• Finale de Ligue des Champions féminine : Lyon pour une revanche ....

    Leur palmarès a de quoi faire pâlir l’équipe masculine. Les féminines de l’Olympique Lyonnais vont tenter de remporter leur troisième Ligue des Champions cet après-midi face à Wolfsburg (17h45 sur France 2 et francetvsport.fr). Une victoire leur permettrait d’asseoir leur suprématie au niveau européen en devenant la seule équipe à remporter trois fois la plus prestigieuse des Coupes.

    Les deux équipes se connaissent bien. L’OL et Wolfsburg s’arrachent le trône européen depuis plusieurs saisons. Sur les cinq dernières éditions de Ligue des Champions, quatre ont été remportées par l’une des deux équipes. L’OL, vainqueur en 2011 et 2012, a passé le flambeau à Wolfsburg qui a remporté la compétition en 2013 et 2014. Seule Francfort, victorieuse du PSG en finale l’an passé, a réussi à interrompre, provisoirement, leur royauté.

    Le principal enjeu est le même pour les deux parties. Obtenir un troisième sacre en Ligue des Champions, synonyme d’entrée dans l’histoire. Aucun club n’est pour le moment parvenu à remporter à trois reprises la Ligue des Champions. Mais ce n’est pas le seul enjeu du côté des Lyonnaises. Après leur doublé Coupe de France/Championnat, elles peuvent s’offrir un triplé en cas de victoire. Mais aussi prendre leur revanche face aux Allemandes qui les ont battues 1 à 0 lors de leur dernière rencontre. Une certaine finale de Ligue des Champions 2013… De quoi motiver les joueuses !

    Cette rencontre sera aussi l’occasion de fermer un cycle, avec les départs déjà actés de trois joueuses majeures de l’effectif : les Françaises Amandine Henry (qui a signé aux États-Unis, à Portland, ndlr) et Louisa Necib, ainsi que la buteuse suédoise Lotta Schelin. Un match que l'OL et le football français dans son ensemble espèrent en forme de happy end, pour une génération qui aura marqué, quoiqu’il arrive, l’histoire de foot féminin tricolore.

    Je vais aller les supporter devant ma télé ... yes


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  • Grève illimitée à la SNCF dès le 31 mai, grève du 3 au 5 juin dans le transport aérien... que ce soit ou non en lien avec la loi Travail, la fin du printemps s'annonce agitée sur le front social.

    ELECTRICITE: RISQUE DE BAISSE DE CHARGE

    La CGT-Energie a appelé mardi à un mouvement d’action, notamment dans les centrales nucléaires, «le plus fort possible» contre la loi Travail et la dégradation de la filière, lors de la journée d'action contre la loi Travail de jeudi. «Des coupures électriques ont déjà eu lieu aujourd’hui dans plusieurs quartiers de Nantes ainsi que dans le plus grand centre commercial d’Europe à Marseille, mais les baisses de charge pourraient être plus importantes jeudi», a prévenu Marie-Claire Cailletaud, porte-parole de la fédération nationale mines-énergie (FNME-CGT).

    LE RAIL PERTURBÉ

    La CGT (1er syndicat) durcit son préavis qui sera reconductible par période de 24 heures à compter du 31 mai au soir. Les trois autres syndicats représentatifs à la SNCF (Unsa, CFDT et SUD-rail) appellent aussi à la grève à cette période.

    La SNCF prévoit mercredi et jeudi un trafic «perturbé» mais «moins que la semaine dernière», avec 3 TGV sur 4, 4 RER sur 5 en circulation en région parisienne et en province, 2 TER sur 3 et 6 Intercités sur 10. Il s’agira du cinquième épisode de grève lancé par la CGT-cheminots et SUD-rail depuis début mars.

    Inscrit dans la contestation du projet de loi travail, le mouvement vise d’abord à défendre les conditions de travail des cheminots pour peser sur les négociations en cours avec l’entreprise et la branche, entrées dans leur dernière ligne droite.

    LE CIEL S'ASSOMBRIT DÉBUT JUIN

    Cette fois, ce n'est pas la loi Travail qui est en cause, mais la période est la même: tous les syndicats représentatifs de l’aviation civile appellent à la grève les 3, 4 et 5 juin pour demander l’arrêt des baisses d’effectifs et peser sur la renégociation de leur cadre social et indemnitaire.

    La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a précisé qu’une "prochaine et a priori dernière" réunion de négociation sur le cadre social s’appliquant à tous ses agents était programmée le 31 mai, "à la suite de laquelle on saura si les préavis sont maintenus ou pas".

    Les préavis Usac-CGT, Unsa, SNCTA, FO et Spac-CFDT ont été envoyés, ou sont en cours d’envoi. 

    UNE HUITIÈME JOURNÉE NATIONALE

    Les opposants au projet de loi battront encore le pavé jeudi à l’appel de l’intersyndicale CGT-FO-Solidaires-FSU-Unef-Fidl-UNL. Une neuvième journée de grèves et manifestation est déjà programmée le 14 juin, avec ce jour-là, un rassemblement unique à Paris.

    Alors que le mouvement semblait s’essouffler depuis le 31 mars (entre 390 000 et 1,2 millions de manifestants, selon les sources), il a repris de l’ampleur le 19 mai, avec entre 128 000 et 400 000 manifestants.

    Les manifestations, souvent émaillées de violences, ont toutefois perdu du crédit dans l’opinion, selon un sondage BVA pour iTELE : près de six Français sur dix souhaitent qu’elles cessent.

    NOUVELLES ACTIONS DANS LES PORTS

    La CGT a appelé les dockers à suivre les appels à la grève jeudi et le 14 juin. «L’activité sera à zéro dans la plupart des ports», selon Tony Hautbois, secrétaire général de la fédération des ports et docks. La fédération devait se prononcer mardi après-midi sur une éventuelle «seconde initiative d’arrêt de travail dans la semaine».

    Dans l’intervalle, la CGT appelle ses syndicats portuaires à s’associer aux «initiatives territoriales». Mardi matin, des agents portuaires participaient ainsi au blocage des accès routiers au bassin industriel de Saint-Nazaire.

    ROUTIERS

    Le mouvement lancé par la CGT et FO semble à l’arrêt depuis les assurances apportées par le gouvernement sur le calcul des heures supplémentaires pour les routiers. FO, qui avait suspendu vendredi les actions de blocage, décidera en fin de semaine d’une éventuelle reprise de la grève au moment de l’Euro de football (10 juin -10 juillet).

    GRÈVE A LA RATP EN JUIN

    La CGT, premier syndicat à la régie parisienne des transports, appelle à la grève illimitée à partir du 2 juin pour demander la réouverture des négociations salariales annuelles et le retrait du projet de loi travail.

    Pour sa part, Sud pourrait décider jeudi d’une grève illimitée à compter du 10 juin, «contre la loi travail et «la remise en cause du statut RATP».

    Une triste impression de déjà-vu. En ordonnant, mardi, l'intervention des forces de l'ordre pour débloquer l'accès à plusieurs raffineries et dépôts de carburants entravés par les grévistes de la CGT, le gouvernement de Manuel Valls a décidé de risquer une confrontation de grande ampleur.

    On se souvient qu'en 2010, le premier ministre François Fillon avait ordonné la réquisition des salariés des raffineries, déjà hostiles à son projet de réforme des retraites. On se souvient surtout que durant l'hiver 1995-1996, sous le gouvernement d'Alain Juppé, l'Hexagone s'était retrouvé bloqué par un mouvement social massif. L'actuel favori des sondages pour la présidentielle de mai 2017, resté «droit dans ses bottes», avait alors fini par capituler, faute de volonté d'en découdre avec Jacques Chirac à l'Elysée.

    L'hypothèse de voir ce scénario se répéter, vingt ans après, alors que François Hollande a de plus en plus les yeux rivés sur sa prochaine candidature, n'est pas écartée.


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  • Bien que le gouvernement se refuse à utiliser ces termes, la pénurie d'essence est une réalité qui s'est étendue ces derniers jours à l'ensemble de la France. Plus d'un quart des stations service sont maintenant concernés par le manque de carburant, ce serait même plus d'un tiers selon Le Parisien. De nombreuses grandes villes sont encore touchées par la pénurie de gasoil et d'essence. A Toulouse, Marseille, Lyon, Paris, Nantes, Rennes, Angers, Le Havre ... L'attente s'est allongée devant les stations service ouvertes depuis ce week-end. Et la France pourrait se figer davantage !

    Malgré les blocages de dépôts et de raffineries, "il n'y aura pas de pénurie" de carburant, promettait le secrétaire d'Etat aux Transports, Alain Vidalies, dimanche 22 mai, sur France 2.

    Trois jours plus tard, les Français doivent regarder cet engagement avec un certain scepticisme... Selon la CGT, six des huit raffineries françaises sont en grève, mercredi 25 mai, et d'après le décompte du site Mon Essence, plus de 4 100 des 12 000 stations-service que compte l'Hexagone sont en rupture totale ou partielle de carburant. Ce comparateur des prix du carburant recense (avec l'aide des internautes) tous les sites concernés par la pénurie dans une carte interactive.

    Stations en pénurie partielle ou totale : 4123 sur les 10264 recensées dans Essence, soit 40,2 % des stations

    Données fournies en temps réel par la communauté de l’application Essence ...

    http://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/carriere/vie-professionnelle/droit-du-travail/carte-penurie-de-carburants-votre-station-essence-est-elle-a-sec_1463766.html


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  • Malgré les blocages de dépôts et de raffineries, "il n'y aura pas de pénurie" de carburant, promettait le secrétaire d'Etat aux Transports, Alain Vidalies, dimanche 22 mai, sur France 2. Deux jours plus tard, les Français doivent regarder cet engagement avec un certain scepticisme...

    A la pompe à essence, les files s'allongent. Alors que huit raffineries tournent ce mardi 20 mai au ralenti ou sont à l'arrêt, ce sont, selon le ministère des Transports, 20% des stations-essences du pays qui sont en manque de carburant ou à sec, en raison des blocages liés au mouvement de protestation contre la loi Travail.

    La carte est préoccupante :

    http://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/carriere/vie-professionnelle/droit-du-travail/carte-penurie-de-carburants-votre-station-essence-est-elle-a-sec_1463766.html

    Le Premier ministre Manuel Valls a prévenu : le gouvernement ne cédera pas et il n'y aura "pas de retrait" du projet porté par Myriam El Khomri. Dans l'opposition, on brandit la crainte d'une pénurie générale, en s'en prenant, comme le député Les Républicains Marc Le Fur à l'Assemblée national ce mardi à la "chienlit".


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  • Trente et une mille voix d’écart pour un second tour à suspense.

    Au terme d’un scrutin très serré, dimanche 22 mai, Alexander Van der Bellen remporte la présidentielle autrichienne avec 50,3 % des voix face au candidat du d’extrême droite, Norbert Hofer.

    En Autriche, l'extrême droite battue, l'écologiste élu président

    Dimanche soir, à l’issue du dépouillement des bulletins déposés dans les urnes, Norbert Hofer (FPÖ) disposait d’une avance de 144 000 voix sur M. Van der Bellen (51,9 % contre 48,1 %). Mais il a fallu attendre le décompte des votes par correspondance (750 000 bulletins, soit environ 14 % du corps électoral, un record), pour départager les deux candidats.

    Le candidat écologiste, donné perdant par les sondeurs, a bénéficié d’un regain de participation, en hausse (72 %), pour faire barrage à l’extrême droite, dont le candidat était arrivé largement en tête du premier tour, le 24 avril, avec 35 % des voix, contre 21 % pour Alexander Van der Bellen.

    Lundi après-midi, peu avant la proclamation officielle des résultats, M. Hofer a concédé sa défaite dans un message posté sur Facebook.


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