorés. Avant cette année, il était fortement possible de contracter l’hépatite C sans le savoir, par le biais d’une transfusion sanguine ou d'une transplantation d’organe. Ce qui est mon cas !
    • Le partage de seringues : Le VHC peut aussi se propager par l’intermédiaire de seringues partagées lors d’injections de substances stupéfiantes.
    • L’accouchement : Un petit nombre de bébés nés de mères atteintes d’hépatite C contractent le virus pendant l’accouchement.
    • Rapports sexuels : Dans de rares cas, le VHC peut être transmis sexuellement.

    Une infection prolongée de l’hépatite C peut entraîner des complications importantes, telles que :

    • La cicatrisation des tissus du foie (cirrhose) : Après 20 à 30 ans d’infection à l’hépatite C, une cirrhose peut survenir. Quand la cirrhose survient, il devient alors difficile pour le foie de bien fonctionner.
    • Le cancer du foie : Un petit nombre de personnes atteintes d’hépatite C peut développer un cancer du foie.
    • Une insuffisance hépatique : Un foie gravement endommagé par le virus de l’hépatite C peut subir une insuffisance hépatique et ainsi ne plus fonctionner.

    Si vous constatez des signes et des symptômes d’hépatite C, n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec votre médecin personnel ou avec un omnipraticien. Une fois que vous avez été diagnostiqué avec l’hépatite C, votre médecin peut vous recommander de consulter un spécialiste. Ces spécialistes peuvent être :

    • Des médecins qui se sont spécialisés dans les maladies infectieuses
    • Des médecins qui se sont spécialisés dans les maladies du foie (hépatologues)

    Le diagnostic d'une hépatite C ne signifie pas nécessairement que la personne  a besoin de traitement. Si vous n’avez que des anomalies légères du foie, vous n’avez pas besoin de traitement, car les risques de troubles hépatiques futurs sont très faibles. Votre médecin peut cependant recommander des analyses de sang de suivi afin de surveiller vos problèmes de foie.

    « A la rentrée, faites-vous dépister et plaquez l’hépatite C ! »

    Une prise de sang ... ce n' est pas cher payé pour être tranquille et surveiller, éventuellement, la maladie !

    Et comme un peu d' humour ne peut pas nuire ...

    « A la rentrée, faites-vous dépister et plaquez l’hépatite C ! »


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