• Une histoire courte reprenant quelques uns des films de 2012 ...

    Liste des films par ordre d' apparition :

    https://docs.google.com/open?id=0BzIqO9NH-e_yT05mMGlTVm5KMEk


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  • Blog de oasis54 : OASIS DE PAIX, " L' envolée sauvage " ( Titre original:Fly Away Home ) Je viens de regarder un film qui m' a beaucoup plu ... " L' envolée sauvage " ( Titre original:Fly Away Home ). {#}

    Réalisé en 1996 par : Carroll Ballard

    Avec : Jeff Daniels, Anna Paquin, Dana Delany ....

    Synopsis :
    A la mort de sa mère, Amy, agée de treize ans, part vivre chez son père, dans une ferme du Canada. Elle sauve de la destruction des oeufs d’oies sauvages. Les oisillons, lorsqu’ils naissent, la prennent pour leur mère et ne suivent qu’elle ... A tel point que, pour leur apprendre à voler, Amy se met à l’ULM, avec l’aide de son père qui met au point la machine. Au moment de la migration hivernale, Amy doit guider la troupe de ses amies vers le sud ...

    Remarque : Le film s'inspire librement d'expériences sur les oiseaux migrateurs menées par William Lishman et Joseph Duff ainsi que pour la technique de réalisation des travaux de Konrad Lorenz  sur l'imprégnation des oies ( ou  empreinte psychologique ). En effet, Lorenz  s'intéresse dans ses expériences à des oisons venant au monde. Il constate que les poussins s'attachent à leur mère et se mettent à la suivre systématiquement, puis que les poussins peuvent s'attacher, comme si c'était leur mère, au premier objet mobile qu'ils voient à leur naissance. Il obtient ainsi des poussins qui le suivent, et d'autres qui suivent un simple ballon coloré. La présentation ultérieure de leur mère véritable ne change rien : c'est bien le premier objet venu, le premier que les poussins voient à leur naissance, qui laisse son empreinte ....


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  • Ce nom ne vous dira probablement rien mais cet homme est devenu un mythe ... 40 ans après avoir arrêté la musique !

    Sixto Rodriguez, virtuose de la musique et de la construction Sixto Rodriguez est né à Détroit dans le Michigan, il est le sixième enfant de sa famille, de là lui vient d'ailleurs son prénom. Il est rapidement confronté aux problèmes sociaux, venant d'une famille pauvre, d'immigrés mexicains appartenant à la classe ouvrière.

    Son père joue du blues, et le jeune Rodriguez est inspiré par le mouvement hippie !  Il commence ainsi à s'intéresser et à faire de la musique très tôt. Il sort un premier single I'll Slip Away (par erreur sous le nom de Rod Riguez) sur un petit label en 1967, puis plus rien jusqu'à ce qu'il signe chez le label Sussex. Il enregistre en 1969 l'album Cold Fact qui sort un an plus tard, ainsi que l'album Coming From Reality  qui sort en 1972. Les deux albums sont loin d'être des succès commerciaux et le contrat de Rodriguez se termine ainsi, le label Sussex étant d'ailleurs en difficulté (il disparaît en 1975).

    Cependant, Cold Fact connaît un succès inespéré lorsqu'il sort en Afrique du Sud en 1974, il en est de même, en Australie et Nouvelle-Zélande : Rodriguez y devient véritablement culte. Sans que Rodriguez ne l'apprenne, Cold Fact devient disque d'or en Afrique du Sud, où la population noire, sous le joug de l' apartheid, trouve dans les paroles engagées, voire provocatrices (l'album ne passe jamais sur les radios), un écho à leur révolte.

    Lorsque les exemplaires de l'édition Sussex sont épuisés, un label australien, Blue Goose Music, rachète les droits, et obtient d'excellents chiffres de ventes. Ayant vent de ce succès exotique, Rodriguez fait alors deux tournées en Australie, en 1979 et en 1981 (avec Midnight Oil ),  mettant d'ailleurs fin à des rumeurs sur sa mort, dues à son absence de la scène musicale pendant 8 ans. Mais il disparaît à nouveau à l'issue de ces deux tournées, et finit ses études en obtenant en 1981 sa licence de philosophie, et travaille ici et là, tout en s'investissant dans la vie politique.

    Avec l'émergence d'internet, les enregistrements de Rodriguez commencent à se faire mieux connaître, y compris des européens et américains. Si bien qu'un fan décide de partir à sa recherche et finit par le retrouver par le biais de sa fille. Par ailleurs, une réédition de Cold Fact voit le jour en 2008, puis celle de Coming From Reality l'année suivante, donnant lieu à de nombreuses critiques enthousiastes, et participant pour beaucoup à la redécouverte de Rodriguez, qui commencera par la suite une nouvelle tournée, notamment - c'est une première - dans des festivals européens.

    Pourquoi je vous parle de Rodriguez ?

    Sugar Man  Car le documentaire Sugar Man, du Suédois Malik Bendjelloul, sorti le 26 décembre dernier et en lice pour un Oscar, retrace son étonnant parcours... En France, il remporte un tel succès auprès du public, que son distributeur a décidé d’augmenter le nombre de salles où il est diffusé.

    Contrairement à une légende qui racontait qu' il avait décidé de s’immoler par le feu après un concert, l’homme qui, dit-on, aurait pu connaître le succès d'un Bob Dylan, est bel et bien vivant.

    Rodriguez, 70 ans aujourd’hui, explique avoir décroché un diplôme de philosophie en 1981, « une discipline utile » selon lui. Et qui lui permet sans doute de ne pas garder trop de rancune, alors que les rééditions de ses albums, « à des centaines de milliers d’exemplaires », ne lui ont pas rapporté un centime…


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  • Person of Interest Sipa

    Person of Interest Sipa
     
    • Une mécanique attendue mais efficace. "Person of Interest" repose d’abord sur une complémentarité : celle du duo formé par John Reese (ex-agent spécial aux gros bras incarné par Jim Caviezel) et l’énigmatique Finch (Michael Emerson). Ce ressort est vieux comme le monde (Batman et Robin, Starsky et Hutch, Lord Sinclair et Danny Wilde dans "Amicalement vôtre"...) mais il fonctionne toujours. 
    • Une série à picorer. Contrairement à "Homeland" ou "Lost", "Person of Interest" appartient au genre des séries dites "procedural". En clair, c’est une série qu’on peut regarder sans forcément la suivre avec assiduité, chaque épisode pouvant grosso modo se suffire à lui-même. Et ce type de séries ("Les Experts", "Castle"), les Français en raffolent.  
    • Dans l’air du temps. Le succès incroyable rencontré par "Homeland" l’a confirmé : la mode est aux séries paranos. Celles qu’on range désormais dans la catégorie  "séries post 11-Septembre". "Person of Interest", avec sa machine créée au lendemain des attentats contre le World Trade Center et qui met le monde sous surveillance vidéo, surfe clairement sur cette vague. Et ça marche. 
    • Le retour de Ben Linus. L’interprète de Finch est une vieille connaissance des sérivores. Car avant d’être le cerveau de la "machine" de « Person of Interest », Michael Emerson a été Ben Linus, le plus machiavélique des personnages de "Lost". Avec "Person of Interest", les orphelins de la série culte de J.J. Abrams retrouvent aussi un peu de Ben Linus. 
    • Une BO inspirée. Cat Power, The XX, Nina Simone, Mogwai, David Bowie ou Roisin Murphy : "Person of Interest", c’est aussi une bande-originale - dans l’ensemble - bien choisie. Bien sûr ça n’explique pas tout le succès de la série. Mais ça y contribue peut-être un peu.

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  • Blog de oasis54 :OASIS DE PAIX, ' Les bêtes du sud sauvage ',  un très beau conte !

    Cette petite fille n' est-elle pas belle ? Elle est l' héroïne d' un film splendide intitulé " Les Bêtes du Sud Sauvage " de Benh Zeitlin.

    Blog de oasis54 : OASIS DE PAIX, "Les Bêtes du Sud sauvage" de Benh Zeitlin Le réalisateur, Benh Zeitlin, est un des jeunes cinéastes les plus prometteurs de sa génération...  Grand Prix du Jury à Sundance, puis Caméra d’or à Cannes pour finir, parmi ses nombreuses récompenses, Grand Prix à Deauville, Les Bêtes du Sud Sauvage a tout raflé sur son passage.

    Les Bêtes du sud sauvage - 2

    Cette petite allusion à la fin du Monde n’est pas qu’une boutade. Il flotte en effet un léger parfum d’apocalypse dans ce premier film de Benh Zeitlin, qui décrit la disparition non pas du Monde, mais d’un monde, la fin d’une communauté et d’un mode de vie.
    Le jeune cinéaste nous entraîne dans un endroit appelé “La Baignoire” (The Bathtube), une bande de Terre située dans le delta du Mississippi, où quelques individus vivent à l’écart de la civilisation voisine, de l’autre côté de la digue. Cette communauté vit des fruits de la pêche, de la chasse, de l’élevage d’animaux et de cueillettes diverses. Et elle habite dans des cabanes de fortune, bricolées à partir d’objets récupérés. 
    Tout irait pour le mieux si la baignoire en question n’était pas en train de prendre l’eau… Cette partie du bayou est en effet menacée de disparition par la montée des eaux dans la région, de plus en plus manifeste. Les autorités ont donc décidé, par mesure de précaution, de faire évacuer la zone.

                           Blog de oasis54 : OASIS DE PAIX, "Les Bêtes du Sud sauvage" de Benh Zeitlin

    Mais certains habitants refusent de quitter leurs terres et leur mode de vie traditionnel et rentrent en résistance, comme Wink et sa fille de dix ans, Hushpuppy. Pourtant, la presqu’île sera bientôt totalement engloutie par les eaux. La végétation pourrit. Les animaux meurent. Les humains aussi…

    Les Bêtes du Sud sauvage - 2

    La jeune Hushpuppy réalise soudain que ce père qu’elle pensait immortel, celui qui s’occupe d’elle depuis la disparition mystérieuse de sa mère, qui l’élève à la dure pour la préparer à affronter les dangers du monde, est malade et n’en a plus que pour que quelques jours à vivre. 
    Le vaudou ne peut plus rien faire pour lui, la médecine moderne non plus. Son coeur est fatigué, son sang est malade, et il dilapide ses dernières forces pour protéger sa fille contre le déchaînement des éléments et lui apprendre quelques petites choses essentielles à sa survie.
    La gamine va notamment devoir affronter ses peurs et ses angoisses les plus profondes pour pouvoir accompagner son père jusqu’au bout du chemin et prendre sa propre route, laissant derrière elle son innocence enfantine.

    La force de ce très beau film provient de la juxtaposition de trois éléments ...

    Le premier est la description quasi-documentaire d’un univers assez incroyable, hors du temps, où des hommes et des femmes vivent en autarcie, délibérément loin de la civilisation, et mènent une existence simple, frugale, probablement rude par moments, mais totalement libre. Incroyable, mais vrai, puisque le cinéaste s’est inspiré de l’île Jean-Charles, en Louisianne, peuplée notamment par des tribus indiennes vivant à l’écart de la civilisation.

    Les Bêtes du Sud sauvage - 3

    Le second est une fable écologique très contemporaine. Le cinéaste y évoque la fonte des glaces polaires et les catastrophes climatiques qui y sont associées, de tempêtes en inondations, avec les conséquences que l’on connaît pour les régions côtières des Etats-Unis. En Louisiane, les ravages causés par l’ouragan Katrina sont encore dans toutes les mémoires… De nombreuses digues ont été construites ou renforcées pour éviter les inondations venues de l’Océan Atlantique. Cela n’est pas sans conséquences pour les habitants de “la baignoire” et des autres îlots. Les tempêtes charrient de l’eau de mer qui contamine l’eau potable, détruit la flore et empoisonne la faune et les digues retardent le drainage des terres. Seule solution possible pour éviter la destruction de leur “paradis” : faire sauter une digue, ce qui n’est pas vraiment du goût des autorités…

    Enfin, le troisième élément, le plus beau, est la vision des évènements à travers des yeux d’enfant, ceux de la petite Hushpuppy. Une vision forcément déformée par la peur et la naïveté enfantine, quelque part entre la réalité et les fantasmes.

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    Le mélange de ces trois composantes donne un film envoûtant de bout en bout, qui nous plonge dans un univers sauvage, à la fois merveilleux et cauchemardesque. On y croise des humains courageux, en lutte contre les éléments, contre la civilisation, contre la disparition de leur monde, mais aussi des êtres extraordinaires, dotés de pouvoirs magiques, comme celui de comprendre les cris des animaux ou d’allumer le gaz simplement en passant à côté. Les animaux domestiques y côtoient des bêtes féroces fantasmées, imposants aurochs tout droit sortis de la préhistoire, et symbolisant les peurs enfantines.
    Et, au milieu de tout cela, on observe la relation entre un père et sa fille, parfois heurtée, en raison du tempérament un peu rude du vieil homme et de son penchant pour l’alcool, parfois touchante, quand l’homme, conscient de sa fin prochaine, apprend à la gamine à se débrouiller seule, et finalement bouleversante, au moment des adieux, d’une infinie tendresse. Magnifique, tout simplement…

    Les Bêtes du sud sauvage - 3

    La mise en scène de Benh Zeitlin n’est pas étrangère à cette réussite. Le cinéaste compose ses plans comme des tableaux, jouant sur les lumières et les ombres, les ambiances, avec une énergie brute qui se ressent dans chaque séquence et un sens de la poésie très affirmé. En plus d’être un film très fort sur le plan des thèmes et des sujets abordés, Les Bêtes du Sud sauvage se paie le luxe d’être une formidable réussite esthétique et ce, malgré un manque de moyens financiers et techniques criant (le film a été tourné sur de la pellicule 16mm, avec une équipe recrutée localement).
    Et, pour couronner le tout, le cinéaste démontre qu’il est un formidable dénicheur de talents et un très grand directeurs d’acteurs. Ses comédiens, non-professionnels pour la plupart, sont tous remarquables, de Levy Easterly à Gina Montana, de Lowell Landes à Jonshel Alexander. Sans oublier, bien sûr, le duo principal de cette histoire : Dwight Henry, boulanger à la ville (2), démontre qu’il est aussi un acteur fort convaincant dans le rôle de Wink, et la jeune Quvenzhané Wallis, formidable Hushpuppy, à qui beaucoup prédisent une nomination à l’Oscar de la meilleure actrice pour sa performance.

    Les Bêtes du Sud sauvage - 4

     

    (1) : Le film s’inspire de la pièce de “Juicy and Delicious” de Lucy Alibar pour la trame narrative, mais le cinéaste a choisi de planter le décor dans cette presqu’île de Louisiane inspirée par l’île Jean-Charles.
    (2) : Il tient le Buttermilk drop  à Treme, près de la Nouvelle-orléans.



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